Henri ANDRÉ – 45171

Auschwitz-I, Block 16, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Henri, Louis, Ernest, ANDRÉ naît le 7 novembre 1909 au Havre (Seine-Inférieur / Seine-Maritime [1]), chez sa mère, Jeanne André, 33 ans, sans profession, domiciliée au 19, rue Saint-Jacques. Le 19 décembre 1927, au Havre, Henri André se marie avec Germaine Millet, née le 21 janvier 1909 au Havre. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 36, rue Bazan [2], au Havre, proche de la place de l’Arsenal. Henri André est navigateur. En février 1942, il est arrêté comme “otage politique“, à la suite de l’attentat de la place de l’Arsenal [3] [4]. Au Havre, la place de l’Arsenal,à la fois esplanade et quai entre le bassin du Roy (à gauche) et le bassin du Commerce (à droite).Carte postale des années 1900. Coll. Mémoire Vive. Il est interné à la prison du Havre, puis au camp allemand de Royallieu à Compiègne [5] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.Carte postale. Collection Mémoire Vive. Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la

Marius AMIEL – 45170

Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Marius, Joseph, Amiel naît le 11 janvier 1913 à Tuchan (Aude), fils de Joseph Amiel et de Marie Moly. Du bureau de recrutement de Carcassonne, il effectue son service militaire en 1933. Le 14 décembre 1936, il est embauché par la compagnie de chemin de fer Paris-Orléans qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1]. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 58, rue Clisson à Paris 13e, à l’angle de la rue J.-S.-Bach (à cette adresse se trouve aujourd’hui - 2014 - une crèche de la Ville de Paris). À une date restant à préciser, il s’est marié avec Marie Antoinette Madeleine Malosse. Le couple a une fille, née au cours de l’été 1939. Marius Amiel est alors homme d’équipe à la gare de Paris-Austerlitz (région Sud-Ouest). Paris 13e. Gare d’Austerlitz, la cour des départs.Carte postale des années 1940. Collection Mémoire Vive. Il adhère au Parti communiste quelques semaines avant la dissolution de celui-ci (septembre 1939), sans pratiquement y militer. Au printemps 1941, il rencontre Albert Mariel, également manœuvre à Austerlitz, ancien camarade de parti, qui lui demande s’il veut bien se charger « de procéder à la diffusion de matériel clandestin dans les voies de la gare » (d’Austerlitz). Il accepte et, une huitaine de jours plus tard, il trouve des imprimés communistes dans son placard de vestiaire qu’il diffuse dans les conditions qui lui ont été indiquées, sans les remettre de la main à la main. Par la suite, il reçoit une dizaine de dépôt du même genre. Il prépare également cinq feuilles manuscrites intitulées : « Collectes en faveur

André AMIARD – 45169

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.André, Ferdinand, Amiard naît le 30 mai 1903 à Pontoise [1] (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), chez ses parents, Adrien Amiard, 46 ans, menuisier, et Eugénie Dubois, 40 ans, son épouse, alors domiciliés au 2 bis, rue de l’Éperon (tous deux seront décédés au moment de son arrestation). André a deux frères et trois sœurs (à vérifier), dont Valentine, née le 18 février 1898. À partir de 1935 et jusqu’au moment de son arrestation, André Amiard est domicilié au 44, rue de la Rochelle à Mitry-le-Neuf [2], quartier de Mitry-Mory (Seine-et-Marne - 77), dans un pavillon dont il est propriétaire et où il vit avec sa sœur et le mari de celle-ci, Maurice L., André lui-même étant célibataire. Carte militaire éditée en 1920 (reprise d’une édition antérieure), avant le développement des lotissements. Collection Mémoire Vive. Les deux beaux-frères sont des militants actifs au Parti communiste. André Amiard est secrétaire d’une cellule de Mitry-Mory (n° 234 ou 235), son beau-frère en étant le trésorier. André Amiard est employé de bureau (inspecteur d’assurance), travaillant à la Garantie mutuelle des fonctionnaires, au 7bis, rue de Téhéran, Paris 8e, à la veille de son arrestation. Le 3 septembre 1939, il est mobilisé à la 16e batterie de repérage. Un an plus tard, le 3 septembre 1940, il est renvoyé dans ses foyers par le centre de démobilisation de Tarbes. Après son retour, il reste actif au sein du PCF clandestin. Le 20 octobre, André Amiard est arrêté avec son beau-frère par les services de la police d’État de Seine-et-Marne pour distribution de tracts. Le 31 octobre, le Tribunal correctionnel de Meaux les condamne tous les deux à trois mois d’emprisonnement. Le 25 janvier, 1942,

André AMAROT – 45168

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.André Amarot naît le 23 mars 1902 à Sornac, à 20 km d’Ussel (Corrèze), chez ses parents, Pierre Amarot, 48 ans, et Marie, Françoise, Lecadet, son épouse, 41 ans, petits agriculteurs domiciliés aux Valettes, une ferme en location. Cette famille de onze enfants est durement éprouvée par la guerre de 1914-1918 : deux fils tués, deux revenus grièvement blessés. André Amarot a un frère, Émile, le 21 avril 1905, domicilié à Vitry en 1945 et travaillant comme manœuvre. Au moment de son arrestation, André Amarot est domicilié au 37, avenue du Rocher [1] à Vitry-sur-Seine [2] (Seine / Val-de-Marne) ; près de la gare. Officiellement célibataire, sans enfant, il a une compagne : Marthe Fargeix, veuve Merlot, née le 12 décembre 1912 à Ivry-sur-Seine (94) ; pourtant, lors de son procès, il est déclaré marié. André Amarot est ouvrier paveur dans une entreprise travaillant pour la ville (sur les listes électorales de 1945, il est inscrit comme teinturier). Adhérent du Parti communiste, il milite dans la cellule du Port à l’Anglais. Il est membre des Amis de l’URSS. Lors d’une perquisition après la dissolution du Parti communiste probablement, la police trouve son nom sur une liste de la permanence du 11, place de l’Église à Vitry (11, rue Darnétal ?). Le 10 mai 1941, André Amarot est arrêté pour distribution et/ou possession de tracts. Probablement inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939 (interdiction de la propagande communiste), il est placé sous mandat de dépôt le lendemain et écroué à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Palais de Justice de Paris, île de la Cité, Paris 1er.Tribunal correctionnel, un des porches du rez-de-chaussée.(montage photographique) Le 16 mai 1941, il comparaît - seul

René AMAND – 45167

René Amand. Collection Jean Amand. Droits réservés.(René) Désiré Amand naît le 7 avril 1906 au lieu dit Ruffigny, commune d’Iteuil (Vienne - 86), chez ses parents, Alphonse Désiré Amand 31 ans, alors cultivateur (journalier agricole), et de Louise Beaufigeau, 25 ans, son épouse. Il est le troisième d’une famille de huit enfants, aux très modestes ressources. Leur père n’a pas été appelé à accomplir son service militaire, d’abord ajourné pour « faiblesse », puis exempté pour « raccourcissement de la jambe droite ». Il n’est pas mobilisé en août 1914. À une date restant à préciser, celui-ci devient employé des abattoirs de Poitiers (86). L’abattoir de Poitiers (24), près de l’ancien château (53). Plan de Poitiers (extrait). Collection John Steegh. (René) Désiré Amand lui-même devient ouvrier charcutier à partir de 11 ans. Dès l’âge de douze ans, il est lecteur de L’Humanité, probablement comme son père, militant du Parti socialiste SFIO. Dans son “autobiographie” rédigée pour la Commission des cadres du PCF en 1938, (René) Désiré Amand décrit ses pérégrinations d’ouvrier charcutier : « Depuis la guerre [1914-1918], j’ai travaillé à Poitiers chez des patrons et par intermittence chez mes parents jusqu’en 1926, date à laquelle je suis parti au régiment de 1927 à 1929. » Le 27 août 1928, au Blanc (Indre), il se marie avec Denise Thuillier, 19 ans, née le 22 juillet 1909 au lieu dit La Liosière, couturière. Ils auront trois enfants : Josiane, née le 29 mai 1929, Michel, né le 23 mai 1935, et Jean, né le 28 janvier 1940. Professionnellement… (“autobiographie”) : « J’ai travaillé à Niort de 1929 à 1934, à Châtellerault de 1934 à 1935, à Cartoune [?] et Bagnères de Luchon (Haute-Garonne) [...] c’est depuis mon

Roger ALLOU – 45166

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Roger, Léon, Léopold, Allou naît le 6 juillet 1910 à Marcelcave (Somme - 80), fils de Léon Louis Allou, 25 ans, berger, et de Claire Marie Madeleine Opron, 22 ans,  domiciliés au lieu-dit le Carrefour. Roger a un frère plus jeune, Robert, né en 1911 à Marcelcave. En novembre 1911, ils habitent à Lamotte-en-Santerre (Lamotte-Warfusée en 1974). Ils s’y marient le 13 janvier 1912. L’année suivante, ils sont à Bayonvillers (80). Le 1er août 1914, son père, est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale et rejoint le 320e régiment d’infanterie comme soldat de 2e classe. Le 11 juin 1916, dans le sous-secteur des Carrières, bois de Vaux-Chapître, à Vaux-devant-Damloup, Louis Allou est « tué à l’ennemi » ; du 6 au 12 juin, l’essentiel des pertes du 320e RI est dû à des bombardements (89 tués, 271 blessés, 11 disparus). Déclaré “Mort pour la France”, Louis Allou sera décoré de la Médaille militaire à titre posthume le 6 décembre 1920. Le 13 mars 1920 à Lamotte, Madeleine se remarie avec Joseph Zénobe Gambier, 31 ans, manouvrier. Ensemble, ils ont un fils, Jean Gambier, né en 1920. En 1921, la famille habite rue d’Amiens à Lamotte. À une date et en un lieu restant à préciser, Roger Allou épouse Marie, Joséphine, Rabache. Ils ont deux enfants : Léone, née le 25 novembre 1933, et Jacques, né le 25 mars 1936, tous deux en un lieu restant à préciser. Le 30 août 1937, Roger Allou entre à la Compagnie du Nord comme manœuvre à l’essai. En novembre suivant, il passe aide ouvrier. Début 1938, son entreprise fusionne avec d’autres au sein de la SNCF

Jules ALLAIX – 45165

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Jules, Claudius, Allaix naît le 1er juillet 1898 à Yzeure (Allier - 03) au lieu-dit la Croix-Duret à Yzeure (Allier - 03), chez ses parents, Antoine Allaix, 26 ans, pâtissier, et Anne Plesme, son épouse, 21 ans, couturière. Jules est l’aîné d’au moins quatre enfants : après lui naissent Marie, née en 1900 à Moulins, Louis Eugène, né en 1902, et Yvonne, née en 1905, tous deux à Yzeure. Au printemps 1906 et jusqu’au printemps 1911, la famille habite 22, rue de la Couronne à Bar-le-Duc (Meuse - 55). Le père est ouvrier pâtissier chez Germain Girard, pâtissier-confiseur (Veuve Gromaire ?), au 72, boulevard de la Rochelle. Quand il est enregistré par le recensement militaire, Jules Allaix habite au 1 rue du Jard à Bar-le-Duc. Il commence à travailler comme serrurier électricien. Le 26 août 1915, à la mairie de Bar-le-Duc, Jules Allaix s’engage volontairement pour la durée de la guerre, rejoignant le 29e bataillon de chasseurs à pied trois jours plus tard comme soldat de 2e classe. Cependant, le 18 février 1916, la commission de réforme de Mamers (Sarthe) le réforme temporairement pour faiblesse. Le 20 mai suivant, la commission de réforme de Bar-le-Duc le déclare bon pour le service armé. Il rejoint son corps le 4 juin. Il est envoyé au front le 31 décembre. Le 27 avril 1917, il part en renfort au 69e BCP (le 24 juin, à la 9e compagnie). À une date restant à préciser, il est cité à l’ordre de ce bataillon : « Jeune chasseur volontaire pour toutes les missions périlleuses, s’est toujours fait remarquer par son courage et son grand mépris du danger. A toujours

Louis ALLAIRE – 45164

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Louis, Jérôme, Allaire naît le 31 juillet 1913 à la maternité de l’hôpital Tenon à Paris 20e, fils de Jérôme, Louis, Marie, Allaire, 33 ans, employé, et de Joséphine Pringent, 27 ans, son épouse, domiciliés dans un petit immeuble au 6, rue Masson, aux Lilas (Seine / Seine-Saint-Denis). Breton natif de Quintin (Côtes-du-Nord / Côtes-d’Armor - 22), , son père est venu s’installer en banlieue parisienne en mai 1906, déménageant trois fois au cours de cette année de Montreuil-sous-Bois, à Romainville, et à L’Haÿ-les-Roses, puis à Antony et Bagnolet . De la classe 1899, âgé de 36 ans, Jérôme Allaire est rappelé lors de la Première Guerre mondiale. Le 3 août 1914, il est mobilisé comme 2e canonnier conducteur au 10e régiment d’artillerie. Le 22 janvier 1916, il passe au 57e RA, intégré à l’Armée d’Orient. Le 11 mai 1917, à l’hôpital temporaire n° 2 Princesse Marie à Salonique, il succombe à un accès de fièvre bilieuse contractée « en service commandé ». Le 19 décembre 1919, Louis Allaire, 6 ans, est adopté par la Nation par Jugement du tribunal civil de Lannion (22). À une date restant à préciser, sa mère se remariera avec Monsieur Le Maitre. Au moment de son arrestation, Louis Allaire est domicilié au 57, rue Raspail à Levallois-Perret [1] (Seine / Hauts-de-Seine - 92). Louis Allaire est ouvrier à l’usine Astra d’Asnières [1] (92), 14 rue Pierre-Curie. À la suite du décret de mobilisation générale du 2 septembre 1939, il semble qu’il soit rappelé à la 31e compagnie de passage, 505e RCA (Vannes ?). Le 14 décembre 1940, il est arrêté une première fois par les services du commissariat

Marcel ALIZARD – 45163

(droits réservés)Marcel, Constant, Alizard naît le 14 octobre 1901 à Chauny (Aisne), chez ses parents, Léopold Alizard, 26 ans, manouvrier, et Eugénie Chatelain, son épouse, 24 ans et demi, manouvrière, domiciliés au 1 ruelle Vrevin. Mais, le 29 janvier ou février 1908, le tribunal de Laon prononce le divorce de ses parents ; Marcel, 6 ans et demi, reste avec sa mère. Pendant un temps, Marcel Alizard habite avec sa mère au 113, avenue Jean-Jaurès à Paris 19e, et commence à travailler comme boucher. En 1921, lui et sa mère sont installés chez le compagnon de celle-ci, Léon Clovis Tourrette, qui vit séparé de sa deuxième épouse, au 109, rue Albert-Georges au Blanc-Mesnil [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). Le 1er avril 1921, Marcel Alizard est appelé à accomplir son service militaire au 11e régiment de dragons. Le 1er octobre 1922, il passe au 2e groupe de remonte. Il est “renvoyé dans ses foyers” le 30 mai 1923. Pendant un temps, Marcel Alizard habite au 29, avenue du Pont-de-Flandre à Paris 19e. Puis, il retourne habiter avec sa mère au 56, rue Albert-Georges au Blanc-Mesnil. Le 19 avril 1924 à Paris 18e, Marcel Alizard épouse Henriette Palliart, 16 ans, née le 19 novembre 1907 à Paris 9e, couturière, vivant alors chez son père au 18 rue Versigny à Paris. Ils ont deux garçons : Henri, né le 16 février 1925, et Georges, né le 17 juin 1928, tous deux au Blanc-Mesnil. Marcel Alizard est ouvrier aux Abattoirs de la Villette, où il est secrétaire du Syndicat de la Boucherie. Paris 19e. Entrée des abattoirs de la Villette, espace occupé aujourd’hui par la Cité des Sciences.Carte postale envoyée en 1939. Collection Mémoire Vive. Au printemps 1926,

Maurice ALEXIS – 45162

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Maurice, Paul, ALEXIS naît le 3 juillet 1910 à Clichy-la-Garenne [1] (Hauts-de-Seine - 92), chez ses parents, Jules Alexis, 46 ans, chaudronnier, et Julienne Delfraysse, son épouse, 38 ans, domiciliés au 48, rue Martre à Clichy. Le 5 décembre 1934, à la mairie de Saint-Ouen [1] (Seine-saint-Denis - 93), il se marie avec Madeleine Siguret. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 29, rue Massenet à Saint-Ouen. Il est typographe. C’est un militant communiste. Le 26 octobre 1940, il est arrêté pour détention et distribution de tracts, dans la même affaire que Marcel Algret, Julien Massé (à vérifier !) et quatre autres militants clandestins. Ils sont inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939. Palais de Justice de Paris, île de la Cité, Paris 1er. Tribunal correctionnel, un des porches du rez-de-chaussée. (montage photographique)Le 2 novembre 1940, ils comparaissent devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine. Lors de cette audience ou en appel, Maurice Alexis est jugé et condamné à six mois d’emprisonnement. À l’expiration de sa peine, il n’est probablement pas libéré : le 15 mars 1941, - sur instruction des Renseignements généraux - le préfet de police de Paris signe l’arrêté ordonnant son internement administratif. Ensuite, il est en détention - comme interné - à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le 28 avril, il est parmi les huit militants communistes de la Seine conduits au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Val-d’Oise - 95), créé dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt. Centre de séjour surveillé d’Aincourt. Plan de l’enceinte montrant les points d’impact après le bombardement par un avion anglais dans

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