Paul COPIN – 45393

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Paul, Marie, Eugène, Olivier, COPIN naît le 9 février 1913 à Saint-Julien-en-Jarez, près de Saint-Étienne (Loire)chez ses parents, Eugène Copin, 30 ans, épicier, et Marie Hélène Augustine Guédon, 24 ans, son épouse, domiciliés au 35 Grande Rue. Titulaire du Certificat d’études primaires, Paul Copin a une formation de comptable. De la classe 1933 pour l’accomplissement de son service militaire, il est “ajourné” cette année-là pour « état général insuffisant ». En 1935, avec un « état général médiocre », il est « pris bon (pour le) service auxiliaire ». Le 21 octobre, il est incorporé au 10e bataillon de Chasseurs à pied. Le 24 octobre 1936, il est “renvoyé dans ses foyers”. En 1936, il est archiviste-documentaliste à l’usine d’aviation Nieuport (au 48-52 boulevard Gallieni, devenue Société nationale de constructions aéronautiques de l’Ouest - SNCAO - en décembre 1936). La police le connaît comme « secrétaire de la cellule Nieuport de la section d’Issy du Parti communiste ». Le 26 novembre 1936, il est appelé à accomplir son service militaire au 10e B.C.P. En août 1938, membre des Jeunesses communistes, Paul Copin est délégué au Congrès international de la Jeunesse pour la Paix à New-York, réunissant des organisations de diverses tendances, avec notamment Danielle Casanova, Léo Figuères, Raymond Guyot. En janvier 1937, et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 5, square du Var à Paris 20e ; une autre source indique rue de Paris à Vincennes [1] (Seine / Val-de-Marne), comme son ami Alfred Malleret. Paul Copin est célibataire. Il se déclare alors comme ajusteur. Le 14 octobre 1939,

Léon CONORD – 45391

Léon Conord.Léon, Eugène, Conord naît le 29 juin 1896 à Paris, 5e arrondissement, sous le nom de sa mère, Eugénie Dayez, 35 ans,  veuve depuis décembre 1890, blanchisseuse, domiciliée au 20, rue des Fossés-Saint-Bernard. L’enfant est légitimé par le mariage de celle-ci, le 13 juillet 1901 à Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne - 94), avec Adolphe Conord, 35 ans, divorcé depuis mai 1894, maçon. À cette occasion, les jeunes mariés reconnaissent également Daniel Eugène, frère aîné de Léon, né le 24 mars 1895 à Paris 5e. Eugène Conord, 27 ans, électricien, frère de l’époux, signe le registre parmi les quatre témoins au mariage. Les parents de Léon Conord décèdent avant que lui-même ait vingt ans. Il a un très faible niveau d’instruction. Pendant un temps, il habite boulevard de Vaugirard à Paris (Paris 15e) et travaille comme « découpeur sur métaux ». Dans cette période, il semble avoir connu quelques démêlés avec la Justice : en octobre 1913, âgé de 17 ans, il est condamné à deux mois de prison, effectués à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le 25 août 1914, il est condamné à un mois de prison pour vagabondage. De la classe 1916, Léon Conord est mobilisé le 12 avril 1915 comme soldat de 2e classe au 1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique (Bat’ d’Af’) et envoyé combattre au Maroc. Il a alors cinq points de tatouage à la main gauche (tatouage carcéral généralement placé entre le pouce et l’index, les quatre points à l’extérieur représentant les quatre murs et le point à l’intérieur figurant le prisonnier, qui peut indiquer une mise à l’isolement). Le 15 septembre 1919, considéré comme ayant participé à la « campagne contre l’Allemagne », il est démobilisé par

Gilbert CONRAIRIE – 45392

Droits réservés.Gilbert Conrairie naît le 2 avril 1913 chez une sage-femme au 29 rue Boulard - une petite allée bordée de pavillons - à Paris 14e, fils d’Émile Conrairie, 29 ans, plombier, et de Blanche Alice Billot, 25 ans, couturière pour homme, son épouse, tous deux domiciliés au 6 rue Émile-Zola à Malakoff (Seine / Hauts-de-Seine). À la suite de son service militaire, effectué de 1904 à 1907 au 17e bataillon de chasseurs à pied, Émile Conrairie est sergent dans l’armée de réserve. Rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale du 2 août 1914, il rejoint son unité le 13 août. Ce « bataillon-taureau » est déjà au combat face à l’offensive allemande. Un mois plus tard, le 13 septembre, à Vitry-le-François (Marne), lors de la première bataille de la Marne, Émile Conrairie est “tué à l’ennemi”. D’abord inhumé par des brancardiers au cimetière de Vitry, sa dépouille sera transférée au cimetière militaire de la Fère-Champenoise en mai 1922. Le 9 novembre 1918, à Malakoff, sa mère se remarie avec Ferdinand Hippolyte Houdebert, 49 ans, menuiser en bâtiment, domicilié au 121, rue Didot à Paris. Le nouvel époux vient s’installer avec eux au 6 rue Émile-Zola à Malakoff. Le 17 avril 1919, Gilbert Conrairie est adopté par la Nation en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil de la Seine. Après l’école communale, le “cours complémentaire” et une année à l’école municipale Lavoisier (devenue lycée), rue Henri-Barbusse (Paris 5e), Gilbert Conrairie poursuit des « études supérieures » de ferronnier d’art à l’École professionnelle de la Chambre de commerce de Paris. Parallèlement à l’influence familiale, c’est là qu’il commence à s’intéresser au mouvement ouvrier. En 1932, il adhère aux Jeunesses communistes dans le 6e arrondissement. De la classe 1933, c’est probablement cette année-là qu’il commence

François COMPIÈNE – 45390

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.François Compiène naît le 15 décembre 1904 au Creusot (Saône-et-Loire). Il est possible qu’il ait acquis sa formation dans les usines Schneider (à vérifier…) : il est chaudronnier. François Compiène se marie avec Francine Aulagne, née le 1er juin 1905 à Calmels-de-Viala (Aveyron). Ils ont un fils : Lucien, René, né le 2 janvier 1930 à Saint-Maurice-de-Beynost (Ain), au nord-est de Lyon. La famille vit un temps à Saint-Denis [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). François Compiène travaille un temps dans une tréfilerie installée dans la Plaine-Saint-Denis. Sous l’occupation, la famille emménage dans un pavillon au 14, rue des Ormes à Romainville [1] (93). Le 3 juillet 1941, revenant de Gien (Loiret) en mission pour le Parti communiste clandestin, François Compiène est arrêté à la gare de Lyon, par des policiers en civil du commissariat de police du quartier de la gare, « porteur de deux valises renfermant environ 70 kilos de tracts communistes » et conduit dans les locaux des Renseignements généraux à la préfecture de police. Interrogé par les inspecteurs de la Brigade spéciale du commissaire David, il révèle qu’il est « vraisemblable » que du matériel de propagande communiste (tracts, brochures, etc.) doit se trouver « à proximité de son domicile ». Derrière le pavillon qu’il occupe, les policier découvrent, sous des débris de toile et de bois, un filet à provision en toile cirée noire contenant environ 2500 imprimés clandestins, dont 2000 exemplaires de divers numéros de L’Humanité ronéotypés et 150 brochures La politique communiste, n° 4 et 5. Cependant, François Compiène se défend d’être membre du Parti communiste et prétend ne pas avoir effectué ces transports de tracts par

Jean COLTEY – 45389

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Jean André Émile Marie Coltey naît le 7 février 1906 à Auxon-les-Vesoul (Haute-Saône - 70), chez ses parents, François Coltey, 35 ans,  garde particulier, et Marie-Juliette Rapin, 36 ans, couturière, son épouse, domiciliés à Saramboz (château). Jean a - au moins - deux sœurs aînées : Gabrielle, née en 1898 à Noroy-le-Bourg (70), et Marie, née en 1903 à Neuvelle-lès-La-Charité (70). En juin 1909, le père emmène sa famille à Breuches (70), où il devient gardien de la filature de coton Bezançon. En 1911, ils habitent… rue de la Filature. François Coltey, âgé de 44 ans et qui a effectué son service militaire au 42e régiment d’infanterie de septembre 1892 à septembre 1894, est rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et rejoint le 47e régiment d’artillerie, aux services accessoires. Le 29 février 1916, il est nommé gendarme auxiliaire à la 8e légion de gendarmerie. Le 16 février 1919, il est renvoyé dans ses foyers. Le 29 avril 1933, à Saponcourt (70), Jean Coltey se marie avec Edmée Henry, née le 29 octobre 1902 dans ce village. Ils ont - au moins - deux filles, nées à Langres : Arlette, en 1934, et Nadine en 1935. En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Jean Coltey est domicilié avec sa famille au 11, place de l’Hôtel de Ville à Langres (Haute-Marne - 52). Jean Coltey est typographe à La Haute-Marne Nouvelle. Le 22 juin 1941, il est arrêté, parmi une soixantaine de militants communistes et syndicalistes interpellés en quelques jours dans la Haute-Marne [1] (dont 15 futurs “45000”). D’abord détenu à la prison de Chaumont, il est transféré (le 27 juin ?) au

Pierre COLOMBIER – 45388

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Pierre, Joseph, Élie, Colombier naît le 13 mai 1891 dans le petit village de Molain (Aisne), chez ses parents, Pierre Colombier, 47 ans, couvreur en chaume, et Marie Legrand, 36 ans, tisseuse, son épouse. Son père, âgé de 59 ans, décède à son domicile un soir de novembre 1902 ; Pierre a 11 ans. Pendant un temps, Pierre Colombier travaille comme tisseur, puis ouvrier agricole. Le 31 octobre 1910 à Molain, il se marie avec Aimée Leblond, 21 ans, journalière, née le 11 novembre 1889 à Bazuel (Nord), où elle est domiciliée. Les témoins du marié sont un oncle, Léopold Gueunier, 65 ans, courtier en grains, et un frère (?), Gaston Legrand, 30 ans, journalier, domicilié à Saint-Souple. Pierre Colombier acquiert une formation d’électricien. Le 9 octobre 1912, il est incorporé au 87e régiment d’infanterie afin d’y accomplir son service militaire. Le 5 août 1914, il part « en campagne » avec son régiment. Le 22 août, il est blessé et évacué. Il rejoint son unité le 7 décembre. Le 1er juillet 1916, il passe à la 10e compagnie du 45e bataillon de chasseurs mitrailleurs (?). Mitrailleurs à l’exercice, en manœuvre à l’arrière du front.Carte postale non datée. Coll. Mémoire Vive Le 31 décembre 1924, la première commission de réforme de la Seine lui accorde une pension temporaire de 15 % pour : « séquelle d’une plaie transfixiante de la face, avec fracture des deux branches montantes du maxillaire inférieur, orifice d’entrée joue gauche, orifice de sortie joue droite, petite perte de substance de la branche montante doits, écart interdentaire de 3 cm, perte de 8 dents avec forte abrasion

Georges COLLIN – 45387

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Georges, Louis, Collin naît le 4 avril 1894 à Semoutiers (Haute-Marne - 52),, chez une sage-femme. Il est le fils de Louise Collin, 29 ans, célibataire, déclarée sans profession, domiciliée à Poisson (52), où elle cultivera quelques arpents de vignes. Pendant un temps, Georges Collin habite à Poissons et travaille comme “domestique de ferme”. Le 11 septembre 1914, il est mobilisé au dépôt des équipages de la Flotte (Marine nationale). Il survit au naufrage de son navire, coulé par les Allemands. Il en revient affaibli par des attaques de paludisme. Le 21 juillet 1919 à Thonnance-lès-Joinville (52), Georges Collin - déclaré “cultivateur”, mais encore “sous les drapeaux” - se marie avec Germaine Gabrielle Tharasse, née le 23 août 1900 à Noncourt (52). Le 9 septembre suivant, il est envoyé en congé illimité de démobilisation par le 5e dépôt et se retire à Suzannecourt-près-Joinville (52), titulaire d’un certificat de bonne conduite. Georges et Germaine Collon ont deux filles : Éva, née en 1921, et Marcelle, née en 1923, toutes deux à Thonnance. En 1931, ils habitent la Grande Rue de Thonnance, « côté droit en montant ». Cette année-là, Georges est conducteur d’auto aux Établissements Ferry Capitan et compagnie, à Bussy, sur la commune de Vecqueville, une usine métallurgique où travaillent Louis Bedet, Edmond Gentil, Bernard Hacquin et Louis Thiéry. Mais, Germaine, son épouse, décède prématurément. Le 6 août 1932 à Fontaines-sur-Marne (52), Georges Collin épouse en secondes noces Marie Anna Bédet, née en 1905 à Fontaines. Ensemble, ils auront encore deux filles : Georgette, née en 1934 à Thonnance, et Ninon.Au moment de son arrestation, Georges Collin est domicilié à Thonnance-lès-Joinville, 20 rue

Roger COLLIGNON – 45386

…probablement au retour des camps.Droits réservés. Roger, Charles, Albert, Collignon naît le 26 août 1914 au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76), fils d’Ernest, Charles Collignon, 26 ans, pointier (… qui fabrique des clous), et de Lucie Marie Crocq, 21 ans, son épouse, domiciliés au 89, rue Gustave-Brindeau, dans le quartier des magasins généraux. Pendant plusieurs années, il est domicilié au 32, rue Louis-Blanc à Courbevoie [2] (Seine / Hauts-de-Seine - 92). Cependant, pendant deux ans, il s’installe au 9 rue Saint-Germain, « même localité », chez Madeleine Jeanne Esilda Thésard, née Huet le 30 juillet 1907 à Vernon (Eure), en instance de divorce, manutentionnaire. Dans la nuit du 6 au 7 février 1935, aux abords de la place de la Concorde, Roger Collignon est appréhendé par la police parisienne pour sa participation à la manifestation « organisée à la suite d’un mot d’ordre lancé par les groupements révolutionnaire » (… selon un certain point de vue policier). De la classe 1934, Roger Collignon est incorporé dans les équipages de la Flotte le 15 octobre 1935. Il sert sur le croiseur la Galissonnière du 16 novembre 1935 au 1er octobre 1936. Mais aussi sur les torpilleurs la Bourrasque et le Fougueux (où il est opérateur radio, utilisant le code morse) et le mouilleur de mines Pollux. Le 20 avril 1937, le sous-chef d’état-major de la 3e région militaire, à Toulon, écrit au préfet de police à Paris : « Le matelot mécanicien Collignon Roger […] est titulaire d’une permission de détente de 10 jours du 15/4/37 à passer à Courbevoie, 9 rue Saint-Germain (Seine). Je vous demande de bien vouloir faire exercer sur ce suspect (révolutionnaire) une surveillance spéciale et me communiquer les renseignements que vous pourriez recueillir. » Le

Robert COLLIGNON – 45385

Robert Georges Eugène Collignon naît le 21 novembre 1902 à Voillecomte (Haute-Marne - 52), chez ses parents, Jules Collignon, 38 ans, manouvrier, et Marie Fromont, 30 ans, son épouse. Le 5 juillet 1930, à Eurville (52), Robert Collignon se marie avec Marcelle Didier, née en 1901 à Allainville (Eure-et-Loir ou Seine-et-Oise / Yvelines). Ils auront trois enfants nés à Eurville : Liliane, en 1932, Jean et Jacques, en 1935. En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Robert Collignon est domicilié rue Picard à Eurville (52), au centre du village. Eurville. La Grande rue dans les années 1930.Carte postale. Collection Mémoire Vive. Il gère alors un dépôt d’hydrocarbures de la Société des pétroles Jupiter (puis Shell ?) dans sa commune. Au moment de son arrestation, il est déclaré comme chauffeur ; peut-être transporte-t-il lui même le carburant… Le 22 juin 1941, Robert Collignon est arrêté à Eurville par des Feldgendarmes, parmi une soixantaine de militants communistes et syndicalistes interpellés en quelques jours dans la Haute-Marne [1] (dont 15 futurs “45000”). D’abord détenu à la prison de Chaumont (52), il est transféré le 27 juin au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.Carte postale. Collection Mémoire Vive. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le

Maxime COLLET – 45384

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,Oświęcim, Pologne.Coll. Mémoire Vive. Droits réservés. Maxime André Collet naît le 26 août 1909 à Paris 14e (6 rue Émile Dubois), fils d’Alcindor Sylvio Collet, 32 ans, employé de chemin de fer, et de Juliette Rigolet, 31 ans, son épouse, domiciliés au 9 rue Carnot à Levallois-Perret [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92).Maxime Collet devient ouvrier fumiste, « travaillant régulièrement ». Adhérent au Syndicat général unitaire (CGT) du Bâtiment, il est membre des Jeunesses communistes de France (J.C.). Début janvier 1930, il quitte le domicile de ses parents, au 221 rue Marius Aufan, pour emménager au 19 rue Kleber à Levallois. Le 20 avril, Maxime Collet est arrêté par des agents du commissariat de la circonscription de Levallois pour vente du journal L’Avant-Garde effectuée sur le marché, un numéro qui faisait l’objet d’une ordonnance de saisie par un juge d’instruction pour « provocation de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste ». Conduit au commissariat, il est relaxé après vérification de domicile, sans aucune suite judiciaire. Le 28 septembre suivant, il est arrêté devant La Chope de la Bellevilloise, rue Boyer, lors d’une bagarre suivant la proclamation des résultats de l’élection législative complémentaire dans le 20e arrondissement. Il habite alors au 67 rue Jules Guesde à Levallois. Il est de nouveau relaxé sans suite. Pendant un temps, habitant alors au 26 rue Notre-Dame-de-Nazareth, il est employé comme magasinier à la Société de Constructions Aéronautiques d'hydravions Lioré et Olivier (LeO) ; ateliers rue de Villiers à Levallois ? De la classe 1928, c’est seulement le 15 octobre 1930 qu’il rejoint le 18e régiment de chasseurs à cheval à Haguenau (Bas-Rhin) afin d’y effectuer son service militaire. Le 21 décembre

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