Alfred MARINELLI – 45835

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Alfred, Louis, Marinelli naît le 6 janvier 1903 à Paris 19e, chez ses parents, Augustin Marinelli, 42 ans, et Livia (Lydie) Attilia Casadei (Casedée), 28 ans, tous deux “journaliers”, domiciliés au 139 rue d’Allemagne. Le 23 mai 1908, lors de leur mariage dans cette mairie, le couple légitime six enfants : Jole Afra Eleonora, née le 10 juillet 1891 à Mercato Saraceno, en Emilie-Romagne (Italie), Fedari Ramadesio, né à le 24 septembre 1896 à Rome, Casadei Candida, née le 30 août 1900 à Mercato Saraceno, Angèle Rosine, née le 6 janvier 1903 à Paris 19e, Alfred, et Georges, né le 8 septembre précédent (1908). Pendant un temps, Alfred Marinelli habite chez ses parents dans un immeuble au 41, rue de Nantes à Paris 19e (entre le canal de l’Ourcq et l’avenue de Flandre, quartier du Pont de Flandre), et commence à travailler comme tôlier. Le 8 avril 1923, son père Augustin décède au domicile familial, âgé de 63 ans. Un mois plus tard, le 12 mai 1923, l’armée incorpore Alfred Marinelli au 5e bataillon d’ouvriers d’artillerie (B.O.A.) afin d’y accomplir son service militaire. Le 1er janvier 1924, il passe au 8e B.O.A. Le 7 novembre suivant, il est envoyé en congé de démobilisation, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Au printemps 1931, Alfred Marinelli habite seul avec sa mère au 41 rue de Nantes. Le 24 juin 1933, à Paris 18e, il se marie avec Germaine Louise Gay, 17 ans, née le 3 juillet 1915 à Paris 10e, vendeuse, habitant jusque-là chez ses parents, Louis Gay et Marie

Pierre MARIN – (45833 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.Pierre Marin naît le 16 février 1902 à Paris 6e, fils de Léontine Marin, 30 ans, sans profession, domiciliée au 76, rue de Rennes, et de « père non dénommé ». Le 28 mars 1925 à Sèvres (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine), Pierre Marin se marie avec Yvonne Pennetier. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 1, rue Ledion, ou au 117, rue Didot, à Paris 14e, À cette dernière adresse - s’il n’y a pas confusion sur la personne (homonymie) - , il vit en ménage avec mademoiselle Berthe H. depuis 1929. Il est sculpteur. C’est un membre du Parti communiste. À des dates restant à préciser, il est arrêté, jugé et condamné à six mois de prison pour infraction au décret du 26 septembre1939 (« reconstitution de ligue dissoute »). Pendant un temps, il est écroué à la Maison centrale de Poissy (Seine-et-Oise / Yvelines ). Au deuxième plan, la Maison centrale de Poissy vers 1916. Carte postale. Collection Mémoire Vive.À l’expiration de sa peine, étant considéré comme un « meneur particulièrement actif », il n’est pas libéré. Le 8 juillet 1941, le préfet de police signe l’arrêté ordonnant son internement administratif et il reste détenu dans la prison sous ce statut. Le 28 novembre 1941, Pierre Marin fait partie d’un groupe de neuf internés de Poissy transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers (Vienne). Parmi eux, quatre autres futurs “45000” : Alfred Chapat, Raymond Langlois, Marcel Nouvian et Eugène Thédé. Le 22 mai 1942, Pierre Marin fait partie d’un groupe de 156 internés - dont 125 seront déportés avec lui - remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand

Georges MARIN – 45834

En 1939… Droits réservés.Georges, Jules, Édouard, Marin naît le 13 février 1921 à Paris 10e, fils de Jean Marin et de Suzanne Georget ; son père est infirmier de nuit à l’hôpital Saint-Antoine, Paris 12e. Pendant son enfance, il habite chez ses parents au 43, rue Albert-De-Mun à Saint-Maur-des-Fossés [1] (Seine / Val-de-Marne - 94) ; son père fait tous les jours à vélo le trajet jusqu’à son lieu de travail. Puis, à 16 ans, Georges Marin quitte le domicile familial trop exigu pour aller habiter à Chennevières-sur-Marne (commune mitoyenne, de l’autre côté de la rivière). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 22, rue d’Orsel à Paris 18e ou au 14, rue des Vertus à Paris 10e. Il est célibataire. Il est apprenti coiffeur. Le 1er ou 2 septembre 1939, Georges Marin est arrêté sur une plage de Bonneuil-sur-Marne (94) par les services du commissariat de circonscription de Saint-Maur pour distribution de tracts communistes faisant référence à l’U.R.S.S. Il est inculpé d’infraction au décret du 24 juin 1939, interdisant « la distribution, la mise en vente, l'exposition aux regards du public et la détention en vue de la distribution, de la vente ou de l'exposition, dans un but de propagande, de tracts, bulletins et papillons d'origine ou d'inspiration étrangère, de nature à nuire à l'intérêt national ». Le 11 septembre, la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamne à un an d’emprisonnement avec sursis : il est libéré le jour même. Mais, le 6 juillet 1940, il est arrêté pour un délit de droit commun et écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le 12 novembre suivant, la 14e chambre du tribunal correctionnel le condamne à

Auguste MARIE – (45832 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Auguste MARIE naît le 27 avril 1903 à Cherbourg (Manche), fils d’Eugène Marie et de Louise Escolivet. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 13, rue Bigard à Équeurdreville [1], à l’ouest de l’agglomération de Cherbourg. Marié à Léontine Aubry, il est père de cinq enfants. Métallurgiste, Auguste Marie est chaudronnier à l’Arsenal de Cherbourg. Cherbourg. Le port militaire et les ateliers des forges de l’Arsenal dans les années 1900.Carte Postale. Coll. Mémoire Vive. Connu comme militant communiste, il est révoqué après le pacte germano-soviétique. Arrêté le 4 octobre 1941, Auguste Marie est détenu à la prison maritime de Cherbourg, puis transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag122 - Polizeihaftlager). Le camp vu depuis le mirador central.Les “politiques français” étaient dans le secteur constitué par la ligne de bâtiments de gauche (“camp communiste”)Photo Hutin, Compiègne, carte postale. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Auguste

Alphonse MARIE – (45831 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Alphonse, Jules, Auguste, Marie naît le 24 novembre 1889 à Maisy (Calvados - 14), chez ses parents, Jules Gustave Marie, 26 ans, maçon, et Eugénie Vallery, 20 ans, son épouse, journalière. Le 4 février 1892, naît son frère Albert. En 1896, tous quatre sont réunis au Hameau Poix, à Grandcamp-les-Bains (14). Le 7 août 1899, à sept heures du soir, Eugénie Marie, la mère de famille, décède prématurément au domicile familial, à Grandcamp-les-Bains, âgée de 29 ans (parmi les témoins déclarant le décès à l’état civil, le beau-frère de la défunte, Jacques Marie, 29 ans). Alphonse n’a que 10 ans. Le 24 juillet 1903 à Trévières (14), son père se remarie avec Adolphine Souflant, 35 ans, elle-même veuve. Ce couple recomposé a bientôt un enfant : Marcel Alfred Désiré, né le 8 février 1904 à Trévières, demi-frère d’Alphonse et Albert. En 1906, ils habiteront au quartier du Haut-Bosc et de la Vacquerie ; sans Albert ni Alphonse (âgé de 17 ans). Pendant un temps, Alphonse Marie habite à La Cambe (14) et travaille comme jardinier. Le 9 mai 1910, à la mairie de Caen, il contracte un engagement militaire pour trois ans et rejoint le 1er régiment de marche de zouaves à Alger. Du 30 avril 1911 au 4 avril 1913, il est en opérations au Maroc. Le 9 octobre 1911, il est nommé clairon. Par le décret du 15 mai 1912, il obtient la médaille du Maroc. Le 9 mai 1913, il passe dans la réserve de l’armée active, au 11e bataillon de zouaves, titulaire d’un certificat de

Jean MARETHEUX – 45830

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Jean, Louis, Joseph, Maretheux naît le 13 février 1896 à la Gâterie, commune de Mézières-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine), fils de Pierre Maretheux, 41 ans, cultivateur, et de Jeanne-Marie Beaudoin, son épouse, 36 ans, « même profession que lui ». La famille compte déjà quatre enfants : Pierre, 8 ans, Joseph, 6 ans, Jules, 4 ans, et Marie, 2 ans et demi. Pendant un temps, Jean Marétheux travaille comme comptable, habitant à Paris. Le 11 avril 1915, il est incorporé comme soldat de 2e classe à la 31e compagnie de dépôt du 2e régiment d’infanterie afin d’y accomplir son service militaire. Le 15 septembre suivant, il passe à la 25e compagnie de dépôt. Le 5 décembre 1915, il passe au 47e R.I. (9e bataillon, 34e compagnie) qui part « aux armées ». Le 11 juin 1916, il est affecté à la 4e compagnie. Le 1er avril 1918, il passe au 8e régiment du Génie, détachement télégraphique de la 20e division d’infanterie. Deux jours plus tard, le 3 avril, dans le secteur des Chambrettes, alors qu’il est en mission de réparation de lignes téléphoniques, il est blessé au poignet gauche par un éclat d’obus. Le 14 avril, il entre à l’hôpital temporaire de Blanveux (Blairveux). Il en sort le 11 mai, avec une permission de dix jours. Le 19 novembre, il est cité à l’ordre du régiment et reçoit la Croix de guerre avec étoile d’argent. Le 1er janvier 1919, il passe à la 6e compagnie, dans la 4e armée. Le 5 janvier, il est dirigé sur le dépôt du 8e Génie. Le 31 janvier,

Roger MARCHAND – (45829 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Roger Marchand naît le 2 octobre 1901 à Paris 10e, fils de Georges Marchand, 21 ans, ciseleur, et d’Augustine Gillet, 22 ans, émailleuse, domiciliés 28, rue des Envierges, sur les hauteurs de Belleville (Paris 20e). Ses parents emménagent ensuite - peut-être dès le printemps 1902 - à Gennevilliers [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92) où ils se marient le 28 juillet 1917. Vers 1920, ils habitent au 22, rue des Collines, où semblent avoir vécu antérieurement d’autres membres de la famille. Le jeune Roger Marchand commence à travailler comme chaudronnier en cuivre. Le 11 avril 1921, il est incorporé comme soldat de 2e classe à la 15e section d’ouvriers d’aviation afin d’y débuter son service militaire. Le 18 avril, il passe à la 12e SOA. Le 30 mai 1923, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de “bonne conduite”. Roger Marchand est métallurgiste, chaudronnier-rectifieur aux usines Chausson d’Asnières (92), fabrique de radiateurs pour automobiles, où travaille également Pierre Graindorge. Communiste depuis 1925, Roger Marchand est responsable du syndicat CGT dans son entreprise, où il dirige de nombreuses grèves. Fin 1929, il vit maritalement avec Élisabeth Honorine Maury, née le 14 février 1895 à Levallois-Perret, journalière en usine, divorcée depuis juin 1925 et mère de Georges (Piette), né de ce premier mariage. Ils habitent chez la mère de Roger, rue des Collines à Gennevilliers. Le 25 octobre 1930, à la mairie de cette commune, le couple se marie (ils n’auront pas d’enfant ensemble). Élisabeth Marchand est membre de la section de Gennevilliers de l’Union fraternelle des femmes

Henri MARCHAND – 45828

Droits réservés.Henri, Lucien, Marchand, né le 22 mars 1899 aux Lilas [1] (Seine-Saint-Denis - 93), fils de Lucien Marchand, polisseur, et de Berthe Héron. Il a - au moins - une sœur : Léone. Après la Première Guerre mondiale et jusqu’à son arrestation, il est domicilié au 78, rue de la Folie-Regnault à Paris 11e. À une date restant à préciser, il épouse Marie Robin, née le 2 septembre 1901 à Roanne (Loire) d’avec qui il se séparera en juin 1940. Il a une fille. Du 12 février 1935 au 6 novembre 1941, Henri Marchand est ouvrier spécialisé fraiseur aux usines Renault de Boulogne-Billancourt, bien noté par ses employeurs. En septembre 1941, la police allemande reçoit une lettre présentant Henri Marchand comme se livrant à la propagande communiste clandestine. Le 22 septembre, vers 11 heures, alors qu’il est à son travail, des policiers allemand  se présentent à son domicile pour y effectuer une perquisition qui reste sans résultat. Revanant en soirée, ils l’emmènent à fin d’enquête. Cinq jours plus tard, le 27 septembre, ils le relâchent en lui disant qu’il ne sera plus inquiété. Le 6 novembre, Henri Marchand est arrêté par les services de la direction des renseignements généraux au motif qu’il participerait à l’activité communiste clandestine « en se livrant surtout à la propagande verbale ». Le même jour le préfet de police de Paris signe un arrêté ordonnant son internement administratif en application du décret du 18 novembre 1939 ; il est conduit au dépôt de la préfecture de police (sous-sol de la Conciergerie, île de la Cité). Le 10 novembre 1941, Henri Marchand fait partie d’un groupe de 58 militants communistes transféré au « centre de séjour surveillé » (CSS) de Rouillé,

Maurice MARCHAL – 46250

Maurice, Xavier, Marchal naît le 18 février 1921 à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), fils de Julien Maurice Marchal, 25 ans, et d’Anne Kereller, 19 ans, mariés trois mois et demi plus tôt. Rapidement, la petite famille s’installe au lieu dit Le Faing, à Sainte-Marguerite, commune limitrophe de Saint-Dié ; Julien Maurice Marchal est alors tréfileur chez Delaeter (?). Puis naissent deux autres fils, Marcel, en 1924, et Irénée, en 1932. En 1924, Julien Maurice Marchal est devenu électricien à la Compagnie Lorraine d’Électricité [1] (au poste de distribution de Saint-Dié ?). Anna, son épouse, est devenue à son tour tréfileuse chez Delaeter. Ils logent alors un maçon comme pensionnaire. Au printemps 1926, ils ont déménagé pour le lieu dit Pré Navet, toujours à Sainte-Marguerite. En 1936, Maurice Marchal est apprenti chez Cuny (?). Au moment de son arrestation, célibataire, il habite encore chez ses parents. Il est typographe, travaillant à Saint-Dié. Le 25 août 1940, Saint-Dié et les communes alentour sont occupées par l’armée allemande et font partie, avec l’ensemble de la Lorraine, de la zone planifiée en recolonisation allemande à terme. (Wikipedia) Maurice Marchal imprime clandestinement des tracts pour la résistance locale de Saint-Dié. Parallèlement, avec son père et son frère Marcel, il récupère dans la forêt voisine des armes abandonnées par les soldats français en déroute lors de la débâcle de mai-juin 1940. Ils en cachent une partie à leur domicile et alimentent également un dépôt d’armes à l’usine de la Compagnie Lorraine d’électricité à Saint-Dié, quai de la Meurthe, son père faisant partie du groupe de résistance formé à l’usine sous les ordres de Jules Jeandel. Le 12 ou 26 février 1941, à la suite d’une filature de la police française ou d’une dénonciation, il

René MAQUENHEN – 45826

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. René Maquenhen naît le 3 décembre 1909 à Longroy (Seine-Maritime - 76), chez ses parents, Raoul Maquehen, 34 ans, ouvrier tourneur en cuivre, et Francia Baudelin, son épouse, 31 ans, domiciliés au hameau du Moulin à Raines. Les témoins pour la déclaration à l’état civil sont un ouvrier zingueur et un ouvrier tourneur en cuivre. Le 5 octobre 1915, son père, mobilisé au 14e bataillon d’infanterie, est « tué à l’ennemi » à Calonne-Ricouart (Pas-de-Calais). Le 28 août 1919, le Tribunal civil d’Abbeville déclare René Maquenhen comme Pupille de la Nation. Le 6 septembre 1930, à Longroy, il se marie avec Bernadette Couillet (?) Au moment de son arrestation, il est domicilié dans la cité nouvelle à Oust-Marest (Somme - 80). Il est cheminot, aide-ouvrier, tourneur au dépôt SNCF du Tréport. Le 23 octobre 1941, René Maquenhen est arrêté comme otage communiste par la Feldgendarmerie, assistée de gendarmes français réquisitionnés. Ils sont vingt-six hommes de l’arrondissement conduits à la Maison d’arrêt d’Abbeville où ils passent la nuit dans un atelier gardé par des sentinelles allemandes. Le lendemain, ils sont trente-huit du département à être internés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager) ; René Maquenhen y est enregistré sous le matricule 2121. La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”, désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”. À l’arrière plan, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp. Carte postale. Collection Mémoire Vive. Le 19 novembre 1941, le préfet de la Somme demande au commandant de la Feldkommandantur 580 d’Amiens la libération de dix-neuf détenus de son

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