Maurice FROMENT – 46237
Photographié en militaire(accomplissant son service national en 1929 ?). Revue Pagus Orniensis, bulletin périodique de l'association Mémoire du Pays de l'Orne, n° 11, mars 1993, page 21. Maurice Froment naît le 4 janvier 1909 à Auboué (Meurthe-et-Moselle - 54), fils d’Albert Froment, employé des mines (mineur ?), et de Marie Gény. Adulte, Maurice Froment est un homme plutôt grand (1m75). Pendant un temps, il demeure à Moutiers (54). Le 7 novembre 1936 à Auboué, Maurice Froment épouse Marcelle Piacenti. Ils ont une fille, née vers 1939. Au moment de son arrestation, Maurice Froment est domicilié au 66 bis, cité du Tunnel ou au 50 cité de Géranaux à Auboué (54). Auboué. Les Cités du Tunnel. Carte postale non datée. Collection Mémoire Vive. Maurice Froment est manœuvre de mine (de fer) à Auboué. Pendant, un temps, il est employé à la briqueterie de l’usine sidérurgique. Auboué. Vue sur l’usine. Carte postale oblitérée en 1950. Coll. Mémoire Vive. C’est un adhérent du Parti communiste. Sportif, il est adhérent à la section d’Auboué de la Fédération sportive et gymnique de Travail (FSGT), photographié dans un groupe lors d’une fête sportive en 1936. Le 30 novembre 1938, Maurice Froment participe au mouvement national de grève pour la défense des acquis du Front populaire. Il est licencié par la direction de la mine, mais continue à habiter dans la cité ouvrière. Après l’armistice, il sollicite une nouvelle embauche. Comme elle manque d’ouvriers et qu’elle pense que les événements de juin 1940 l’ont “assagi”, la direction accepte de le reprendre. On ne signale ensuite de sa part « qu’un ralentissement dans son travail, qu’il a attribué - comme d’autres du reste - aux restrictions de la nourriture ».