Guy CAMUS – 45325

Guy Camus en 1937. Collection Sylvie Levrel. Droits réservés.Guy, Théodule, Ismaël, Camus naît le 22 juillet 1896 à Neuvy-en-Sullias (Loiret - 45), petit village de Sologne proche de Sully-sur-Loire, fils de Pierre Camus, 37 ans, et d’Adeline Derouette, son épouse, 39 ans, cultivateurs. Il a deux sœurs, Anne et Marguerite, et un frère plus âgé, Narcisse, né le 24 mars 1888. Alors que Guy Camus est encore enfant, ses parents s’installent comme maraîchers au lieu-dit Bouteille, à Guilly (45), village voisin au bord de la Loire. Bouteille, « coin de pêche » au bord de la Loire. Carte postale oblitérée en 1955. Collection Mémoire Vive.Le hameau de Bouteille à Guilly. La maison au premier plan est un restaurant-tabac-épicerie « Café Père » (?). Carte postale des années 1960. Collection Mémoire Vive.Guy apprend le métier de serrurier. Jeune homme, il fréquente les bals de la région, notamment celui d’Orléans (45) où il rencontre sa future épouse. Il a dix-huit ans quand commence la Grande Guerre. Le 8 janvier 1915, son frère Narcisse, soldat de 2e classe au 76e régiment d’infanterie, est porté disparu sur le front aux Meurissons dans la Meuse (déclaré mort seulement en février 1921, par jugement). Le 20 août 1916, Guy Camus est appelé à Orléans, pour son incorporation dans le 1er régiment du Génie. En janvier 1917, il est affecté comme sapeur de 2e classe au 8e régiment du Génie de la Compagnie télégraphique du 12e corps d’Armée. Son régiment est scindé en petites unités de tailles variables, affectées au gré des besoins de tel ou tel autre régiment, n’importe où sur le terrain d’opérations. Guy Camus part en Italie, zone de guerre, installant et réparant sous les bombardements des lignes téléphoniques essentielles aux liaisons et à la coordination des différentes unités, ce

Léon CAMPION – 45324

Léon, René, Campion naît le 17 juin 1898 à Paris 19e, chez ses parents, Louis Campion, 23 ans, polisseur, et Louise Bonnet, son épouse, 24 ans, bijoutière (?), domiciliés impasse Dupuits. Pendant un temps, il habite avec ses parents au 11, rue du Perche (Paris 3e) et commence à travailler comme ajusteur-mécanicien. Le 16 avril 1917, il est incorporé comme canonnier de 2e classe au 48e régiment d’artillerie, qu’il rejoint le 1er mai. Le 6 juin 1918, il passe au 176e régiment d’artillerie de tranchée, puis au 276e R.A. Le 2 mai 1919, il passe au service automobile de la 38e division d’infanterie, au sein du 20 régiment du train (… des équipages). Le 26 mai 1920, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 2, rue Portefoin à Paris 3e. À la mi-mai 1936, il habite seul au 18, rue Jules-Tréfousse à Chaumont (Haute-Marne - 52). Il est artisan graveur. Le 30 octobre de cette année, à Chaumont, il se marie avec Hélène Léonie Leclère, née le 3 octobre 1913 dans cette ville. Ils auront cinq enfants Au moment de son arrestation, il est domicilié au 3 rue Ledru-Rollin à Chaumont. Le 22 juin 1941, Léon Campion est arrêté parmi une soixantaine de militants communistes et syndicalistes interpellés en quelques jours dans la Haute-Marne [1].D’abord détenu à la prison de Chaumont, il est transféré le 27 juin au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine

Léon CAMBILLARD – (46318 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Léon, Antoine, Vermeersch naît le 3 novembre 1888 à Lille (Nord), chez sa mère, Laure Vermeersch, 27 ans, couturière, native de Saint-Denis (Seine / Seine-Saint-Denis), domiciliée au 23, rue Ratisbonne. Deux jours plus tard, l’enfant est présenté pour son inscription à l’état civil par la sage-femme qui l’a accouché, avec pour témoins deux journaliers âgés qui ne savent signer. L’enfant est reconnu et légitimé par le mariage de Léon, Eugène, Cambillard, avec sa mère, célébré à Lille le 8 septembre (ou novembre) 1892. Le 9 décembre 1903, Léon Cambillard entre comme apprenti typographe à l’Imprimerie Nationale, rue de la Convention (Paris 15e). Le bâtiment de l’Imprimerie Nationale, rue de la Convention (Paris 15e), l’année de son achèvement.Carte postale, collection Mémoire Vive. Le 27 janvier 1912, à Paris 15e, Léon Cambillard épouse Jeanne Clément, née le 16 décembre 1889 à Saint-Père(-sur-Yonne), sans profession. Ils ont un fils, Roger Marcel, né le 20 juillet 1912 à Paris 15e. Léon Cambillard est mobilisé du 3 août 1914 au 28 juillet 1919 ; sur le front jusqu’au 10 mai 1915, date à laquelle il est blessé au pied par un éclat d’obus au combat de la Targette (bataille d’Artois, village de Neuville-Saint-Vaast), à la suite de quoi il est affecté « à l’Intérieur » (?). À son retour, il est pensionné de guerre avec une invalidité de 40 %. En 1923, et jusqu’à son arrestation, Léon Cambillard est domicilié au 36, avenue (ou rue) des Tilleuls à Clamart [1] (Seine / Hauts-de-Seine). La seule action politique connue de son employeur est sa participation, le 12 octobre 1925, à la journée de grève lancée par

Paul CAILLE – (46226 ?)

Droits réservés.Paul, Eugène, Caille naît le 4 octobre 1895 à Flavy-le-Martel (Aisne - 02), fils de Julien Caille, 39 ans, « employé aux chemin de fer » (du Nord), et de Joséphine Floquet, son épouse, 34 ans, couturière. Le 27 juin 1909, âgé de 14 ans, Paul Caille entre comme ouvrier menuisier dans les ateliers la Compagnie des chemins de fer du Nord. De la classe 1915, il est « non recensé en temps utile par cas de force majeure » (occupation du territoire ?). Pris bon pour le service armé par la commission de Beauvais, mais recensé tardivement, il ne peut être appelé à l’activité militaire, sa classe étant démobilisée. Le 14 octobre 1919, il est affecté comme réserviste au 45e régiment d’infanterie. Cependant, le 13 mai 1920, il est envoyé en congé illimité de démobilisation, résidant alors à la Cité nouvelle, à Tergnier (02). Début 1927, il habite rue du Cimetière à Flavy-le-Martel. Entre les deux guerres, il est en poste à Tergnier (02) ; l’armée l’y classe dans l’affectation spéciale en septembre 1927. Tergnier. La gare de voyageurs. Carte postale. Collection Mémoire Vive.Le 21 juin 1919 à Flavy-le-Martel, Paul Caille se marie avec Juliette Ravinot. Ils auront trois enfants : Paulette, née en 1920, Marcel, né en 1921, et Simone, née en 1927. La famille est alors domicilié au 81, rue Pasteur à Quessy-Centre [1] (02), commune voisine. En 1919, Paul Caille se syndique à la CGT. En 1924, à la mort de Lénine, il adhère au Parti communiste français dans la promotion qui porte le nom de ce dernier. Après la première scission syndicale, il devient un militant actif de la CGTU et un ardent défenseur de ses collègues de travail dans le

Pierre CADIOU – 45323

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Pierre, Marie, Cadiou naît le 29 mai 1901 à Pont-Kerjean-en-Pleyben (Finistère), fils de Jean Cadiou, 29 ans, maçon, et de Marguerite Grannec, 24 ans, son épouse, domiciliés à Pont-Kerjean (lieu-dit) en cette commune ; lors de l’inscription du nouveau-né à l’état civil, son père déclare ne savoir signer. Pierre Cadiou vient avec sa famille habiter à Équeurdreville [1], à l’ouest de l’agglomération de Cherbourg (Manche). Il commence à travailler comme manœuvre. Le 6 avril 1921, Pierre Cadiou est incorporé comme soldat de 2e classe au 43e régiment de tirailleurs algériens, unité qui participe à l’occupation des Pays rhénans. Le 16 janvier 1922, il passe au 42e bataillon du Génie. Le 20 mai 1923, il est “renvoyé dans ses foyers”, titulaire d’un “certificat de bonne conduite”, et “se retire” à Équeurdreville. Au moment de son arrestation, Pierre Cadiou est domicilié chez sa mère, rue Guerry à Équeurdreville. Il est est ouvrier d’État, paveur aux Travaux Maritimes de l’Arsenal de Cherbourg. Cherbourg. Entrée de l’arsenal dans les années 1900. Carte postale. Collection Mémoire Vive. Syndicaliste, il est archiviste du Syndicat unitaire de l’Arsenal en 1933. Militant communiste, trésorier de la Jeunesse communiste, puis du PC, membre du bureau du Rayon de Cherbourg en 1928, il est candidat aux élections législatives de 1932 à Mortain. Le 22 octobre 1941, Pierre Cadiou est arrêté à son domicile, comme de nombreux ouvriers de l’Arsenal, dans le cadre d’une vague d’arrestations qui touche le département. D’abord détenu à la prison maritime de Cherbourg, il est ensuite transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Le camp militaire de Royallieu en

Clément CADET – 45322

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Clément, Auguste, Alexandre, Cadet naît le 29 septembre 1903 à Condé-sur-Seulles (Calvados - 14), chez ses parents, Casimir Cadet, 29 ans, domestique, et Félicia Jamard, 27 ans, domestique. Le 20 mai 1939, à Bayeux (14), Clément Cadet se marie avec Marcelle Juliette Fourcaudot, 38 ans, journalière, veuve de Marcel Varoquier (décédé le 8 mars 1929), dont elle a eu trois enfants : Bernard, né le 17 octobre 1926, Jeanne Florence, née le 9 mars 1928, et Marcelle Alphonsine, née le 15 octobre 1929, tous à Commes (14),  brièvement remariée puis divorcée entre 1931 et 1933, et habitant déjà avec lui impasse des Sangles à Bayeux. Clément Cadet est ouvrier maçon. Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, Clément Cadet est arrêté à son domicile par la police française. Figurant comme “communiste” sur une liste d’arrestations demandées par la Feldkommandantur 723 de Caen, à la suite du déraillement de Moult-Argences (Airan) [1], il est conduit à la gendarmerie avec 17 autres habitants de la ville (selon le Comité local de Libération). La gendarmerie et la prison de Bayeux dans les années 1900, ancienne chapelle de la Charité.Carte postale, collection Mémoire Vive. Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, il est conduit au “petit lycée” de Caen où sont rassemblés les otages du Calvados. Le 4 mai au soir, il fait partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandise de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai. La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés

Auguste CABARTIER – 45321

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Auguste, Marius, Cabartier naît le 9 octobre 1894 à Rachecourt-sur-Marne (Haute-Marne - 52), 19 km au sud-est de Saint-Dizier, chez ses parents, Alexandre Cabartier, 32 ans, forgeron, et Laure Varin, 31 ans, son épouse, domiciliés aux Forges de Rachecourt. Pendant un temps, Auguste Cabartier travaille comme ouvrier d’usine. De la classe 1914, il est inscrit au bureau de recrutement de Neufchâteau (Vosges) ; dans un premier temps, son incorporation pour le service militaire est ajournée pour « faiblesse ». Le 17 décembre 1914, il est mobilisé comme chasseur de 2e classe au 2e bataillon de Chasseurs, arrivant au corps deux jours plus tard. Il part « aux armées » (sur le front) le 2 juin 1915. Cantonné au village d’Ambrines, au nord d’Arras (Pas-de-Calais), le 2e BCP est alors composé de 18 officiers, 1332 hommes et 5 cavaliers. Tirailleurs en 1914, portant l’uniforme du début de la guerre ;Carte postale. Collection Mémoire Vive. À partir du 25 septembre suivant, le bataillon est engagé dans l’offensive de Champagne, menée par les IIe et IVe armées. Le 30 septembre, le 2e BCP et le 156e régiment d'infanterie sont lancés à l’assaut de l'ouvrage de la Défaite, un réseau de deux tranchées reliées par plusieurs boyaux, aménagé par l’armée allemande à l’extrémité nord-ouest d’un plateau connu sous le nom de Main de Massiges, au sud des villages de Ripont [1] et Rouvroy (situés de l’autre côté de la ligne de front). Précédées par une intense préparation d’artillerie l’après-midi et la nuit précédente, trois vagues d'assaut successives sont lancées à partir de 4h45, sans aucun signal, baïonnette au canon. Après une première avancée débordant

Louis BUVAT – 45320

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés. Louis, Alexandre, Buvat naît le 6 septembre 1892, à Bourges (Cher - 18), chez ses parents, Auguste Buvat, 36 ans, ajusteur, et Julie Cocu, 32 ans, son épouse, domiciliés rue Saint-Joseph, dans le quartier d’Auron. Les témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil sont un ajusteur et un tailleur de pierre. Louis a une sœur, Camille, Pauline, née le 4 septembre 1884, et deux frères, Albert, né le 10 janvier 1886, et Adrien Auguste, né le 7 avril 1888. En 1906, toute la famille habite au 9 rue Diderot à Bourges (quartier d’Auron-banlieue). Les trois fils sont apprentis ajusteurs aux Établissements militaires. Le 24 septembre 1907, quand leur sœur se marie à Bourges avec un mécanicien venu de Paris 13e, Albert Buvat habite déjà à Puteaux (Seine / Hauts-de-Seine). Pendant un temps (avant 1912 ?), Louis Buvat est domicilié au 6, rue Rouget-de-L’Isle, à Puteaux (Seine / Hauts-de-Seine). Il travaille comme tourneur sur métaux. Le 10 octobre 1913, il est incorporé comme apprenti-marin au 3e dépôt des équipages de la flotte (matricule 26854). Du 2 août 1914 au 14 janvier 1916, il est considéré en mer. Le 27 novembre 1914, il est matelot de 3e classe. Du 19 mars au 13 novembre 1916, puis du 19 mars au 21 mars 1917, il est en mer. Le 3 mars 1918, il est nommé matelot de 2e classe canonnier. Le 25 août 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire à Bourges, chez ses parents, alors domiciliés dans la petite rue Chertier, quartier de Mazières. Le 14 septembre 1919, Auguste Buvat, 63 ans, décède à son domicile ; Louis

René BUSSY – 45319

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.René, Pierre, Bussy naît le 13 juillet 1900 à Paris 12e, chez ses parents, Émile Bussy, 27 ans, employé, et Marie Coffy, son épouse, 24 ans, couturière, domiciliés au 131, rue de Bercy ; un des témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil est Célestin Bussy, 25 ans, employé. Le 25 avril 1925 à Vernou-sur-Seine [1] (Seine-et-Marne - 77), René Bussy se marie avec Odette Jarry. Ils auront deux enfants : René Alphonse François, né le 2 avril 1926, et Françoise Marie Henriette, née le 4 mai 1928. Au printemps 1926 et jusqu’au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au hameau du Chesnoy, sur la commune de Vernou. En 1926, René Bussy est patron cultivateur. Pendant un temps, il est terrassier au « chemin de fer », poseur de voies aux établissements Drouard (à vérifier…). Il est possible que René et Odette Bussy cultivent un jardin dans lequel se trouve un verger (après son arrestation, au cours de l’hiver 1941, René préconise à son épouse de ne pas laisser geler les pommes et de les vendre « plutôt que de les perdre »). René Bussy est un militant communiste, exerçant probablement des responsabilités sur le plan local. Le 26 septembre 1941, il est arrêté une première fois, puis relâché. Le dimanche 19 octobre suivant, il est appréhendé une deuxième fois à son domicile par la Felgendarmerie et la police française, dans le cadre d’une vague d’arrestations décidée par l’occupant contre des communistes de Seine-et-Marne, pris comme otages en représailles de distributions de tracts et de destructions de récolte - incendies de meules et de hangars - ayant eu lieu dans le département. Le jour même, René Bussy

Léon BUSARELLO – 45318

Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Léon, René, Busarello naît le 20 avril 1894 à Fagnon (Ardennes - 08), fils d’Antoine Busarello, 30 ans, marchand forain, et de Maria Beury, 24 ans, son épouse ; il a plusieurs frères et sœurs : Louis (né à Fagnon le 14 mai 1892), Madeleine, Arlette, Roger… Pendant un temps, Léon Busarello travaille comme « conducteur de chevaux ». Il habite alors à Nantes (Loire-Atlantique). Le 31 août, à la mairie de Nantes, Léon Busarello s’engage volontairement pour la durée de la guerre. Le lendemain, il est incorporé au 113e régiment d’infanterie, ordinairement basé à la caserne Maurice de Saxe, à Blois (Loir-et-Cher), mais qui est engagé dès le 22 août dans la bataille des frontières à Signeulx, au sud de la Belgique, où 1200 fantassins français sont mis hors de combat par les mitrailleuses allemandes. Du 7 au 11 septembre, le régiment participe à la bataille de la Marne. Le 19 juillet 1919 à Dommiers (Aisne - 02), il se marie avec Gabrielle Flard, 23 ans, ouvrière agricole. À cette date, Léon Busarello est encore soldat au 21e régiment du Génie, mais déclare la profession d’ajusteur. Le couple aura huit enfants : Gabrielle, née le 16 février 1920, Louis, né le 23 juillet 1922, Madeleine, née le 14 avril 1925, Andrée, née le 28 août 1927, Mireille, née le 1er juin 1929, Odette, née le 4 mars 1931, et Arlette, née le 25 mai 1936. Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 94, cité du Bois-de-Sapins à Soissons (02). Lui est déclaré comme brocanteur (avant cela, il semble avoir travaillé un temps comme serrurier). Le 31 août 1941, le commissaire de police de la ville

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