Abel DELATTRE – 45437

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Abel, Henri, Joseph, Delattre naît le 20 août 1913 à Maubeuge (Nord - 59), fils d’Albert Delattre et de Jeanne Louvrier. À une date restant à préciser, il épouse Marie-Thérèse Demay. Ils auront un enfant. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 17, rue Séguier à Paris 6e (75), où son épouse est concierge. Abel Delattre est ouvrier métallurgiste : charpentier-mécanicien. reproducteur de charpente en fer. Jusqu’à son arrestation, il est employé dans une usine sise au 164, rue de Landy à Saint-Denis (Seine / Seine-Saint-Denis), où il se rend en passant par la Porte de Clignancourt. En mars 1941, deux inspecteurs de la brigade spéciale des Renseignements généraux enquêtant « sur une nouvelle recrudescence de distribution de tracts d’inspiration communiste dans la circonscription de Saint-Denis [apprennent] » que Camille Delattre entretient « des relations suivies avec des militants communistes et se [livre], dans son entourage, à la propagation des mots d’ordre de la IIIe Internationale en diffusant des tracts subversif ». On peut se demander s’il n’a pas fait l’objet d’une dénonciation Le 27 mars 1941, vers 17 heures, ils l’interpellent sur son lieu de travail, à Saint-Denis. Le même jour, les policiers procèdent à une perquisition à son domicile qui amène la découverte de quatre brochures de Karl Marx (Travail et capital, Salaires, prix et profits, La journée de travail, Le marxisme et la question nationale) achetées avant-guerre, de périodiques imprimés clandestinement (La Vie Ouvrière, n° 21 du 25 janvier 1941 et n° 23 du 8 février 1941) et de trois tracts (Peuple de France,

Camille DELATTRE – 45436

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Camille, Léopold, Delattre naît le 11 juin 1904 à Paris 14e, à la maternité de Port-Royal (123, boulevard de Port-Royal), fils de Léon Delattre, 36 ans, cartonnier, et de Léonide Pichide, 32 ans, cartonnière, son épouse, domiciliés au 20, rue du Parc, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne / Seine). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 12, rue Botzaris à Paris 19e, à l’extrémité sud du parc des Buttes-Chaumont. Camille Delattre est menuisier. Il est célibataire. Le 6 mars 1941, lors d’une vague de perquisitions aux domiciles de militants communistes, il est arrêté par des policiers du commissariat du quartier Combat pour détention de tracts en vue de leur distribution. Inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939, il est conduit au dépôt, à la disposition du Procureur de la République. Le jour même, il est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le lendemain 7 mars, le Tribunal correctionnel de la Seine le condamne à six mois d’emprisonnement. Le 13 mars, il est transféré à l’établissement pénitentiaire de Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne). À une date restant à préciser, il est transféré à la Maison centrale de Poissy (Seine-et-Oise / Val-d’Oise). Au deuxième plan, la Maison centrale de Poissy vers 1916.Carte postale. Collection Mémoire Vive Le 12 juillet, en « exécution de la note préfectorale » du 14 novembre 1940, le directeur de la prison transmet au bureau politique du cabinet du préfet de Seine-et-Oise 21 notices de détenus de la Seine devant être libérés à l’expiration de leur peine au cours du mois suivant. Le 26 juillet, le préfet

Henri DELAMOTTE – (46321 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Henri Delamotte naît le 13 avril 1895 à Paris 12e, à la maternité de l’hôpital Saint-Antoine, sis au 184 rue du faubourg-Saint-Antoine, fils de Félicie Delamotte, trente-deux ans, papetière, elle-même domiciliée au 14 bis, cité ou passage Guénot (Paris 11e), et de « père non dénommé ». Abandonné par sa mère à neuf ans, à l’hospice de Paris au 36, rue Fessard (Paris 19e), Henri Delamotte est pris en charge par l’Assistance publique (pupille). En 1914, il est cultivateur à Livron (Drôme), au confluent de la Drôme et du Rhône, à 20 km au sud de Valence. Le 15 décembre 1914, Henri Delamotte est appelé à l’activité militaire et rejoint le 14e bataillon de chasseurs à pied ; où il est peut-être affecté en raison de sa petite taille (1 m 56). Le 17 février 1915, il passe au 114e bataillon de chasseurs alpins qui vient d’être créé. Le 30 mars suivant, il part « aux armées » (sur le front). Le 22 juillet 1915, son unité participe à la tentative de prise de la crête du Barrenkopf, sous le sommet du Linge, surplombant la plaine de Munster (Haut-Rhin) et défendue par un ennemi puissamment organisé ; le bataillon y perd la moitié de ses effectifs. Le 22 juin 1916, devant Verdun, lors d’une contre-attaque autour de la crête de Thiaumont-Froide-Terre, Henri Delamotte est blessé par des éclats d’obus à l’épaule droite et à la cheville gauche, avec fracture malléolaire (cette semaine de combat coûte au bataillon 2 officiers et 60 hommes tués, 4 officiers et 562 chasseurs blessés ou disparus). Henri Delamotte rentre

Charles DELABY – (45435 ?)

Droits réservés.Charles Delaby naît le 8 avril 1906 au hameau du Mont-Huon sur la commune du Tréport (Seine-Maritime [1] - 76), au domicile de sa mère, Marguerite Margollé, 20 ans. Il est le fils reconnu d’Armand Delaby, 19 ans, marin du Tréport ; un des deux témoins pour l’inscription à l’état civil est Marie-Joseph Delaby, 30 ans, journalier. Ses parents se marient au Tréport le 20 septembre 1906. Longtemps domicilié à Dieppe (76), Charles Delaby est patron de chalutier, inscrit maritime. Dieppe. Chalutier sortant du Port. Carte postale (recadrée), date inconnue, coll. Mémoire Vive. Membre du Parti communiste, il est secrétaire du Syndicat des marins de Dieppe de 1936 à 1939 et dirigeant de l’Union Départementale de Seine-Maritime en 1938 et 1939. À la suite des grèves ouvrières du 30 novembre 1938 - qu’il organise avec Charles Pieters, responsable des dockers et qui rejoindra plus tard les groupes armés de la Résistance - il est arrêté avec d’autres dirigeants syndicaux de la ville. Leur défense est assurée par Maître Pierre Brandon du barreau de Paris et Maître Biez de Dieppe, qui met son cabinet à la disposition de la défense. Charles Delaby est condamné à trois mois de prison ferme et 50 francs d’amende pour entrave à la liberté du travail, en même temps que Marcel Dufriche, futur FTP lui aussi. La presse locale les désignait comme « meneurs ». Les marins lancent alors un mot d’ordre de blocage de tous les ports de France - ceux de Dieppe précisant qu’ils garderont à quai le paquebot “Normandie” - tant que leurs responsables syndicaux n’auront pas été libérés. Le 27 septembre 1939 à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), Charles Delaby se marie avec Virginie Conte. Ils auront une fille. Militant dans la clandestinité, Charles Delaby est arrêté

Maurice DEHOUX – (45434 ?)

BAVCC, Caen. Droits réservés.Maurice, Émile, Marie, Lucien, Dehoux naît le 13 novembre 1909 à Dieppe (Seine-Maritime [1] - 76), fils d’Émile Dehoux, 21 ans, employé de commerce, et d’Olive, Camille, Vergnory, son épouse, 21 ans, giletière, mariés au mois de mai précédent. Le couple divorce et sa mère se remarie à Dieppe le 26 septembre 1923 avec Gaston Harand, né le 10 février 1886 à Rouen (76), horloger. Elle a 35 ans et son fils en a 13. Les nouveaux mariés ouvrent une boutique d’« horlogerie - bijouterie - orfèvrerie - lunetterie - installation électrique - appareils de TSF -atelier de réparation » à Pavilly (76), étant domiciliés au 2, rue de Barentin (devenue rue des frères-Martin). Maurice Dehoux devient également horloger, travaillant probablement avec son beau-père, qui, par ailleurs, exprime des idées de gauche. Selon un rapport ultérieur du commissaire principal des renseignements généraux de Rouen, Maurice Dehoux est militant actif au sein du Parti communiste, se trouvant « à la tête de toutes les manifestations, meetings et réunions […] en somme, le chef du mouvement extrémiste de Pavilly […] son activité [ayant]attiré l’attention des autorités locales et du service de la gendarmerie de Pavilly. » En 1938, « venant de Pavilly », Maurice Dehoux ouvre dans la Grande Rue (« rue principale » ?) de Bourg-Achard (Eure - 27), à côté d’un coiffeur, un atelier d’artisan bijoutier ; peut-être une “succursale” du magasin de son beau-père. Discret, il est peu connu de son voisinage. Célibataire, il a pour amie Antoinette Drevet, divorcée, alors institutrice à l’école maternelle du centre à Oissel (76) ; elle deviendra directrice de l’école Marcel Buquet de Rouen. Après son installation professionnelle à Bourg-Achard, la police de l’Eure ne constate pas d’activité militante de sa part (ses voisins pas davantage). Son amie - depuis le printemps 1937 - évoquera des crises nerveuses l’obligeant à effectuer plusieurs séjours

Clovis DEHORTER – (45475 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Clovis, Albert, Julien, Dehorter naît le 3 décembre 1895 à Lederzeele (Nord), au nord de Saint-Omer, chez ses parents, Jérémie Dehorter, 26 ans, batelier ou ouvrier agricole, et de Victorine Devynck, 17 ans, ouvrière, son épouse, domiciliés au hameau de Boonegham. Lors du recensement de population de 1906, trois autres enfants sont nés : Tobie, en 1897, Marie, en 1900, et Jeanne, en 1903. Pendant un temps, Clovis Dehorter habite chez ses parents route de Clairmarais à Saint-Omer (Pas-de-Calais) et commence à travailler comme jardinier. Le 15 décembre 1914, il est incorporé au 54e régiment d’infanterie. Il est “aux armées” le 8 avril 1915. Dès le 25 avril suivant, lors d’une offensive allemande dans le secteur des Éparges (Meuse) - tranchée de Calonne, Bois Haut -, un éclat d’obus lui occasionne une plaie à l’avant-bras droit. Le 28 avril, il admis à l’hôpital complémentaire n° 46 de Cluny (Saône-et-Loire - 71). Le 21 juin, il est dirigé sur le dépôt de convalescents de Mâcon (71) où il est soigné jusqu’au 5 juillet. Le 21 janvier 1916, le conseil de réforme de Laval le classe service auxiliaire pour plaie par éclat d’obus à l’avant-bras. Le 20 avril suivant, la même commission le classe service armé, mais inapte un mois. En mai 1926, la commission de réforme d’Amiens lui reconnaîtra une invalidité inférieure à 10 % pour « double cicatrice non-adhérente de séton antéro-postérieur au tiers inférieur de l’avant-bras gauche ; pas d’amyotrophie, pas de diminution de la préhension ». Le 21 juillet 1916, Clovis Dehorter passe au 350e R.I.

Émile DEGOBERTIÈRE – (45433 ?)

Portrait extrait de la photo de famille ci-dessous. Droits réservés.Émile, Moïse, Degobertière naît le 6 septembre 1896 à Azérables (Creuse), fils de Lucien Degobertière, 37 ans, maçonet cultivateur, et de Mélanie Gorgeon, son épouse, 32 ans, domiciliés à Mondolant, lieu-dit de la commune. Émile a une sœur plus âgée, Lucie, et - au moins - deux frères plus jeunes, Baptiste et Moïse. En 1901, ses grands-parents paternels habitent le domicile familial. Pendant un temps, Émile Degobertière travaille comme cultivateur. Pour l’époque, c’est un homme assez grand : 1 m 77. Le 26 août 1916, il est incorporé au 63e régiment d’infanterie. Il part « aux armées » le 17 octobre 1917. Le 11 mars 1918, désigné pour l’Armée française d’Orient, il rentre au dépôt à Toulon (Var) et passe au 8e régiment d’infanterie coloniale. Le 21 mai, il part dans l’Armée d’Orient. Le 10 octobre 1918, il passe au 37e RIC. Le 1er janvier 1919, il est nommé caporal. Le 27 mai 1919, il passe au 10e tirailleurs. Le 23 août, il quitte l’Armée d’Orient. Il y a contracté le paludisme, mais sans séquelles graves. Le 7 février 1920, à Azérables, Émile Degobertière épouse Marie Charron, née le 6 septembre 1896 dans cette commune. Ils auront cinq enfants : Maurice né le 3 mars 1921, Madeleine née le 23 août 1922, tous deux nés à Azérables, Suzanne, née le 1er juin 1924 à La Souterraine (23), André, né en 1925, et Paulette, née le 21 juillet 1927 à Azérables. En mars 1931, la famille habite au 78, avenue de Fontainebleau au Kremlin-Bicêtre [1] (Seine / Val-de-Marne - 94). Émile est employé de l’Assistance publique à l’hospice des vieillards de Bicêtre. Le Kremlin-Bicêtre, entrée principale

Eugène DEGDIER – (45432 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Eugène, Théodore, Désiré, Degdier naît le 1er janvier 1909 à Paris 14e, fils de Marguerite Chabrier (il a peut-être un parent, domicilié à Fresnes, mort au cours de la guerre 1914-1918…). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 8, impasse des Sentiers à Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne - 94) et il a trois enfants âgés de 12 ans, 10 ans et 5 ans. Il héberge également sa mère. Employé communal de Fresnes, il y est cantonnier. Il est membre du Parti communiste. Après les élections municipales de 1937, il préside la commission des finances (sans être élu ?). Fresnes. La mairie, à gauche. Carte postale oblitérée en 1939. Collection Mémoire Vive. Il est mobilisé du 30 août 1939 au 7 août 1940. Le 4 octobre 1939, le Président de la République - Albert Lebrun -, par décret et « sur la proposition du ministre de l’intérieur, suspend jusqu’à cessation des hostilités les Conseils municipaux » de 27 communes de la banlieue parisienne à majorité communiste, dont celui de Fresnes, et les remplace par des Délégations spéciales composées de notables désignés. Le 20 avril 1940, Eugène Degdier est révoqué de ses fonctions par la Délégation spéciale de Fresnes [2]. Au moment de son arrestation, il est déclaré comme biscuitier. La police française le considère comme un « communiste notoire », participant à la propagande clandestine. Le 5 octobre, Eugène Degdier est arrêté, comme douze anciens élus municipaux et deux autres membres du PC de Fresnes, lors de la grande vague d’arrestations organisée dans les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise par les préfets du gouvernement de Pétain contre des

Albert DÉBUT – 45430

Albert Masclaux naît le 15 mars 1914 à Douai (Nord), chez sa grand-mère maternelle, Euphroisie Crouzet, veuve Masclaux, 60 ans, domiciliée rue de Douai, au hameau de Dorignies, laquelle présente présente à l’état civil l’enfant de sa fille, Estelle Masclaux, 19 ans, née à Pantin (Seine), célibataire, journalière. Le 9 août 1918, à la mairie de Paris 19e, Albert est reconnu par Jules Début. Le lendemain, il y est légitimé par le mariage de ses parents. Le 15 octobre 1930, pour son premier emploi, à 16 ans, Albert Début entre comme chaudronnier-ferblantier à la société L’Est Parisien Radiateurs (« pour la réparation et l’échange des radiateurs »), dont le siège est au 3, rue de Cotte, à Paris 12e, tandis que les magasins et ateliers sont au 37, rue Bouret, à Paris 19e. Le 3 mars 1933, à Montreuil-sur-Seine (Seine / Seine-Saint-Denis - 93), Albert Début - âgé de 19 ans - épouse Alice Garnier, née le 2 septembre 1912 à Aubervilliers (93). Ils auront trois enfants : André, né le 13 mars 1934 à Paris 12e, et deux autres âgés de 4 et 3 ans (Jean) en 1941. De santé fragile, Albert Début est exempté du service militaire. En septembre 1935, il est opéré à l’hôpital Saint-Louis (Paris 10e) pour une pancréatite aigüe. Vers 1936 et jusqu’au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 30, rue des Chaufourniers à Paris 19e, vers l’avenue Simon Bolivar, dans un logement d’habitation à bon marché (HBM) de la Ville de Paris. Lors du grand mouvement social de juin 1936, son employeur ne remarque aucune activité syndicale ou politique particulière de la part d’Albert Début, même si, dans son usine, on sait qu’il est « sympathisant des

Norbert DEBRIE – (45429 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Norbert, Narcisse, Debrie naît le 2 mai 1908 à Montataire, près de Creil (Oise - 60), fils d’Octave Debrie, 23 ans, manouvrier chez Voirin, et d’Irma Berriot, son épouse, 23 ans. Norbert a une sœur plus âgée, Solange, née en 1904. En 1911, la famille est domicilée au 4, rue Herouart-Rodier (elle n’y habite plus en 1921). Le 23 décembre 1914, Octave Debrie, le père, déclare une adresse au 54, rue du Château-des-Rentiers à Paris 13e. Le 1er janvier 1915, il est rappelé à l’activité militaire, mais en “service auxiliaire”, détaché dans différentes usines ; celle de la Manufacture d’armes de Saint-Étienne à Luce-le-Comtal (?) ; le 6 novembre 1916, à l’usine Schneider et Compagnie au Creusot ; le 10 novembre 1916, il est renvoyé au dépôt des métallurgistes au fort Lamotte après essai insuffisant ; le 29 novembre suivant, à l’usine Peugeot à Sochaux. Le 25 mai 1917, il passe au 47e régiment d’artillerie. Le 18 août, il passe au 7e escadron du C.E.M., 53e compagnie d’ouvriers. Deux jours plus tard, le 20 août, il est admis à l’hôpital complémentaire n° 39, au séminaire de Vesoul, dans la zone des armées. Le 21 janvier 1918, à Villers, il est évacué pour bronchite double et admis à l’H.O.E. de Bussang. Le 28 janvier, il est transféré à l’hôpital Auxiliaire 101 à Remiremont. Le 10 mars, il se voit accorder dix jours de convalescence suivis de dix jours de détente. Le 25 décembre suivant, il est évacué à Montataire pour grippe et bronchite. Le lendemain, il est admis à l’hôpital complémentaire

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