Victor JARDIN – 45684

En juillet 1937…© RATP/Archives définitives. Victor, Auguste, Jardin naît le 9 février 1907 à Créteil [1] (Seine / Val-de-Marne - 94), fils de Victor, Alphonse, Jardin, 29 ans, et d’Augustine Blaisot, 21 ans, son épouse, jardiniers tous les deux, domiciliés au 6, rue de Bône. Début 1923, Victor Jardin commence à travailler comme commis-maraîcher chez ses parents, puis dans une entreprise de Créteil, rue de Marly. Il effectue son service militaire du 13 mai 1927 au 14 avril 1928 au 106e régiment d’infanterie à Mourmelon-le-Grand ou au camp de Chalons (Marne). Après avoir retrouvé son emploi de commis-maraîcher, il devient successivement cycliste pour un journal parisien, motocycliste pour deux sociétés, et enfin chauffeur-livreur pour différentes entreprises, changeant souvent d’employeur (pendant quelques semaines, il est embauché comme aide-paveur dans une entreprise de travaux publics). Le 5 novembre 1931, à Maisons-Alfort [1] (94), Victor Jardin se marie avec Èva Meyrignac, 18 ou 19 ans, couturière ; le couple a un fils, Roland, né le 26 avril 1933. À la mi 1932, la famille emménage au 108, rue de Créteil à Maisons-Alfort. Du 24 mai 1934 au 1er octobre 1935, Victor Jardin est inscrit au bureau de chômage de Maisons-Alfort. Le 12 mai 1935, il est élu conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort sur la liste d’Albert Vassart [2]. L’assemblée municipale le désigne pour être délégué aux élections sénatoriales de 1935. Maisons-Alfort, la mairie. Carte postale oblitérée en février 1940. Coll. Mémoire Vive. Le 11 mai 1937, Victor Jardin entre à la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) [3] comme « receveur autorisé machiniste » affecté au dépôt de Saint-Mandé (94). Il apprend notamment à conduire les autobus modèle Panhard K-63B et K-63B, Renault PN. Après neuf mois de stage, toutes les appréciations professionnelles le concernant sont positives.

Albert JANOS – 46285

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Albert Janos naît le 8 novembre 1894 à Ananjeff (Ukraine). A-t-il la nationalité française ? Au moment de son arrestation, il est domicilié à Saint-Ouen [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93) ; son adresse reste à préciser. À Auschwitz, il donnera une adresse à Bordeaux (un parent ?). À des dates et pour un motif restant à préciser, il est arrêté - à Bordeaux, effectivement, selon Fernand Devaux - puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager) ; il ne passe pas par le centre d’internement de Rouillé… Un angle du camp de Royallieu vu depuis le mirador central dont l’ombre se profile sur le sol.Le renfoncement à droite dans la palissade correspond à l’entrée du Frontstalag 122. Entre fin avril et fin juin 1942, Albert Janos est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Albert Janos est désigné comme otage juif. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Albert Janos est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46285 (aucune photo de détenu de ce

Henri JAMET – (45683 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE… Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Henri, Georges, Jamet naît le 1er juillet 1898 à Campagnolles, village à l’Ouest de Vire (Calvados - 14), chez ses parents, Pierre Jamet, 39 ans, cultivateur, et Adrienne Lelevé, 30 ans, son épouse, domiciliés au hameau de La Renaudière. Pendant un temps Henri Jamet travaille comme cultivateur, habitant à Coulonces, village voisin de Campagnolles, probablement chez ses parents. Le 2 mai 1917, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 36e régiment d’infanterie ; signalé comme plutôt grand : 1m78. Le 30 décembre 1917, il part « aux armées » (en zone de combat). Le 7 juin 1918, il passe au 359e R.I. Le 28 octobre suivant, il passe au 297e R.I. Le 7 février 1919, il passe au 19e escadron du train des équipages militaires. Le 29 mars 1920, il passe au 166e R.I. qui occupe les territoires rhénans en Allemagne. Rapatrié le 6 juin suivant, il est renvoyé dans ses foyers trois jours plus tard, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire à Coulonces. En décembre 1920, il habite au 3, rue au Teintures à Vire (14). Le 18 avril 1921, à Vire, Henri Jamet épouse Julienne, Léontine, Marie. Ils n’ont pas d’enfant. En mai suivant, ils habitent, virage des Monts, à Vaudry (14). En novembre 1923, le couple loge au 74, rue Émile-Chenel, à Vire. En décembre 1931, ils habitent route de Cormelles (?) à Caen. La Cour d’appel de Caen dissous leur mariage par jugement de divorce le 6 novembre 1939. En janvier 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, Henri Jamet est domicilié au 6, rue Beau-Soleil à Caen (14) ; une source indique le 73, rue Caponière… Il

Yves JAHAN – 45682

Yves, Noël, Jahan naît le 30 décembre 1908 à Mont-de-Marsan (Landes), fils de François Jahan, inspecteur des écoles primaires, et de Marie-Louise Delépine, son épouse. Yves Jahan fait ses premières études au lycée de Mont-de-Marsan et ses études supérieures à la Sorbonne à Paris (licence ès Lettres, diplôme d’Études supérieures). Il est alors pensionnaire à la Cité Universitaire, professant des idées anarchistes, selon la police. En 1931, Yves Jahan enseigne comme professeur de Lettres au lycée du Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime). L’année suivante, il est nommé comme titulaire au collège de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). En 1936, il est nommé au collège Augustin Thierry de Blois (Loir-et-Cher). Il demeure alors avenue de Châteaudun. Blois. Les quais de la Loire et le collège (à droite). Carte postale des années 1900. Coll. Mémoire Vive.L’inspecteur d’Académie du Loir-et-Cher le décrit (en 1947) comme « très cultivé, pédagogue né, adoré de ses élèves, d’une valeur exceptionnelle. Il avait la meilleure influence sur les enfants, sans jamais prononcer de punition. ». Secrétaire de la section communiste de Blois, Yves Jahan est désigné comme responsable du Parti communiste pour l’arrondissement de Blois. En octobre 1937, il est le candidat (sans succès) de son parti au Conseil général (canton de Blois-Ouest ). En 1938, il devient le secrétaire départemental du Syndicat des professeurs de collège. La même année, le 30 novembre, il est l’un des quatre professeurs de collège du département (sur 139) qui répondent à l’ordre de grève lancé par la CGT pour défendre les conquêtes sociales du Front populaire. Son activité politique se traduit notamment par des prises de parole lors d’un meeting des Comités antifascistes du Loir-et-Cher en décembre 1937, et lors d’une réunion du mouvement "Paix et Liberté" mettant en cause la responsabilité de l’Angleterre dans la politique de

Charles JACQUET – (45681 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Charles, Victor, Jacquet naît le 2 décembre 1893 à Lyon 2e (Rhône), à l’hospice de la Charité, fils de Jeanne Jacquet, 16 ans, cuisinière, domiciliée rue des Champs (? peu lisible). Pendant un temps, Charles Jacquet est « garçon de culture ». Mobilisé le 5 septembre 1914 comme soldat de 2e classe au 149e régiment d’infanterie, il arrive au corps dix jours plus tard. Le 25 juin 1915, il est nommé soldat de 1ère classe. Le 6 avril 1916, il est cité à l’ordre de son régiment : « Très bon soldat, courageux, méprisant le danger, agent de liaison ayant assuré les communications pendant la période du 1er au 5 avril 1916, sous un violent bombardement ininterrompu. Toujours prêt à marcher dans les circonstances les plus difficiles. Bel exemple pour ses camarades » ; peut-être dans le secteur du fort de Vaux (région de Verdun). Le 26 septembre suivant, il est de nouveau cité : « Agent de liaison, s‘est fait remarquer par son courage et son sang froid au cours de l’attaque du 4 septembre 1916. Est allé chercher sous un feu violent deux soldats blessés et les a ramenés dans nos lignes. Soldat toujours prêt pour les missions dangereuses », peut-être lors de l’assaut français sur Soyécourt (Somme). Il reçoit la Croix de guerre, avec deux étoiles de bronze. La Croix de guerre 1914-1918avec étoile de bronze.© MV Le 28 mai 1917, il est nommé caporal. Un an plus tard, le 29 mai 1918, il est porté disparu : il a été fait prisonnier, probablement lors de l’offensive allemande sur l’Aisne qui bouscule les lignes françaises

René JACKY – (45680 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.René, César, Jacky naît le 13 novembre 1894 au Havre (Seine-Maritime [1]), chez ses parents, Georges Jacky, 30 ans, employé de chemin de fer, lui-même natif du Havre, et Marie Ozenne, 30 ans, domiciliés au 90, rue Demidoff. Pendant un temps, il travaille comme voilier (métier consistant à tailler ou coudre ensemble les laizes des voiles, d'y fixer leurs renforts, ralingues ou garnitures, et à raccommoder ces voiles ; éventuellement dans l’atelier de voilerie d’un arsenal). Le 18 décembre 1914, René Jacky est incorporé au 46e régiment d’infanterie. Le 24 mai 1915, il passe au 282e R.I. Le 25 septembre, il est cité à l’ordre de la brigade : « Employé comme agent de liaison auprès du commandant de compagnie, a toujours fait preuve, d’entrain, de bravoure dans l’accomplissement des missions qui lui ont été confiées dans des circonstances très difficiles ». Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze. La Croix de guerre 1914-1918avec étoile de bronze.© MV Le 1er octobre 1915, René Jacky est nommé caporal. Le 1er juin 1916, il passe au 204e R.I. Le 23 mars 1918, il est fait prisonnier à Chauny (Aisne). Il est interné à Giessen, dans le centre du land de Hesse. Le 21 décembre 1918, il est rapatrié en France. Le 25 janvier 1919, il passe au 129e R.I.  Le 1er mai, il est nommé sergent. Le 23 août 1919 à Paris 11e, alors qu’il est encore sous les drapeaux, René Jacky se marie avec Renée Marcq, née le 18 janvier 1900 à Paris 12e, employée de commerce. Le 9 septembre suivant, il est démobilisé. René et Renée auront deux enfants

Émile ISIDOR – (45679 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Émile Gustave Léon Isidor naît le 30 juin 1907 au Torquesne (Calvados - 14), à l’Ouest de la route Pont-l’Évêque-Lisieux, chez ses parents, Isidor Gustave Léon Émile, 35 ans, journalier, et Célestine Marie Masson, 33 ans, son épouse. Le 3 décembre 1911, sa mère, alors domiciliée à Formentin (14), décède prématurément à l’hôpital de Pont-l’Évêque (14). Le 25 mars 1912, à Drubec (14), son père, âgé de 40 ans, se remarie avec Victorine Adeline Brière, 49 ans, journalière. Il s’installe avec elle dans cette petite commune, route de Bonnebosq. Il y revient après avoir été mobilisé dans l’infanterie territoriale au cours de la Première Guerre mondiale. Mais, au recensement de 1921 - Émile a alors 14 ans -, aucun enfant n’est déclaré au foyer du couple. Début 1931, Émile Isidor est « ouvrier des P.T.T. » (Postes, télégraphes et téléphones) et habite au 64 rue d’Auge à Caen (14). Le 16 janvier de cette année à Caen, âgé lui-même de 23 ans, il épouse Raymonde H., 18 ans, vivant avec ses parents à la même adresse. Ils ont un enfant. Émile Isidor est agent des lignes des PTT. Le 29 juin 1939, le tribunal civil de Caen rend un jugement prononçant le divorce d’avec son épouse, « à la requête et au profit du mari ». Au moment de son arrestation, Émile Isidor est domicilié au 15, rue Saint-Sauveur à Caen (14). Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, il est arrêté à son domicile par la police française. Il figure comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement de Moult-Argences (Airan) [1]. Il est

André INDICTOR – 46284

Droits réservés.Abraham, dit André, Indictor ou Indiktor naît le 17 février 1893, à Nikolaew (Russie). Il obtient la nationalité française. En 1938, il arrive à Caen (Calvados - 14) avec sa famille. Marié, il est père de deux enfants : René et Claudine. Au moment de son arrestation, André Indictor est domicilié au 3, rue de Verdun à Caen. André Indictor est coiffeur aux Galeries Lafayette de Caen, emploi qu’il partage avec son fils René, 17 ans. JPEG - 147.4 koLes Galeries Lafayettes de Caen, au pied de l’immeuble Beauséjour, place Foch, derrière le Monument aux Morts de 1914-1918,et à côté le la Feldkommandantur 723, installée dans l’Hôtel Malherbe. Carte postale. Coll. Mémoire Vive. On ne lui connaît pas d’activités politiques ou syndicales selon son fils René, qui ajoute que son père parlait de nombreuses langues. En mai 1940, le directeur du grand magasin organise l’exode de ses employés et la famille Indiktor se retrouve à Nantes (Loire-Atlantique). Après l’armistice, la famille revient à Caen. En octobre 1940, lors du recensement des Juifs, Abraham Indictor se déclare comme tel, considérant qu’il est connu comme membre de la Défense passive, mais son fils René s’y refuse, raison pour laquelle il sera ignoré des listes de recensement Le 1er mai 1942, André Indictor est arrêté par la police allemande, comme otage juif à la suite du déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [1]. René Indictor peut visiter son père au Petit-Lycée. Il tente de le convaincre, lui et Raphaël Pecker, de tenter une évasion. Le 4 mai, André Indictor fait partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandise de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Ils y arrivent

Camille IMPÉRIAL – 45678

Vers 1933… Collection Lucette Bénézeth. Droits réservés.Camille Impérial naît le 14 janvier 1896 à Paris 14e (75), fils de Philomène Impérial, 21 ans (?), domestique (mère célibataire ?). Placé à l’Assistance publique, il est élevé dans une famille d’accueil à Thésée (Loir-et-Cher - 41), dans la région des cépages de Touraine. Il considère comme sa sœur, Alice Morand, enfant de l’Assistante publique accueillie sous le même toit Vers 1933, tout le monde se retrouve pour la photo : assis au premier rang, Camille, Lucie, Lucette, le père de la famille d’accueil et Alice. Collection Lucette Bénézeth. Droits réservés.De la classe 1916, Camille Impérial est affecté au 173e Régiment d’Infanterie, 3e compagnie. Le 5 janvier 1917, avec son régiment, il est cité à l’ordre de l’Armée ; il a droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre. Le 22 février 1922 à Pouillé - village voisin et limitrophe de Thésée sur la rive sud du Cher -, il se marie avec Lucie Lévy, elle-même enfant de l’Assistante publique. Camille et Lucie sous le pont du Cher, dans les années 1930. Collection Lucette Bénézeth. Droits réservés.Ils auront une fille, Lucette, née le 22 janvier 1932. Camille, Lucie et Lucette, vers 1933. Collection Lucette Bénézeth. Droits réservés.Camille Impérial est maçon et charpentier. Sérieux et travailleur, son métier lui permet d’acquérir quelques arpents de vigne et un terrain, situé route de Tours, à une centaine de mètres de la place de l’église de Thésée, sur lequel il se construit lui-même une maison. Il s’établit comme artisan quelques années avant la guerre. Thésée et le Cher. Carte postale colorisée. Collection Mémoire Vive. Son univers s’organise autour de sa famille, quelques amis, le jardin, la pêche, la chasse et ses

Alexandre HUREL – 45677

Alexandre HurelAlexandre, Élie, Hurel naît le 26 juin 1890 à Paris 10e - 265 faubourg-Saint-Martin (vers la place de Stalingrad) -, fils d’Alexandre, Eugène, Hurel, 21 ans, couvreur-plombier, et de Marguerite Philiberte dite "Berthe" Campmas, 21 ans (née à Lyon le 11 août 1870, fille de François Campmas, ciseleur sur métaux -c'est lui qui a forgé les croix de la basilique de Fourvière ainsi que les grilles de la crypte- et de Marguerite Guillermet), couturière puis lingère, non mariés à l’époque, domiciliés au 11 bis, rue de Nemours. Alexandre Hurel est mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 : Médaille militaire, Croix de guerre et quatre citations. Le 30 octobre (?) 1913 à Lons-le-Saunier (Jura - 39), il se marie avec Jeanne Dominique, née en 1894 à Lons-le-S. Ils ont un enfant, âgé de 27 ans au début de 1941 (…peut-être Lucienne). En 1936, il habite avec son épouse au domicile de ses parents au 18 (ou au 113 ?), rue Brulard à Fresnes [2] (Val-de-Marne - 94). Lui se déclare comme plombier à Paris, entreprise « Clous au soleil » - comme son père -, elle comme chapelière chez Marquet à Paris. Au moment de son arrestation, il sera déclaré comme fondeur (dans quelle entreprise ?). Un de ses derniers employeurs sera pourtant Le Petit écho de la mode, au 3, rue Gasan à Paris 12e. Le 4 juillet 1937, à l’issue d’élections partielles, Alexandre Hurel est élu conseiller municipal de Fresnes sur la liste du Parti communiste, dirigée par Maurice Catinat. Le 11 décembre 193(9 ?), il est également élu au Conseil d’administration de la Caisse des écoles de Fresnes. Le 5 octobre 1939, comme pour la plupart des villes de la “banlieue rouge", le conseil municipal de Fresnes est “suspendu” par décret du président de la République (sur proposition du ministre de l’Intérieur) et remplacé par une

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