Armand DUVIEU – (45516 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Armand, Hyacinthe, Henri, Duvieu naît le 13 novembre 1902, à Caen (Calvados - 14), chez ses parents, Gaston Duvieu, 36 ans, journalier, et Louise Thouroude, 31 ans, son épouse, domiciliés au 4, rue du Milieu. Le 13 janvier 1922, à Caen, étant mineur, Armand Duvieu se marie avec Armandine Joséphine Angélina Rivière, née le 15 janvier 1896 à Alexain (Mayenne), cuisinière, domiciliée au 27, rue de Falaise à Caen. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 6, rue de la Motte, à Caen. Armand Duvieu est chauffeur de camion à l’entreprise Cauquelin. Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, il est arrêté à son domicile par la police française. Figurant comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement de Moult-Argences (Airan) [1], il est conduit à la maison d’arrêt de Caen, Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, il est conduit au “petit lycée” de Caen où sont rassemblés les otages du Calvados. Le 4 mai au soir, il fait partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandise de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai en soirée. Armand Duvieu est enregistré sous le matricule 5251. La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C,qui semblent avoir souvent servi au regroupement des internés sélectionnés pour la prochaine déportation.L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Entre fin avril et fin juin 1942, Armand

Henri DUVAL – 45519

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Henri, Edmond, Robert, Duval naît le 21 juillet 1898 à Paris 19e, chez ses parents, Gervais Duval, 35 ans, comptable, et Marie Cucu, vingt-neuf ans, son épouse, domiciliés au 40 rue Secrétan. Plus tard, Henri Duval habite avec ses parents dans un immeuble au 11, rue de Flandre (Paris 19e). Il commence à travailler comme ajusteur. Le 16 avril 1917, il est incorporé au 31e régiment d’artillerie de campagne. Le 21 décembre suivant, il passe au 26e R.A.C. Le 9 janvier 1918, il passe au 250e R.A.C., sur le front. Le 1er novembre suivant, il est nommé à l’ordre de son régiment : « jeune téléphoniste plein d’entrain et de bravoure, a rendu les plus grands services au cours des offensives de septembre 1918 en coopérant activement de jour et de nuit au bon fonctionnement du service téléphonique de sa batterie dans des circonstances difficiles ». Il recevra la Médaille de la Victoire. Il a un frère tué à la guerre (non identifié). Le 24 avril 1919, il passe au 49e R.A.C. Le 5 décembre suivant, il passe au 5e régiment du Génie. Le 28 mai 1920, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Au printemps 1922, Henri Duval travaille comme charcutier dans la boutique de la famille Caillette, sur le trottoir en face de son domicile. Le 20 avril 1922 à Paris 19e, Henri Duval se marie avec Lucie Caillette, 18 ans, charcutière, la fille de la maison. Tous deux sont alors domiciliés au 10, rue de Flandre, chez les parents de Lucie, charcutiers. Mais, le 15 mai 1928, le tribunal civil de la Seine prononce

Léon DUTHUIN – (45518 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Léon, Charles, Rossin naît le 21 juillet 1895 à la maternité de l’hôpital Tenon, au 4, rue de la Chine, à Paris 20e, fils de Marie Louise Rossin, 30 ans, journalière, domiciliée au 72, rue de Belleville. Le 10 août suivant, l’enfant est reconnu par Charles Joseph Duthuin, 32 ans, passementier (?), domicilié à la même adresse. Le 12 septembre 1899, une nommée Marie Rossin, âgée de 34 ans, journalière, domiciliée au 16, passage Lucien-Lacroix, décède à l’hôpital Tenon : s’agit-il de sa mère ? Le 16 avril 1904, son père, Charles Joseph Duthuin, épouse Louise Berthe Charpentier, née le 8 janvier 1867 à Paris 12e, couronnière, tous deux étant alors domiciliés au 21, rue Florian (Paris 20e). Pendant un temps, Léon Duthuin habite chez son père, au 8 cité Besson à Paris 20e, et commence à travailler comme grillageur. De la classe 1915, il est à deux ou trois reprises « ajourné à un an pour faiblesse » par le conseil de révision. Le 21 mai 1917, il est « classé service armé » (apte) par la 1re commission de réforme de la Seine. Le 3 septembre suivant, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 89e régiment d’infanterie. Le 5 mai 1918, il passe au 31e RI. Le 25 juillet suivant, il passe au 49e RI. Le 8 février 1919, il passe au 8e RI. Le 13 septembre suivant, il est envoyé en congé illimité de démobilisation, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 8 cité Besson. Entre temps, le 16 ou 17 septembre 1916, son père, Charles Joseph Duthuin, alors infirmier, est décédé

Louis DUSSELIER – 45517

Louis Dusselier © Droits Réservés.Louis, Jules, Dusselier naît le 10 février 1898 à Narcy (Haute-Marne - 52), fils de Léon Claude Dusselier, 44 ans, homme d’équipe, et de Marie Albertine Deschamps, son épouse, 36 ans. Louis a, au moins, une sœur, Léa, née vers 1890, et un frère, Alexandre, né vers 1894. Habitant pendant un temps chez ses parents, dans le quartier de Saut-le-Cerf à Épinal (Vosges), Louis Dusselier commence à travailler comme manœuvre. Le 17 avril 1917, il est mobilisé au 21e bataillon de chasseurs à pied. Le 7 octobre suivant, il rejoint le front au sein des armées du Nord et du Nord-Est (25e compagnie ?). Le 1er juin 1918, il passe au 121e B.C.P. Le 4 juin, son unité participe à la contre-offensive Mangin, réagissant à une grande offensive allemande dans l’Oise. Le 11 juin, à la côte 100 au sud-est de Courcelles, Louis Dusselier est victime d’une intoxication par les gaz de combat (ce jour-là, 9 chasseurs sont tués, 15 sont portés disparus, 69 sont blessés, ainsi que 3 officiers) ; il est évacué sur une ambulance, puis hospitalisé. Le 23 juillet suivant, il rejoint son corps aux armées. Le 12 mars 1919, il passe au 6e régiment de tirailleurs. Le 15 février 1920, il passe au 39e régiment d’infanterie. Le 4 juin suivant, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Il sera pensionné pour les séquelles de son intoxication par les gaz, considérée comme blessure de guerre, « respiration rugueuse s‘accompagnant de râles ronflants et sibilants ». Le 26 juin 1920 à Rozières-sur-Mouzon (88), il épouse Marie Louise Clotilde Hinderschid, née le 27 mars 1901 à Saint-Dizier. Ils auront cinq enfants : Berthe, née en

André DURET – 45515

André Duret en 1939. Droits réservés.André Duret naît le 5 novembre 1916 à la maternité de l’hôpital Beaujon, 208 rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris 8e, fils de Louis Duret, 30 ans, et de Charlotte Lhardy, 29 ans, couturière, son épouse, domiciliés (depuis avril 1913) au 29 rue Poccard à Levallois-Perret [1] (Seine / Hauts-de-Seine). Ils ont déjà un fils, Jacques Louis, né le 13 mars 1915. Lors de la naissance des deux garçons, leur père est absent. Rappelé à l‘activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, Louis Duret avait rejoint le 5e régiment d’artillerie lourde trois jours plus tard. Le 1er novembre 1915, il était passé au 32e régiment d’artillerie de campagne. Le 1er juillet 1917, il doit passer à la 24e section de Commis et ouvriers d’administration, mais ne “rejoint” pas. Le 23 août suivant, il passe au 22e régiment d’artillerie de campagne. Le 2 janvier 1916, il est détaché à l’usine Kelsch et Compagnie à Levallois-Perret. Mais, un an et demi plus tard, le 15 août 1917, ayant demandé à retourner au front, Louis Duret “rentre au dépôt”, avant de rejoindre le 22e R.A.C. Le 14 mars 1919, il est mis en congé de démobilisation. En novembre 1921, la famille vient habiter au 100, rue Perronnet à Levallois-Perret. En 1924, la famille est installée au 13, rue Voltaire à Levallois-Perret. Au moment de son arrestation, André Duret, célibataire, est toujours domicilié chez ses parents. En 1936, André Duret est employé chez Peugeot à Levallois. Son frère Jacques travaille aux PTT à Paris. André Duret devient (chef-)comptable, peut-être à la Compagnie des Messageries Maritimes Vairon (?) sise au 7 rue Mayran, en face du square de Montholon, à Paris 9e. Il

Marcel DURAND – 45514

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Marcel, Alexandre, Durand naît le 23 septembre 1908 à Bellechaume (Yonne - 89), chez ses parents, Jules Eugène Durand, 26 ans,  maréchal-ferrant, puis forgeron, et Émilienne Barde, 26 ans, son épouse. Son père déménage très souvent. Mobilisé dans l’artillerie au cours de la Première Guerre mondiale, celui-ci est envoyé en congé illimité de démobilisation le 3 mars 1919 et se retire dans ses foyers au 20 rue Gambey, à Troyes. Début mai 1921, il déclare habiter à Noyers (89), peut-être chez son propre père…  En avril 1926, il est domicilié rue du Diacre à Bohain (Aisne). Le 22 juin 1935 à Toul (54), Marcel Durand épouse Marie Petitclair. Au moment de son arrestation, il est domicilié à Villerupt (Meurthe-et-Moselle - 54), près de la frontière avec le Luxembourg ; son adresse reste à préciser. Sa profession reste à préciser. Il est probablement arrêté comme otage à la suite du sabotage, dans la nuit du 4 au 5 février 1942, du transformateur électrique de l’usine sidérurgique d’Auboué qui alimente également 17 puits de mine (fer) du bassin de Briey ; action de résistance qui déclenche une vague d’arrestations dans le département (70, dont plusieurs dizaines de futurs “45000”) ; à vérifier… À une date restant à préciser, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, alignés transversalement, les six grands bâtiments du quartier C.Isolés par une clôture de barbelés, ils ont constitué le “camp juif” du 13 décembre 1941 au 6 juillet 1942.Ensuite, ils ont servi au regroupement des détenus pour le prochain convoi en partance.L’enceinte et

Charles DURAND – 45513

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Charles, Jérôme, Louis, René, Durand naît le 1er avril 1902 à Quimperlé (Finistère). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 24, rue de l’Orillon à Paris 11e. Il est marié et père d’une fille. Charles Durand est tourneur sur métaux aux ateliers d’engrenages des usines Citroën, au 51, quai de Grenelle à Paris 15e. Il est membre du Parti communiste. Le 5 septembre 1939, Charles Durand est arrêté par la police française sur son lieu de travail pour avoir distribué des tracts communistes au réfectoire de son usine et tenu des « propos défaitistes » : c’est l’époque du pacte germano-soviétique et de la “drôle de guerre”. Le 16 novembre, le 2e tribunal militaire de Paris le condamne à trois ans de prison et 1000 Francs d’amende. Il est écroué successivement à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e), à l‘établissement pénitentiaire de Fresnes (Seine / Val-de-Marne), puis transféré à la Maison centrale de Poissy (Seine-et-Oise / Yvelines). Au deuxième plan, la Maison centrale de Poissy vers 1916. Carte postale. Collection Mémoire Vive.Le 27 mars 1942, à l’expiration de sa peine, Charles Durand est interné administrativement. Au début du mois de mai 1942, il est détenu au dépôt de la préfecture de police de Paris (sous-sol de la Conciergerie, île de la Cité). Le 5 mai 1942, il fait partie d’un groupe de treize « communistes » conduits à la gare du Nord pour y être remis aux “autorités d’occupation” à la demande de celles-ci et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise ), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et

Georges DUPRESSOIR – (45511 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Georges, Julien, Lumet naît le 17 juillet 1893 à Reuilly, entre Issoudun et Vierzon (Indre, à la limite du Cher), fils de Juliette Lumet, 25 ans, couturière. Bien que ses parents vivent en couple, son père ne le reconnaît pas aussitôt. Ils vont ensuite en région parisienne afin d’y trouver du travail. Le 24 octobre 1896, à Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne), le « garçon naturel » est légitimé par le mariage de sa mère (alors lingère, domiciliée chez son frère Jules Lumet, 31 ans, au 4, rue Moise prolongée à Ivry), avec Jean Baptiste Dupressoir, ébéniste de 27 ans, domicilié à Paris 15e. Élisabeth Dupressoir est alors enceinte de leur deuxième enfant, Léonie, Herminie, Alice, née le 18 août 1897 (décédée le 24/12/1980 à Plaisance, Gers). Elle aura ensuite une autre fille, Georgette, décédée en bas âge. Le 6 juillet 1904, elle donne naissance à Jeanne, Blanche, née à leur domicile du 110, rue du Château à Paris 14e. Élisabeth Dupressoir décède le 13 septembre 1905 à l’hôpital Necker, 151 rue de Sèvres (Paris 14e), âgée de 37 ans. Georges a 13 ans, sa sœur Léonie 8 ans et sa sœur Jeanne 14 mois. Jean Baptiste Dupressoir ne peut garder tous ses enfants auprès de lui : la plus jeune, Jeanne, est placée à l’Assistance publique. Adolescent, Georges Dupressoir est écroué à la colonie correctionnelle de Gaillon (Eure), alors que son père habite au 49, rue Pernety à Paris 14e. Le 20 novembre 1913, Georges Dupressoir est incorporé comme soldat de 2e classe au 79e régiment d’infanterie afin d’accomplir son service militaire. Mais, le 13 mars 1914, la commission spéciale de Nancy le réforme

Robert DUPONT – (45510 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Robert, Marcel, Raoul, Dupont naît le 22 juin 1912 à Dives (Calvados - 14), chez ses parents, Gédéon Eugène Dupont, 36 ans, ouvrier d’usine, et Louise Rochelle Dedde, 31 ans, son épouse, domiciliés rue Sainte-Cécile. Le 18 avril 1936, à Mondeville, Robert Dupont se marie avec Rosalie Marie Durgat. Le 25 août 1936, il est embauché aux Chemins de fer de l’État, réseau de l’Ouest qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1], comme aide-ouvrier ajusteur au dépôt de Caen. Il est domicilié au 31, rue Voltaire à Mondeville, agglomération de Caen (Calvados - 14). ou au 122, rue de Geôle à Caen. En 1941, il devient chauffeur de route à l’arrondissement de Traction de Caen. Communiste, il est secrétaire de la cellule du Dépôt (gare de Caen). Son fils Jacky Robert Jean naît le 10 octobre 1941 à Mondeville. Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, Robert Dupont est arrêté à son domicile par la police française. Inscrit comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du deuxième déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [2], il est conduit à la gendarmerie de Mondeville. Le 4 mai, remis aux autorités d’occupation, il est emmené au “petit lycée” de Caen où sont rassemblés les otages du Calvados. Le soir même, il fait partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandises de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai, en soirée. Robert Dupont y est enregistré sous le matricule 5223.

François DUPONT – 45509

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.François Dupont naît le 11 octobre 1889 à Montluçon (Allier), chez ses parents, Jean Dupont, maréchal-ferrant, 26 ans, et Marie Mathély, son épouse, 28 ans, demeurant rue des Forges. De la classe 1909, il est mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 et blessé à Verdun. Le 28 avril 1919 à Decazeville (Aveyron), il se marie avec Alice Uxé. En juin 1926 à Saint-Denis [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93), il se marie avec Germaine Stennau, née en 1896 dans la Seine. Ils auront trois enfants, âgés de 17, 14 et 9 ans au début de 1941. Gilbert, né en 1923 à Alger, Josiane, née en 1926, dans la Seine, et Lucette Farré, née en 1931 dans la Seine. En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, la famille est domiciliée 8, impasse Mathieu-Gillet à Pierrefitte-sur-Seine (93) [1]. François Dupont est cantonnier (« boueux ») à la ville de Saint-Denis. À une date et pour un motif restant à préciser, il est arrêté. Le 9 novembre 1940, le préfet de police de Paris signe un arrêté ordonnant son internement administratif. François Dupont est conduit le jour-même au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), créé un mois plus tôt dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt afin d’y enfermer des hommes connus de la police pour avoir été militants communistes avant-guerre. Centre de séjour surveillé d’Aincourt. Plan de l’enceinte montrant les points d’impact après le bombardement par un avion anglais dans la nuit du 8 au 9 décembre 1940. Arch. dép. des Yvelines, cote 1W71.Le 25 février 1941, sur le formulaire de « Révision trimestrielle du dossier » de François Dupont, à la rubrique « Avis sur l’éventualité d’une mesure

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