Jankiel (dit Jacques) ROTSZTAJN – 46307

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Jankiel (dit Jacques) Rotsztajn naît le 30 juillet 1894 à Varsovie (Pologne). Il arrive en France avec sa famille entre les années 1920 et 1926. Leur nom est parfois orthographié « Rotsztein ». Le 4 décembre 1928, il est naturalisé français par décret. En 1929, la famille est domiciliée au 16, rue Faie-Félix à Vincennes [1] (Seine / Val-de-Marne). Il y habite avec son épouse, Régine (Régina), née Forover en 1897 à Varsovie, d’abord brodeuse puis « sans profession », et leurs (?) deux enfants : Adolphe, né en 1920 à Bruxelles (Belgique), et Lucienne, née le 11 janvier 1926 à Paris 10e. Jacques Rotsztajn est maroquinier (« patron »). Avant guerre, il est membre d’une cellule du Parti communiste qui se réuni au café René, au 53, rue Diderot. Sous l’occupation, il est « signalé » par les services du commissariat de la circonscription de Vincennes comme un « élément particulièrement actif de la propagande communiste clandestine ». Le 27 juin 1941, vers 6 heures du matin, Jankiel Rotsztajn est appréhendé à son domicile par des inspecteurs du commissariat de Vincennes Le préfet de police a signé l’arrêté ordonnant son internement administratif « en application du décret du 18 novembre 1939 ». Mais, en réalité, il est pris dans le cadre d’une vaste opération menée en concertation avec l’occupant. En effet, pendant quelques jours, plusieurs dizaines de militants de Paris et de la “petite couronne” arrêtés dans les mêmes conditions sont aussitôt conduits dans la cour de l’Hôtel (de) Matignon [2], alors désigné comme siège de la Geheime Feldpolizei (GFP), pour y être “mis à la disposition

Ernest ROSSIGNOL – 46071

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. .Ernest, Frédéric, Rossignol naît le 25 décembre 1910 au village d’Essart-le-Vicomte (Marne), fils de Camille Rossignol, 31 ans, charretier chez un propriétaire agricole, et de Marie Pingot, son épouse, 29 ans, dans une famille qui compte déjà trois enfants. Pendant un temps, Ernest Rossignol habite au 50, boulevard Gambetta à Issy-les-Moulineaux [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92). Le 30 juin 1934, il épouse Anne Marie Sefrin (?), née le 15 novembre 1904 à Contwig (Palatinat). Ils ont deux enfants : Marie Jeanne, née le 25 novembre 1929, et Guy Ernest, né le 18 juin 1931. Ernest Rossignol est rectifieur ou mécanicien. Le 27 avril 1936, il est embauché à l’usine de la Société des Moteurs Gnome et Rhône (SMGR), sise au 70, boulevard Kellerman (Paris 13e). L’usine Gnome et Rhône du boulevard Kellerman (Paris 13e).Carte postale colorisée des années 1920. De 1936 à 1937, il est adhère à la cellule Victor-Hugo du Parti communiste, sur une sollicitation des camarades de son atelier, mais ne participe pas aux réunions de cellule, aux fêtes et aux manifestations. Membre d’une société de pêche, c’est à ce loisir qu’il consacre ses dimanches en famille. À partir du 1er juillet 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, Ernest Rossignol est domicilié au 26, allée Hoche à Issy-les-Moulineaux. Dans le voisinage, il n’attire pas |’attention au point de vue politique. Pendant les « hostilités », il est “affecté spécial” dans son entreprise, qui produit pour la Défense nationale. Le 30 juin 1940, date de la fermeture de l’usine pour cause d’occupation militaire, Ernest

Albert ROSSÉ – 46070

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Albert, Gustave, Rossé naît le 5 août 1919 à Paris 18e (75), fils d’Albert Louis, Rossé, né le 10 mars 1880 à Blois (Loir-et-Cher) et de Suzanne Chareton, née Smeets, veuve de guerre. Née le 27 mai 1889 dans le 18e, elle s’était mariée à la mairie de cet arrondissement le 7 novembre 1908 avec Paul François Chareton, né le 28 mars 1885 à Lyon 3e. Mobilisé comme soldat de 2e classe au 269e régiment d’infanterie, celui-ci a été tué « à l’ennemi » le 2 octobre 1914 à Izelles (Pas-de-Calais) ; il est déclaré décédé par jugement du tribunal civil de la Seine le 16 janvier 1920. Albert Rossé a deux frères plus âgés et deux sœurs plus jeunes. Vers 1926, sa mère emménage au 33, rue de Verdun à Rosny-sous-Bois [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93), dans un pavillon dont elle est propriétaire grâce à la loi Loucheur.Au moment de son arrestation, Albert Rossé fils habite chez elle ; peut-être après avoir logé à Champigny-sur-Marne (Seine / Val-de-Marne). Ses deux sœurs vivent avec eux. Du 19 mai 1936 au 7 juin 1938, il est employé comme ouvrier spécialisé (mécanicien ?) par la Maison Hersot, garnitures de freins, sise au 38, rue de Noisy, à Rosny. La police française, qui le désigne comme un militant actif du Parti communiste, remarque son activité pendant les grèves successives du personnel de cet établissement dans les années 1936 et 1937, alors qu’il assure « la liaison entre les grévistes occupants et les éléments extérieurs », la direction de de la

Lucien ROSIER – (46069 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINEAuschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Lucien Rosier naît le 15 mars 1924 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire - 71), fils de Marthe Rosier. Au moment de son arrestation, il est domicilié à Chalon-sur-Saône ; son adresse reste à préciser. Il est manœuvre. Le 26 février 1942, il est arrêté à la suite d’un attentat contre l’hôpital allemand de Chalon-sur-Saône (voir Pierre Vendroux). Avec un statut restant à préciser, il est écroué à la Maison d’arrêt de Beaune, probablement en secteur allemand. Le 25 mai, avec Pierre Vendroux, il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, Lucien Rosier est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Marny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. Cliché M.V.Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet, Lucien Rosier est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46069, selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule - un jeune homme - a été retrouvée, mais n’a pu

Emmanuel ROSENBLATT – 46306

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Emmanuel Rosenblatt naît le 18 mars 1913 à Dorohoi (Roumanie). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 4, place Saint-Sauveur à Caen (Calvados). Emmanuel Rosenblatt est ingénieur chimiste. Le 27 février 1942, son nom figure sur une liste de 34 Juifs domiciliés dans la région du Calvados et de la Manche transmise par le SS-Hauptsturmführer Müller au SS-Obersturmführer Dannecker, à Paris. La note accompagnant cette liste précise qu’il est prévu d'arrêter 100 hommes juifs âgés entre 18 et 65 ans aux alentours de Caen afin de les interner, sans que la date d'arrestation ni le camp d'internement ne soient mentionnés. Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, Emmanuel Rosenblatt est arrêté à son domicile par la police française : il figure comme Juif sur une liste d’arrestations demandées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement de Moult-Argences (Airan) [1]. Le soir, il est conduit à la Maison centrale de la Maladrerie à Caen. Caen, la maison centrale de la Maladrerie dans les années 1900.Carte postale, collection Mémoire Vive. Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, il est emmené au “petit lycée” où sont rassemblés les otages du Calvados et où ils passent la nuit. Le 4 mai, il est relâché. Puis est arrêté de nouveau le 8, probablement par la police allemande. Il est rapidement transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C,qui semblent avoir souvent servi au regroupement des internés sélectionnés pour la

Jean ROMANET – 46068

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,Oświęcim, Pologne.Coll. Mémoire Vive. Droits réservés. Jean Armand Louis Léon Romanet naît le 23 février 1905 à Paris 4e, chez ses parents, Léonard Romanet, 36 ans, facteur des Postes, et Marie Louise Duprat, 27 ans, son épouse, domiciliés au 17 rue de Jouy ; tous deux seront décédés au moment de son arrestation. De la classe 1925 et du 2e bureau de recrutement de la Seine, il effectue son service militaire au 25e régiment du Train des équipage (transport automobile). Jean Romanet commence à travailler comme serrurier. Pendant un temps, il habite au 4, rue Sauval à Paris 1er, près des Halles. Au cours de la guerre d’Espagne, il s’engage dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini. Jean Romanet franchit seul la frontière le 29 novembre 1936. Il est affecté à la 14e brigade. Il est blessé le 20 février 1937. Il est resté en Espagne pendant deux ans. Insigne de l’Association des volontairespour l’Espagne républicaine,ayant appartenu à Christophe Le Meur.Produit entre la mi-1938 et la mi-1939.Coll. André Le Breton. Au retour, il est hébergé par Eugène Baudoin, domicilié au 1, rue du chemin de fer à Villiers-sur-Marne [1] (Seine-et-Oise / Val-de-Marne). Jean Romanet vit alors de subsides du Comité d’aide aux Anciens combattants d’Espagne. Pendant une période restant à préciser, il travaille comme chauffeur pour la Centrale Sanitaire Internationale (?). Mobilisé dès le 3 septembre 1939 comme 2e classe à la 772e compagnie auto du 19e régiment du train, il est affecté comme conducteur à l’ACL 222 (ambulance chirurgicale légère… ou lourde) du Corps d’Armée colonial, engagée du 19 septembre jusqu’à la fin des

Henri ROLLAND – 46067

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Henri, Joseph, Marie, Rolland naît le 18 décembre 1922 à Paris 11e, fils de Joseph Marie Rolland, 22 ans, et d’Agnès Kerguen. Le 30 janvier 1918 à Lorient (Morbihan), son père s’était engagé volontairement pour trois ans comme apprenti-marin au 3e dépôt des équipages de la Flotte. Le 21 septembre, il passait matelot de 2e classe-gabier, navigant sur les croiseurs cuirassés Le Gueydon et Le Montcalm, puis sur l’aviso Le Duperré. Le 30 janvier 1921, renvoyé dans ses foyers, il se retirait chez ses parents, au lieu-dit Kernantec à Baud (Morbihan). En décembre 1923, la famille habite au 5, passage Courtois à Paris 11e. En février 1925, elle a déménagé au 25 rue du Four, à Saint-Maur (Seine / Val-de-Marne). En septembre 1930, elle loge au 3, rue des Braves, à Montreuil-sous-Bois (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). En juillet 1935, elle demeure au 101, rue Fontaine à Fontenay-sous-Bois (93). À partir de 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, Henri Rolland continue à habiter chez ses parents au 78, rue des Amandiers à Paris 20e, vers la rue Élisa-Borey. Il est célibataire (il a 18 ans…). Henri Rolland travaille comme jardinier. Le 1er décembre 1937, âgé de 15 ans, il est appréhendé pour un vol de bicyclette, puis envoyé en “maison de redressement”. Un an plus tard, il est rendu à ses parents à leur demande et ne se fait plus ensuite remarquer par la police. À partir de janvier 1941, il travaille à Étampes (Seine-et-Oise / Essonne), pour le compte des autorités allemandes, probablement comme  manœuvre. Il est membre des Jeunesses communistes. Le 28 juin 1941, il est arrêté par des

Robert ROINÉ – (46066 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz, le 8 juillet 1942 Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés Robert, Victor, Jean, Roiné naît le 12 janvier 1906 à Dinard (Ille-et-Vilaine), chez ses parents, Louis Roiné, 22 ans, électricien, et Victoria Laforge, 22 ans, domiciliés au lieu dit Saint-Alexandre. En 1930, Robert Roiné habite au 22, rue de la Gaffe au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76), débouchant sur le quai de Southampton, près de la Grande Douane, et travaille alors comme navigateur. Le 14 novembre 1930 au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76), Robert Roiné se marie avec Julienne Renée Auberville, née le 19 avril 1912 dans cette ville. Il devient ouvrier métallurgiste. Au moment de son arrestation, il est domicilié au Plessis-Brion, au sud de Tourotte (Oise), sur la rive droite de la rivière ; à moins que ce soit l’endroit où se réfugie ensuite sa compagne. À des dates et pour un motif restant à préciser, il est arrêté puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne [2] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 -Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,installés sur une voie de la gare de

Édouard, André, ROGUET – (46065 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Édouard, André, Louis, Roguet naît le 2 août 1891 à Romorantin (Loir-et-Cher - 41), chez ses parents, Édouard Roguet, 25 ans, ouvrier (tisseur en drap) aux Tissages Normant et libre penseur, et de Marie-Louise Feuillet, 25 ans, confectionneuse, son épouse. Les témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil sont deux sabotiers. André Roguet est élève du collège (?) de Romorantin puis, après avoir obtenu son Certificat d’études, travaille comme rattacheur à la même usine que son père (textile ; chez Normant ?) ; il se déclare également comme cardeur en laine. À dix-huit ans, il part travailler à Paris où il devient ouvrier paveur, habitant dans le 18e arrondissement. Il adhère au Parti socialiste ainsi qu’à la CGT. D’abord classé comme soutien indispensable de famille fin août 1912, André Roguet est incorporé comme soldat de 2e classe au  113e régiment d’infanterie afin d’y accomplir son service militaire. Le 9 novembre 1913, il est nommé soldat de 1ère classe. Le décret de mobilisation générale est promulgué le 1er août 1914. Le 5 août le 113e R.I. part « en campagne ». Le 14 septembre, André Roguet est évacué. Le 22 janvier 1915, il repart au front. Un mois plus tard, le 22 février, en forêt d’Argonne (entre Ardennes, Marne et Meuse) - dans le ravin des Meurissons ? -, il est porté disparu. Fait prisonnier, il est interné à Giessen, en Allemagne. Le 29 décembre 1918, il est rapatrié. Le 14 février 1919, il passe à la 5e section de commis et ouvrier d’administration (C.O.A.). Le 16 août suivant, il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire à Romorantin, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 26 avril 1919, à

René ROBIN – 46064

Ville d’Ivry-sur-Seine, archives communales.René, Émile, ROBIN naît le 18 août 1899 à Paris 12e, fils de Jules Robin, 36 ans, vannier, et de Julie Bertrand, son épouse, 35 ans, domiciliés au 9, rue Sepeu (?). Pendant un temps, René Robin habite chez ses parents passage Stinville à Paris 6e. Il commence à travailler comme ajusteur mécanicien. Le 15 avril 1918, il est mobilisé comme soldat de 2e classe au 20e bataillon de chasseurs. Le 28 janvier 1919, il passe au 20e escadron du train. Le 12 septembre 1920, il passe à la section de marche d’infanterie et part au Maroc en guerre. Il est rapatrié le 6 février 1921. Le 29 mars suivant, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite. En 1921 ou 1922, il adhère au Parti communiste. Militant, il vend L’Humanité, assiste aux réunions de cellule, aux conférences politiques, aux fêtes artistiques ou sportives organisées par le PC. Le 23 décembre 1922, à la mairie du 12e arrondissement de Paris, il épouse Lucienne Pesle, née le 5 avril 1901 à Choisy-le-Roi [1], laquelle se déclare confectionneuse. Ils n’auront pas d’enfant.Le couple s’installe dans le logement du père de Lucienne, qui habite alors au 51, passage Montgallet (Paris 13e). En 1926, Lucienne est membre de la cellule n° 1143 du 3e rayon de la région parisienne du Parti communiste.Le 20 décembre 1927, René Robin fait l’objet d’un courrier de la police judiciaire le désignant comme suspect en notifiant qu’il est en relation avec Enrico Lundi, dit « Oreste » (?). Le 28 janvier suivant (1928), René Robin fait l’objet d’un rapport des Renseignements généraux de la préfecture de police (RG) indiquant qu’il est membre de l’Union syndicale des travailleurs de la Métallurgie, voiture-aviation et maréchalerie de la

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