Rose dite »Rosette », BLANC – 31652
Photo anthropométrique prise le 17 mars 1942, jour de son arrestation, par le service de l’identité judiciaire. © Archives de la Préfecture de Police (APP). Paris.Rose, “Rosette”, Blanc naît le 24 septembre 1919 à Elne (Pyrénées-Orientales - 66), dernière d’une famille de huit enfants. Ses parents sont de petits cultivateurs. Elne, vue aérienne. Carte postale oblitérée en 1955. Collection Mémoire Vive.Rosette quitte l’école communale après le certificat d’études, puis est placée dans une ferme des environs. À dix-huit ans, elle quitte le Roussillon pour venir à Paris. Dans un premier temps, elle trouve une place comme employée de maison. Mais, grâce à l’aide d’un oncle, elle apprend la sténodactylo à l’école Pigier. La militante des jeunesses communiste et de l’UJFF Deux de ses frères ont adhéré à la Jeunesse communiste. Elle y adhère également. Pendant la guerre d’Espagne, elle milite dans les Pyrénées-Orientales où elle s’occupe de l’aide aux républicains espagnols. En 1937, elle forme la section de l’Union des jeunes filles de France de Perpignan. Elle est devenue une militante chevronnée. La Résistance Dès 1940, elle rentre dans l’organisation clandestine du parti communiste. Elle habite Paris, sous le nom d’Amélie Garrigue. L’arrestation dans l’affaire « Pican-Cadras » Au début de mars 1942, elle est arrêtée à Paris, prise dans le filet des brigades spéciales où tombe presque toute la direction du Front national universitaire (Georges Politzer, Jacques Solomon, etc.) dont Rosette était un des agents de liaison. Elle passe quelques jours dans les locaux des Renseignements généraux, à la préfecture de police. Quand les interrogatoires sont terminés, elle est envoyée au dépôt. Le 23 mars, remise aux Allemands, elle est conduite à la division allemande de la Maison d’arrêt de la Santé. Le 24 août, est