Charles BURTON – 45316

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Charles, Joseph, Burton naît le 24 janvier 1890 à Château-Regnault-Bogny [1] (Ardennes - 08), chez ses parents, Jean Joseph Burton, 56 ans, journalier, et Augustine Laurent, 43 ans. née à Lustin (Belgique). Pendant un temps, Charles Burton habite  la commune voisine de Braux [1] et travaille comme ajusteur. L’armée le classe « soutien de famille ». Le 8 mai 1905, sa mère décède au domicile familial ; son fils aîné, Victor Joseph Burton, 35 ans, forgeron, et son gendre, Jules Hennart, 29 ans, ajusteur, déclarent son décès à l’état civil de Braux. Le 20 juillet 1911 à Braux, Charles Burton, ajusteur, épouse Marie Hourlier, 19 ans, née le 1er janvier 1892 à Guignicourt-sur-Vence (08), domiciliée à Bogny, alors lieu dit de Château-Regnault [1].  Leur premier fils, Yvan, naît le 27 décembre suivant, à leur domicile. Le 10 octobre de cette année 1911, Charles Burton est incorporé au 91e régiment d’infanterie comme soldat de 2e classe afin d’accomplir son service militaire. Le 26 septembre 1912, il passe musicien. Le 2 mai 1913, la commission spéciale de Mézières le propose pour le service auxiliaire pour perte de la vision de l’œil droit sans difformité apparente ; classé dans le dit service, il est maintenu dans son corps. Le 8 novembre 1913, il est renvoyé dans ses foyers titulaire d’un certificat de bonne conduite. Suite à la mobilisation générale du 2 août 1914, il doit rejoindre le 4e bataillon du 165e régiment d’infanterie à Montmédy (Meuse). Le 29 août, il est porté disparu : il est prisonnier de guerre. Le 14 décembre 1918, il est rapatrié par le centre de Bellay (Marne ?). Après une

Louis BURTIN – 45317

Lors de l’enregistrement à Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Louis Burtin naît le 7 novembre 1900, à Mouacourt (Meurthe-et-Moselle - 54), fils de Jules Burtin, 40 ans, propriétaire exploitant, et d’Amélie Caroline Lambert, 35 ans, son épouse, habitant le « quartier du chemin vicinal de Monacourt à l’écluse ». Il a (au moins) un frère aîné, Charles, Lucien, né le 7 septembre 1895 à Mouacourt. Le 24 avril 1924, à Dombasle-sur-Meurthe, 10 km au sud-est de Nancy (54), Louis Burtin se marie avec Marcelle Lucienne Lacroix, née le 8 janvier 1902, lingère. Ils n’auront pas d’enfant. Au moment de son arrestation, Louis Burtin est domicilié dans un pavillon au 24, rue des Champs Fleury à Dombasle. Il est manœuvre peintre à l’usine Solvay de cette ville (production de soude). Dombasle-sur-Meurthe, transbordeurs des usines Solvay.Carte postale colorisée, écrite en 1936. Collection Mémoire-Vive. En 1937, Louis Burtin est secrétaire du syndicat CGT des Produits chimiques de Dombasle. Secrétaire de la section communiste de Dombasle, il est délégué au congrès du PCF à Arles, en décembre de cette même année. En 1939, il fait partie du bureau régional du PCF. En avril 1940, mobilisé, Louis Burtin est arrêté sur le front pour un motif restant à préciser. En juillet de la même année, il est remis entre les mains des Allemands comme prisonnier de guerre. Il est libéré pour cause de maladie du Stalag où il a été conduit. Le 21 juin 1941, ouis Burtin est arrêté puis interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager) [1]. Pendant un temps, il est assigné au bâtiment A4 avec le matricule 1072. Le quartier “A”

Adrien, dit Henri, BURGHARD – 45315

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Adrien, dit Henri BURGHARD naît le 8 mai 1897 à Messigny (Côte-d’Or - 21), de Jules Burghard, 38 ans, charbonnier, et de son épouse Justine Paillet, 30 ans, manouvrière. Pendant un temps, Adrien Burghard travaille comme bucheron. C’est un homme plutôt grand pour son époque : 1m77. Le 12 janvier 1916, il est incorporé comme sapeur-mineur au 11e régiment du Génie, à Épinal. Il monte au front à partir du 7 décembre suivant. Le 9 juin 1917, il passe au 2e Génie. Titulaire de deux citations - dont celle du 2 novembre 1918 : « Sapeur dévoué et courageux, par son ardeur au travail dans la période du 28 septembre au 23 octobre 1918, a contribué activement à l’établissement de passages sur des cours d’eau » -, il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze. Le 23 octobre 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire à Messigny, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Ayant été atteint par les gaz de combat, il sera réformé temporairement n°2 en juillet 1931 pour difficultés respiratoires et ne sera pas mobilisé à l’été 1939. Le 8 novembre 1919, à Clémencey (21), il épouse Jeanne Garnier. Ils auront au moins un fils, Adrien. En juin 1921, ils habitent à Semezange (21). Le 5 avril 1923, l’armée classe Adrien Burghard dans l’affectation spéciale, 2e section des chemins de fer de campagne, comme manœuvre à Dijon (21). Le 28 avril 1927, il est en fonction comme manœuvre aux ateliers de wagons de Dijon-Perrigny. En avril 1927, il habite au 38, rue de Jouvenel, à Dijon. Avant 1930, cheminot, il est employé

Léopold BURETTE – (45314 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Léopold, Victor, Burette naît le 16 juillet 1892 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Inférieure / Seine-Maritime), au domicile de ses parents, Arcade, Léopold, Burette, 29 ans, journalier, et Eugénie Thierry, son épouse, 28 ans, journalière, demeurant rue Saint-Léger. Tous deux seront décédés au moment de son service militaire. Pendant un temps, Léopold Burette déclare travailler comme mineur. Mais, dans ses jeunes années, il semble « faire la route » : entre novembre 1911 et mai 1914, plusieurs tribunaux le condamnent pour de menues infractions - dont un délit de mendicité en réunion et deux de vagabondage - à Boulogne-sur-Seine (?), à Lille, à Giens, à Montpellier, à Limoges et à Chartres. Avant-guerre, pendant un temps, il habite à Berzé, province du Hainaut (Belgique). Bien qu’il soit de la classe 1912, Léopold Burette n’est incorporé que le 1er septembre 1914 (« bon absent omis non excusé ») au 4e bataillon d’infanterie légère d’Afrique (BILA - « Bat’ d’Af’ »), stationné à Gabès, en Tunisie, oasis et port maritime de Méditerranée. Le 15 avril 1915, il est blessé aux cuisses par des éclats d’obus et évacué une première fois. Le 18 décembre suivant, il passe au 5e bataillon d’infanterie légère d’Afrique. Le 17 mai 1916, il est blessé à l’ennemi et évacué (blessures multiples). Le 25 octobre 1916, la commission de réforme de la Seine n°5 le classe dans le service auxiliaire pour amputation de l’annulaire droit (blessure de guerre). Il porte également des cicatrices multiples. Le 3 novembre, il rejoint le dépôt du corps de Gabès (oasis et port maritime sur la Méditerranée). Le 3 janvier 1917, Léopold Burette est réintégré au 28e régiment d’infanterie, basé à Évreux (Eure - 27), 27e

Marcel BUREL – (45312 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Marcel, Alphonse, Alexandre, Burel naît le 8 juillet 1896 à Rouen (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76), chez ses parents, Alexandre Burel, 26 ans, employé d’octroi, et Victorine Mauger, 28 ans, tisseuse, demeurant au 27, rue de la Fonderie. Pendant un temps, Marcel Burel travaille comme imprimeur. La Première Guerre mondiale est déclenchée début août 1914. Le 11 avril 1915, Marcel Burel est incorporé comme soldat de 2e classe au 129e régiment d’infanterie. Le 1er décembre, il passe au 24e R.I. Le 1er juin 1916, il est blessé une première fois. Le 22 mars 1917, il repasse au 129e R.I. Le 14 juin 1918, à la ferme des Loges, il est blessé une deuxième fois. Le 27 mars 1919, il passe au 28e R.I. Manquant à l’appel du 5 juin suivant, il est considéré comme déserteur. S’étant présenté volontairement le 17 juin, le 1er Conseil de guerre de la 3e région le condamne le 19 août à deux mois de prison avec sursis. Le 16 septembre, il est affecté au 36e R.I. Le 31 septembre il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire au 41, rue Saint-Julien, à Rouen. En avril 1923, Marcel Burel habite au 52, rue Jeanne-d’Arc, à Rouen (la Maison Dufayel : résidence ou entreprise ?). En octobre, 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 32, rue Jean-Jacques-Rousseau, à Issy-les-Moulineaux [2] (Seine / Hauts-de-Seine - 92). Il travaille alors comme tôlier. Le 18 ou 19 décembre 1940, Marcel Burel est arrêté par les services de la préfecture de police pour propagande clandestine (apposition et distribution de papillons et tracts). Conduit au dépôt de

Émile BUREAU – 45311

Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Émile, Alfred, Charles, Bureau naît le 20 mai 1900 à Paris 18e, chez ses parents, Léon Bureau, 40 ans, cordonnier, et Virginie Leleu, son épouse, 32 ans, domiciliés au 8, cité Marcadet. Il a - au moins - une sœur, Renée, et un frère, Charles. Le 1er octobre 1912, titulaire du certificat d’études primaires à sa sortie de l’école, Émile Bureau (âgé de douze ans) commence à travailler comme vendeur et coupeur dans des maisons de soieries et rubans. Au moment du conseil de révision, il habite encore chez ses parents, au 51 rue Léon (Paris 18e). En 1917, il rencontre Alice Collas. Ayant besoin d’indépendance financière, il se fait embaucher comme manœuvre dans divers entrepôts, en particulier de l’armée américaine venue alors combattre sur le sol français. Dans cette période, il commence à se constituer en autodidacte une culture philosophique, littéraire et politique, lisant successivement des traités de philosophie élémentaire, la Critique de la raison pure de Kant, des romans philosophiques de Tolstoï, Balzac, des poésies de Victor Hugo, Baudelaire, avant de découvrir Plekhanov, Boukharine, Staline et Lénine. Le 9 novembre 1918 à Paris 10e, Émile Bureau, 18 ans, « employé de commerce », se marie avec Madeleine Alice Collas, 19 ans, « préparateur en pharmacie », fille d’un directeur d’usine alors mobilisé. Le 20 mars 1919, celle-ci met au monde leur fils Pierre Émile. Mais le couple se séparera en mai 1924, probablement en partie pour divergences politiques, puis divorcera en novembre suivant, jugement rendu par le Tribunal civil d’Auxerre (Yonne) « au profit exclusif du mari » (?). En novembre 1919, après un mois à l’usine SOMUA  (Société

Abel BUISSON – 45310

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.Abel, Lucien, Buisson naît le 26 août 1913 à Bagnolet [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 7, rue Blanc-Champs à Bagnolet. Il a - au moins - une fille, Arlette, née le 26 décembre 1941. Abel Buisson est fumiste industriel. À des dates restant à préciser, il est arrêté (dans le cadre de l’affaire Molitor ?) puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, Abel Buisson est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Tergnier, Laon, Reims… Châlons-sur-Marne : le train se dirige vers l’Allemagne. Ayant passé la nouvelle frontière, il s’arrête à Metz vers 17 heures, y stationne plusieurs heures, puis repart à la nuit tombée. Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main), Iéna, Halle, Leipzig, Dresde, Gorlitz, Breslau… puis la Pologne occupée. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Abel Buisson est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45310 (ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard). Après l’enregistrement, les 1170 arrivants sont

Victor BUDIN – 45309

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Victor, Émile, Budin naît le 25 septembre 1903 au lieu-dit les Donneaux à Vierzon-Villages (Cher), “enfant naturel”, fils de Modeste Budin, 36 ans, célibataire, journalière. Le nouveau-né est présenté à l’état civil par la sage-femme qui l’a accouché. Au moment de son arrestation, Victor Budin est domicilié au Lierreux ??? à Romorantin (Loir-et-Cher - 41). Il est célibataire. Victor Budin est plâtrier. Le 30 avril 1942, à Romorantin, cinq résistants communistes sont découverts par des soldats allemands alors qu’ils distribuent des tracts. Armés, ils ne se laissent pas arrêter et blessent les soldats dont un sous-officier qui succombe à ses blessures. Les mesures de représailles prévoient l’exécution immédiate de dix communistes, Juifs et de proches des auteurs présumés. Vingt autres personnes doivent être exécutées si au bout de huit jours les « malfaiteurs » ne sont pas arrêtés. Des rafles ont lieu afin de pouvoir « transférer d’autres personnes vers l’Est, dans les camps de travaux forcés. » Un barrage est érigé autour de la ville. Arrêté dans ces circonstances, Victor Budin est finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.Carte postale. Collection Mémoire Vive. Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a

Louis BRUNET – 45308

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Louis, Edmé, Daniel, Brunet naît le 7 avril 1907 à Fontainebleau (Seine-et-Marne), fils d’Eugène Brunet, 41 ans, menuisier, et d’Henriette Moulin, son épouse, 31 ans, domiciliés au 41, rue de Fleury. Louis est le cinquième d’une famille de sept enfants vivants. Début 1937, Louis Brunet est domicilié  au 13 rue Diaz à Boulogne-Billancourt [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92). Il travaille comme polisseur. Le 30 janvier 1937 à Boulogne-Billancourt, il se marie avec Germaine Saint-Pol, née le 25 juin 1900 à Épernay (Marne), teinturière, habitant à la même adresse. Au moment de son arrestation, Louis Brunet est domicilié au 6, rue de Solférino à Boulogne-Billancourt. Il participa au soutien de sa mère, âgée de 64 ans.Louis Brunet est déclaré comme menuisier après son arrestation ; Louis Eudier, du Havre, et René Besse, de Créteil, désignent comme ébéniste un homme portant le même nom et surnommé « la biche » ou « Labiche ». Pendant six ans avant guerre, Louis Brunet travaille pour la Maison Hervé, sis au 7 rue de la procession à Paris 15e. Il est mobilisé le 15 avril 1940 et rendu à la vie civile le 19 août suivant (trois de ses frères ont également été mobilisés). Du début septembre jusqu’à son arrestation, il travaille comme menuisier aux Studios de Billancourt, sis au 50, rue du Point-du-Jour. Sous l’occupation, la police française considère Louis Brunet comme un « communiste notoire (participant) très activement à la propagande clandestine ». Le 14 octobre 1940, il est arrêté sur son lieu de travail par les services du commissariat de circonscription de Boulogne-Billancourt, pour activité communiste et distribution de tracts, mais est

Georges BRUNET – 45307

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Georges, Fernand, Brunet naît le 30 juillet 1897 à Paris 14e, chez ses parents, Émile Brunet, 32 ans, lamineur, et Jeanne Lacoste, son épouse, 28 ans, brocheuse, domiciliés au 156, rue de Vanves. De la classe 1917, il est mobilisé au cours de la Première Guerre mondiale, deux fois blessé, gazé, titulaire de la Croix de guerre. Georges Brunet est brocheur en imprimerie. Il est membre du Syndicat du Livre et du Papier de la région parisienne. Le 10 juillet 1920 à Paris 14e, il se marie avec Jeanne, Marie, Conseil, née le 28 mai 1903 à Paris 14e, qui exerce le même métier. Cette même année, ils emménagent au 8, passage de la Tour de Vanves. Le couple aura deux fils : Georges, né le 11 septembre 1921, et Fernand, né le 21 octobre 1922, tous deux à Paris 14e. Le 12 février 1934, une lettre anonyme de dénonciation arrive au commissariat du quartier de Plaisance : « Monsieur le commissaire, Je viens vous signaler un ménage de révolutionnaires à craindre pour lundi, il y a longtemps qu’ils sont à craindre pour notre Patrie, mais grâce à leur bêtise qui les font se glorifier partout ou ils passent de leurs nobles sentiments vous allez pouvoir connaitre ou se trouve un et peut-être plusieurs guêpiers qu’ils servent entre leur travail, dans les réunions Russe, dont la femme se vente de recevoir des correspondances à son non et adresses, sous cette enveloppe il en est une autre cachetée avec nom et adresse que cette femme va porter à son destinataire. Faites faire

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