André LIORET
Droits réservés. André, Fernand, Émile, Lioret naît le 11 décembre 1922 à Montargis (Loiret - 45), fils d’Abel Fernand Paulin Lioret et de Clémentine Montereau, son épouse. Au moment de son arrestation, célibataire, André Lioret est domicilié chez ses parents, route de Viroy à Amilly (45), où sa mère est déclarée comme « commerçante ». André Lioret est étudiant, mais peut-être travaille-t-il aussi parallèlement comme comptable. C’est un jeune communiste. En septembre 1940, après les débuts de l’Occupation, un délégué du Parti communiste clandestin, Roger Tellier, 45 ans, venu de la capitale mais ayant une résidence à Nogent-sur-Vernisson, 17 km au sud de Montargis, s’adresse à Eugène Saint-Simon, 58 ans, retraité, ancien secrétaire de la cellule locale, afin de relancer l’activité militante dans le Loiret. Puis Georges Loirat, 34 ans, vient de Paris pour s’installer chez Eugène Saint-Simon. Saint-Simon organise chez lui une rencontre entre des délégués parisiens et Émile Cousin, 47 ans, préparateur en pharmacie à Montargis, Jean Roy, 18 ans, dirigeant des Jeunesses communistes, René Mazoyer, 40 ans, ancien conseiller général communiste, et René Allaire, 37 ans, représentant de commerce à Montargis, lequel exprime son désaccord. Ensuite, un rendez-vous réunit Émile Cousin et Pierre Rebière (désigné comme « Rivière ») chez René Allaire. En décembre, une petite réunion présidée par Rebière se tient chez Désiré Marcellot, 44 ans, de Montargis, ancien adhérent du groupe des cheminots. Fin décembre 1940, à l’instigation des délégués parisiens, André Roy organise chez lui, au Gué Perreux, une première réunion de jeunes à laquelle assistent son amie, Josette Thirioux, 16 ans, collégienne de Villemandeur, Pierre Bonnard, 21 ans, mécanicien, « communiste d’avant-guerre », Charles Cousin, 22 ans, fils d’Émile, menuisier, et Paul Chenel, son hôte, alors âgé de 19 ans. Fin