David BADACHE – 46267

Droits réservés.David Badache naît le 28 avril 1918 à Vilno (Lituanie). Certains documents le désignent comme Davydas Badasas ; lituanisation des noms pratiquée en 1921 lors de la reconnaissance de l’État de Lituanie. La famille Badache en Lituanie dans les années 1920. David est au premier plan. Droits réservés.À 17 ans, David Badache quitte ce pays pour fuir un service militaire qu’on voulait lui imposer comme brimade antisémite. Il vient en France faire des études de chimie, obtenant son diplôme d’ingénieur avec mention “très bien”. Avec l’appui d’amis fortunés, il monte une petite usine de fabrication de peinture et de vernis dans le Calvados (14). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 216 rue Caponière, à Caen (14). Marié, il est père de deux enfants. Ayant fait la campagne de 1939-1940 au 21e régiment de marche des volontaires étrangers, il rentre chez lui après la défaite, bien décidé à poursuivre la lutte contre les nazis. Comme la loi du gouvernement de Vichy l’y oblige, David Badache se déclare comme juif à la préfecture et reçoit l’Étoile jaune. Ingénieur chimiste de formation, il se fait engager comme ouvrier peintre au camp de Secqueville-en-Bessin, occupé par la Luftwaffe. Il y observe les mouvements et les emplacements des avions et des leurres pour les transmettre à un réseau de Résistance : son contact est le secrétaire du commissaire de Caen. David Badache a l’intention de rejoindre la Grande-Bretagne, via l’Afrique du Nord, en profitant d’un congrès, prévu le 10 mai 1942, pour quitter le pays. Mais, le 2 mai, la police française vient le chercher à son domicile, en son absence. Pensant ne rien avoir à craindre, David Badache se rend au commissariat pour questionner son contact dans la Résistance. Là, il est arrêté comme Juif : il figure sur une liste d’arrestations exigées par

Charles BACHELET – (45188 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…(il faudrait comparer avec son portrait civil) Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Charles, Victor, Cécile, Bachelet naît le 23 août 1895 au Grand-Quevilly (Seine-Maritime [1] - 76), au sud-ouest de l’agglomération de Rouen, dans la boucle de la Seine, chez ses parents, Léon Bachelet, 28 ans, maçon, et Louise Monlaurd, son épouse, 28 ans, tisseuse ; un des deux témoins pour l’enregistrement à l’état civil est Adolphe Bachelet, 52 ans, jardinier. Pendant un temps, Charles Bachelet travaille comme journalier. De la classe 1915, il est incorporé le 19 décembre 1914 au 36e régiment d’infanterie. Le 30 avril 1916, il passe au 19e ou au 39e R.I. Le 16 décembre, il est évacué malade jusqu’au 15 janvier 1915. Il est de nouveau évacué malade du 27 avril au 28 mai 1917, puis du 6 au 28 janvier 1918, du 30 mars au 1er mai, du 20 mai au 18 juin. Il est blessé plusieurs fois dans les combats. Le 1er janvier, puis de nouveau le 30 novembre 1918, il est cité à l’ordre du régiment. Il est décoré de la Croix de guerre. Le 10 septembre 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire à Grand-Quevilly, au 13, rue Sadi-Carnot, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 26 juin 1920 à Petit-Quevilly, il épouse Alphonsine Fleury, tisseuse. Ils ont deux filles, dont Irène, née le 24 avril 1922. En mars 1921, le couple habite au 10, rue de la Mouville (ou de la Nouvelle … ?) à Grand-Quevilly. En novembre 1923, la famille demeure au 18, rue saint-Julien, à Rouen. En mai 1928 et jusqu’au moment de son arrestation, Charles Bachelet est domicilié au 125, rue

Jean BACH – 46217

Jean, Émile, Bach naît le 21 juillet 1916 à Savigny-sur-Orge [1] (Seine-et-Oise / Essonne - 93), fils de Charles Bach et d’Agnès Guyard. Il a cinq sœurs et frères, dont un mort à 25 ans, des suites de son service militaire [?]. Au moment de son arrestation, Jean Bach est domicilié chez ses parents au 40, rue Gounod à Savigny-sur-Orge. Il est célibataire. Il est monteur en chauffage central, métier probablement à l’origine d’un « signe particulier » : une cicatrice de brûlure au coude gauche. Il n’est membre d’aucun parti. Il est mobilisé après la déclaration de guerre, mais n’étant pas fait prisonnier, il rentre chez lui après la débâcle. Sous l’occupation, il travaille chez son cousin, Albert Bach, né le 12 février 1900 à Paris et domicilié au 30, rue Victor-Hugo à Savigny, marié avec deux enfants, employé du chemin de fer. Militant communiste chevronné, responsable de cellule ayant été à Moscou, celui-ci avait-il alors été révoqué pour son engagement politique ? Il semble qu’un soir Jean Bach ramène quelques tracts au domicile familial et qu’il en donne au moins un exemplaire à son père, que celui-ci apporte le lendemain dans un bistrot qu’il fréquente. Le marchand de vin les dénonce, lui et son fils. Un commissaire de police perquisitionne leur domicile et trouve les autres tracts rangés dans un tiroir ; L’Humanité numéro spécial « Un an après » et n° 75. Le 24 septembre 1940, Jean et Albert Bach sont arrêtés pour distribution et détention de tracts communistes. Après avoir été jugés et condamnés par le tribunal militaire allemand de Versailles, ils sont écroués à la Maison d’arrêt de Pontoise, où ils purgent une peine de quatre mois d’emprisonnement. Ils doivent être libérés le 3 février 1941. Mais, le 4 février, inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 (interdiction du Parti communiste et de

Maurice AUVRAY – 45187

Droits réservés.Maurice, Marcel, Ferdinand, Auvray naît le 23 janvier 1920  au petit village d’Orbois (Calvados - 14) [1], fils de Victor Auvray, 40 ans, boulanger, et de Julienne Léontine Le Boeuf, 24 ans, son épouse. À sa naissance, Maurice à déjà une sœur Yvonne, née le 10 février 1916, et, un frère, Georges, né le 28 mars 1918, tous deux à Orbois. Le 4 août 1914, suite au décret de mobilisation générale, leur père avait été rappelé à l’activité militaire au 23e régiment territorial d’infanterie. Le 30 mai 1916, il était passé au 281e régiment d’infanterie. Le 10 juin 1918, il était passé au 125e R.I. Le 1er février 1919, il avait été envoyé en congé illimité, se retirant à Orbois et reprenant son métier de boulanger. Le 6 septembre 1921, la famille s’agrandit avec Simone, née elle aussi à Orbois. Puis, le 28 février 1924, Hélène Solange naît à Sainte-Marie-aux-Anglais (14) [2]. Le 8 octobre 1926, Odette naît à Gonneville-sur-Merville (aujourd’hui, Gonneville-en-Auge - 14), alors que la famille habite le quartier de l’église et que le père est “journalier” chez un fermier. En 1931, la famille est installée au 19, rue de Bretagne, dans une cité ouvrière de Dives-sur-Mer (14). Le père de famille est alors devenu ouvrier d’usine à l’“Électro”, probablement la Société générale d’électrométallurgie, fonderie de cuivre et autres alliages, unique industrie de la commune au bord de la Dives. Naissent encore deux fils : Jean, le 8 février 1932, et André en 1933. Dives-sur-Mer dans les années 1900.Au-delà de l’usine et de la Dives, la station balnéaire de Cabourg.Carte postale, collection Mémoire Vive. En 1936, la fille aînée, Yvonne, 20 ans, est devenue ouvrière à l’“Électro”. Georges, le fils

Georges AUTRET – 45186

Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Georges, René, Autret naît le 21 mars 1908 à Paris 14e. Au moment de son arrestation, il habite avec son épouse au 6, rue Cyrano-de-Bergerac à Paris 18e. Ajusteur de métier, Georges Autret vend des huîtres et des produits alimentaires au moment de son arrestation. En mars 1941, il est arrêté une première fois, pour distribution de tracts communistes, et relâché le jour même (?). Le 28 avril 1942, il est de nouveau arrêté lors d’une vague d’arrestations déclenchée à l’initiative des “autorités d’occupation” et interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, Georges Autret est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Tergnier, Laon, Reims… Châlons-sur-Marne : le train se dirige vers l’Allemagne. Ayant passé la nouvelle frontière, il s’arrête à Metz vers 17 heures, y stationne plusieurs heures, puis repart à la nuit tombée : Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main), Iéna, Halle, Leipzig, Dresde, Gorlitz, Breslau… puis la Pologne occupée. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Georges Autret est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45186 (ce matricule

Roger AUMONT – 45185

Roher Aumont, photographié au camp de Gaillon en mars 1942. Roger, Paul, Jules, Aumont naît le 13 décembre 1903 à Saint-Sever (Calvados - 14), chez ses parents, Paul Aumont, 26 ans, coiffeur, et Maria Desbouillons, 26 ans, son épouse, coiffeuse. De la classe 1923, il est exempté de service militaire. Il est coiffeur, probablement dans la boutique de sa mère. Le 23 novembre 1924, à Saint-Sever, Roger Aumont se marie avec Irène Tréhoux, née le 10 novembre 1902 à Arras (Pas-de-Calais) ; le père de Roger est alors décédé. Ils auront deux enfants : Michel, né le 7 mars 1934, et Annette, née le 10 juillet 1937. À 26 ans, Roger Aumont quitte son métier de garçon-coiffeur et devient gérant de la Société normande d’alimentation à Vire (14), où il reste pendant un an et demi. Ensuite, il est représentant de fromages à la maison Dupas, pendant huit ans environ. Au moment de son arrestation, il est domicilié rue Jules-Labiche, à Sourdeval-la-Barre (Manche - 50) ; un document ultérieur mentionne l’adresse route de Vire. Marchand de fromages à Sourdeval, Roger Aumont effectue des livraisons auprès des épiciers détaillants, ce qui lui permettra de circuler dans le secteur durant l’occupation. Avant-guerre, il est secrétaire de la cellule communiste de Sourdeval. En 1940, Roger Aumont aide la direction de son parti à reprendre des contacts dans la région. Il prend liaison avec le groupe “Jean Fresnay” de Saint-Michel-de-Montjoie (50). Sa mère, toujours coiffeuse à Saint-Sever, abrite un petit groupe dont fait partie son deuxième fils et son garçon-coiffeur, André Blouet. Ce groupe confectionne des tracts anti-allemands qu’il distribue ou adresse par voie postale. Roger Aumont crée plusieurs groupes d’action à Sourdeval, village où plusieurs notables sont notoirement

Georges AUGUSTE – 45184

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Georges, Alphonse, Théophile, AUGUSTE naît le 9 août 1896 à Fontenay-le-Pesnel (Calvados - 14), chez ses parents, Jean Baptiste Auguste, 36 ans, journalier (agriculteur), et Marie Désirée, 40 ans, son épouse. Il a une sœur plus âgée, Juliette, née le 26 juin 1893. En 1901, la famille s’est installée à Carpiquet, au bourg (14), où leur frère René naît le 23 mars de cette année-là. Pendant un temps, Georges Auguste travaille comme journalier. En 1911, il est domestique (agricole), au chômage. Sa mère est alors dentellière et sa sœur est brodeuse. Le 16 avril 1915, Georges Auguste est incorporé comme soldat de 2e classe au 119e régiment d’infanterie. Le 18 novembre suivant, il passe au 1er régiment de zouaves. Le 18 juin 1916, il passe au 5e régiment de tirailleurs. Le 27 septembre suivant, il est cité à l’ordre du 1er régiment de tirailleurs de marche : « ayant perdu sa compagnie, s’est joint au bataillon d’Afrique avec lequel il a chargé à la baïonnette avec un sang-froid remarquable ». Le 2 juin 1917, il est cité à l’ordre de son régiment : « excellent tirailleur, à fait l’admiration de ses camarades par un sang-froid remarquable et un absolu mépris du danger au cours des opérations des 17, 18 et 19 avril 1917 ». Il est décoré de la Croix de guerre. Le 17 septembre 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire au 27, rue des Vaucelles, à Caen, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 5 décembre 1919, à Caen, Georges Auguste, « chauffeur, (Croix de Guerre) », officiellement domicilié à Carpiquet, se marie avec Germaine Lemarchand, née le 1er

Henri AUBRY – 45183

Clichés superposés accidentellement.(voire note) Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Henri, Charles, Aubry naît le 9 juin 1893 à Malnoue, hameau d’Émerainville (Seine-et-Marne - 77), au domicile de ses parents, Albert Aubry, 49 ans, ouvrier maçon, et Marie Maison, 42 ans, son épouse (tous deux seront décédés au moment de son arrestation). De la classe 1913, Henri Aubry accompli son service militaire au 94e régiment d’Infanterie à Bar-le-Duc. Il reste sous les drapeaux au début de la guerre 1914-1918. Le 15 novembre 1915, après avoir été blessé trois fois, la Commission de réforme de Coëtquidan le classe dans le “service auxiliaire”. Il reçoit une pension comme invalide à 15 %. Du 18 mai 1919 au 1er avril 1920, Henri Aubry travaille à la Compagnie du Métropolitain, à Paris. Puis, du 15 avril suivant jusqu’au 18 mai 1931, comme ouvrier chocolatier à l’usine Meunier de Noisiel. Noisiel. La chocolaterie Meunier, sur un bras de la Marne. Carte postale oblitérée en 1960. Coll. Mémoire Vive. Le 22 juin 1920, à Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne - 77), il se marie avec Renée Hue, née le 6 novembre 1898 dans cette commune. Ils auront trois enfants : Gisèle, née le 12 avril 1925, Paul, né le 29 octobre 1926, et Denise, née le 14 décembre 1929, tous à Croissy-Beaubourg. En 1931 et jusqu’à l’arrestation du chef de famille, celle-ci emménage à Croissy-Beaubourg, dans un pavillon construit grâce à la loi Loucheur (le crédit sera loin d’être remboursé dix ans plus tard…). À partir de 1931, Henri Aubry entre comme expéditionnaire à l’Imprimerie Nationale, au 9, rue de la Convention à Paris, au titre des “emplois réservés” aux invalides de guerre. Le bâtiment de l’Imprimerie Nationale, rue de la Convention (Paris

Raoul AUBERTEL – (45182 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Raoul Émile Aubertel naît le 13 décembre 1899 à Dizy-Magenta [1], au nord d’Épernay (Marne - 51), fils de Paul Émile Alexandre Aubertel, 32 ans, caviste, et de Anna Rosa Gillet, 34 ans, son épouse, journalière, domiciliés au lieu dit La Briqueterie. Raoul Aubertel commence à travailler comme « domestique de culture » (degré d’instruction 2). Le 17 avril 1918, il est appelé à l’activité militaire au 131e régiment d’infanterie. Le 19 août 1919, il passe au régiment de Sapeurs pompiers de Paris. Le 24 juin 1920, il passe au 1er régiment du Génie. Le 20 mai, il passe au DAHL (?) à Avignon. Le 25 juin, il est dirigé sur Marseille. Le 27 juin, il débarque à Beyrouth (Liban) - au « Levant en guerre » -, affecté à une unité du Génie. Le 21 décembre, il passe « pour organisation » à la 8e compagnie du 23e bataillon. Le 24 juin, il passe au 19e bataillon du Génie. Le 29 avril 1921, au 10e régiment du Génie. Le 13 mars suivant (sic), il est renvoyé dans ses foyers, et se retire à Dizy, titulaire d’un certificat de bonne conduite. En février 1929, il loge chez Jules Lavallée, cultivateur, et sa sœur Augustine dans le petit village rural - 39 habitants - de Gellenoncourt (Meurthe-et-Moselle - 54). En octobre 1931 et jusqu’en 1935, il habite la courte rue du Colonel Driant à Varangeville (54). En juin 1938, il habite au 7 rue du Buisson à Saulnes, entre Orne et Moselle, près de Gandrange, au sud de Thionville et à l’est de l’agglomération de Longwy (54).

Victor AUBERT – 45181

(il y a peut-être deux Gaston Aubert : à vérifier…) Droits réservés.Victor, Gaston, Aubert naît le 11 juin 1897 à Montrouge [1] (Seine / Hauts-de-Seine), chez ses parents,  Désiré, Alexandre Aubert, 50 ans, tonnelier, qui avait participé à la Commune de Paris et qui - proscrit - vécut en Suisse jusqu’à l’amnistie, et Maria (Élisa) Bouvet, son épouse, 32 ans, laveuse, domiciliés au 26, rue Rolland. Par la suite, la famille habite au 52, rue Périer, toujours dans cette commune. Gaston Aubert commence à travailler en août 1910. Il est ouvrier ébéniste. Le 11 janvier 1916, il est incorporé au 28e bataillon du Génie. Le 7 décembre suivant, il passe au 4e régiment du Génie. Le 18 juin 1918, il passe au 21e régiment du Génie, puis, le 1er octobre 1919 au 1er Génie. Le 18 septembre 1920, à la mairie du 15 arrondissement, il épouse Antoinette Laétitia Richardeau, 25 ans, née le 20 juin 1894 à Fontaine-en-Beauce (Loir-et-Cher), manœuvre spécialisée. Ils n’auront pas d’enfant. À partir de janvier 1924 et jusqu’à son arrestation, il est domicilié au 23, rue Sadi-Carnot à Montrouge. Militant du syndicat unitaire du Bois, il adhère au Parti communiste en 1925 (il donne la date de 1928 dans son autobiographie de Moscou). Ses qualités de propagandiste lui valent d’être appelé, en avril 1930, au secrétariat du travail antimilitariste de la CGTU, fonctions qu’il quitte l’année suivante, en mai, pour diriger, comme permanent, l’association des Amis de l’Union soviétique (A.U.S.), installée au 20, rue du Mail, dans le quartier du Sentier (Paris 2e). Après un certain succès à sa création (25 000 adhérents en 1928), cette organisation serait tombée à trois cents membres, et Aubert est l’artisan de son redressement. En avril, 1932, la direction nationale -

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