Désiré BREL – (45299 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Désiré, Henri, Brel naît le 9 février 1895 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), fils de François Brel, 43 ans, mouleur, et de Jeanne Lombard, 36 ans, son épouse, domiciliés au 11, rue des Prêtres ; les témoins sont deux ouvriers. Considérant son âge, Désiré Brel devrait avoir été mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 (à vérifier…). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 42, rue Philippe de Queldres à Pont-à-Mousson. Il est probablement célibataire. Désiré Brel est chauffeur de chaudière. À une date restant à préciser, il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. Cliché M.V.Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif. Le 8 juillet 1942, Désiré Brel est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I), très probablement sous le numéro 45299 selon les listes reconstituées ; les numéros précédent - 45298

André BRÉANÇON – 45298

Collection Françoise Martin. Droits réservés.André, Louis, Bréançon naît le 1er janvier 1910 à Rouen (Seine-Maritime [1] - 76), fils de Julien Bréançon, 28 ans, et de Lucie Robert-Nord, son épouse, 24 ans. Droits réservés. Droits réservés. Le 23 décembre 1933, au Petit-Quevilly, agglomération de Rouen (76), André Bréançon - alors journalier - épouse Isabelle Coisy, née le 28 octobre 1915 à Rosendal (Nord), alors employée de pharmacie. Ils ont deux filles : Liliane, née le 24 octobre 1935, et Françoise, née le 26 octobre 1940. Ce portrait de famille a probablement été réaliséen studio après l’arrestation d’André Bréançonet à son intention (un montage y ajoutera son visage). Droits réservés. Au moment de l’arrestation du père, la famille est domiciliée au 3, rue Galilée, au Petit-Quevilly. André Bréançon est ouvrier chimiste (à la raffinerie de la Société des pétroles Jupiter ?). Rouen. De l’autre côté de la Seine, le bassin des pétroles.Carte postale non datée (années 1900 ?). Collection Mémoire Vive. André Bréançon est adhérent de la CGT et du Parti communiste. Dans la nuit du 21 au 22 octobre 1941, il est arrêté à son domicile par les polices française et allemande, lors de la grande rafle de Rouen et de sa banlieue [2]. Rouen. La caserne Hatry dans les années 1920. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. André Bréançon fait partie des hommes rassemblés à la caserne Hatry de Rouen, puis transférés fin octobre au camp allemand de Royallieu à Compiègne [3] (Oise), administré et gardé par laWehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Dans un message sorti clandestinement, un camarade de Maromme, Marcel Lecour, demande de faire prévenir certaines personnes, parmi lesquelles Madame Bréançon, « que le membre de leur famille absent est en bonne santé et arrivé ce jour à Compiègne ». Le quartier

Alphonse BRAUD – 45297

Droits réservés.Alphonse, Jules, Auguste, Braud naît le 24 mars 1908 à Mareuil-sur-Lay (Vendée), fils de Monsieur Braud et de Marguerite Phelippeau, née en 1880 à Chantenay (commune annexée à Nantes en 1908), son épouse. En 1929, Alphonse Braud est domicilié chez sa mère, veuve, au 81, rue d’Allonville à Nantes (Loire-Atlantique [1] - 44) alors qu’il est étudiant et elle ouvrière (cigarière) à la Manufacture des Tabacs de Nantes ; l’usine est proche de leur domicile. En 1931, ils vivent encore à cette adresse. À une date restant à préciser, Alphonse Braud emménage au 28, boulevard de l’Égalité. En 1934, il est domicilié à Saint-Sébastien-sur-Loire, mais revient à Nantes l’année suivante. Au moment de son arrestation, il est habiteavec sa mère au 21, rue du général Travot, dans le quartier de Chantenay, où il est instituteur laïque. Membre du Parti communiste, il milite également au Mouvement antifasciste “Paix et Liberté” dans les années précédant la guerre. Pendant la guerre, il poursuit ses activités, jouant un rôle actif au niveau de la propagande, à Chantenay, avec André et Marguerite Lermite, eux aussi instituteurs, l’un à Chantenay, l’autre à Bouaye. Le 23 juin 1941, Alphonse Braud est arrêté à Nantes par la police allemande [2]. Il figure en quinzième place sur une liste de trente « Funktionaere » (“permanents” ou “cadres”) communistes établie par la police allemande. Avec une vingtaine d’hommes arrêtés dans l’agglomération de Nantes, il est conduit au « camp du Champ de Mars » (s’agit-il de la salle des fêtes, également dénommée « Palais du Champ de Mars » ? à vérifier…). Nantes. La salle des fêtes du Champ de Mars. Est-ce l’endroit où ont été rassemblés les militants arrêtés en juillet 1942 ? Carte postale. Collection Mémoire Vive.Le 12 juillet, Alphonse Braud est parmi les vingt-quatre communistes (dont les dix futurs “45000” de

Robert BRAMET – (45296 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Robert, Pierre, Bramet naît le 2 février 1894 à Paris 14e chez ses parents, Marie, Célestin Bramet, 42 ans, épicier, et Marie Kibler son épouse, 32 ans, épicière, domiciliés au 14, rue Delambre. Tous deux seront décédés au moment de l’arrestation de leur fils. Pendant un temps, Robert Bramet habite à Paris 14e. Il commence à travailler comme plombier. Incorporé comme soldat de 2e classe 120e régiment d’artillerie le 1er septembre 1914, il rejoint son unité dix jours plus tard.  Le 28 février 1915, lors de la bataille de Champagne, au cours de l’attaque française de la cote 196, à l’ouest de la ferme de Beauséjour, au nord de Mesnil-lez-Hurlus, aujourd’hui dans le camp militaire de Suippes (Marne), il est enseveli (lors d’un bombardement ?). Au cours de cette offensive, le régiment compte 58 tués, 172 blessés et 161 disparus. Robert Bramet est évacué pour une « otite suppurée droite » contractée lors de son ensevelissement. Il retourne « aux armées » le 20 mars suivant. Le 27 octobre, lors d’une offensive allemande dans le secteur de Tahure (un peu plus au nord), Robert Bramet est de nouveau évacué, soit pour blessure légère, soit pour maladie. Il retourne aux armées le 15 novembre. Le 17 septembre 1916, lors de la bataille de Somme, au cours de l’attaque de la 1ère armée française d’ouest en est sur le village de Berny-en-Santerre (Somme), « grenadier d’élite […], chargé de l’attaque d’un boyau ennemi fortement organisé et défendu [Robert Bramet] a mené pendant une heure un rude combat à la grenade, a contribué à enlever la position et à faire une quarantaine de

Marcel BOYER – 45295

Marcel Boyer. Marcel Boyer naît le 18 juin 1904 à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne), au domicile de ses parents, Jean Boyer et Léonie Bourdaria, demeurant au 22 rue Parmentier (aujourd’hui rue Marat). La famille compte neuf enfants. Son père est marchand de légumes, tenant un commerce avenue de la République. Pendant un temps, il habite chez ses parents au 11 avenue de la République et travaille comme journalier. Le 10 novembre 1924, il est appelé à accomplir son service militaire et affecté au 18e régiment de tirailleurs, arrivant au corps trois jours plus tard. Le 3 décembre, la commission de réforme de Metz le réforme temporairement pour un « cinquième orteil chevauchant, gêne à la marche, crises nerveuses. » Au moment de son arrestation, il est domicilié au 80, rue de Paris (aujourd’hui rue Maurice-Thorez) ou au 78, rue Parmentier à Ivry-sur-Seine (une liste de la préfecture de police indique le 13, rue Philibert-Pompée). Journalier (ou manœuvre, selon la FNDIRP), il travaille à la Compagnie des Lampes à Ivry-Port. En 1932, alors qu’il est au chômage, il déclare comme dernier métier chauffeur-livreur. Enfin, une plaque commémorative le signale comme employé de voirie à la ville d’Ivry. Communiste depuis 1929, Marcel Boyer est d’abord membre des Jeunesses communistes. En décembre 1931, il est signalé par la police comme sympathisant ou militant communiste. Dans les années 1930, il est l’un des organisateurs du Comité de chômeurs créé à l’initiative de Georges Marrane, maire d’Ivry-sur-Seine. Membre du Comité de la région communiste Paris-Sud, il est, un temps, secrétaire du rayon de Vitry. Le 3 octobre 1936, Marcel Boyer arrive en Espagne afin de s’engager dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par

Fernand BOUYSSOU – (46222 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Fernand, Ernest, Bouyssou naît le 19 février 1902 à Châteaudun (Eure-et-Loir - 28), fils de Léonard Bouyssou et de Marie Langot, son épouse (son père sera décédé au moment de son arrestation et sa mère en 1947). Il a probablement eu des difficultés à l’école primaire, car la police le considérera comme illettré. Le 3 mars 1923, à Saint-Arnoult-les-Bois (28), Fernand Bouyssou, alors ouvrier agricole, domicilié à Billancelles (28), se marie avec Jeanne Chaboche, née le 17 septembre 1905 à Digny (28), domestique, domiciliée à Besnez sur la commune de St-Arnoult. Ils auront quatre enfants : Yvonne, née le 25 mars 1925, Marcel, né le 15 mai 1927, tous deux à Billancelles, Jeannine, né le 22 novembre 1928, et Gérard, né le 15 novembre 1935, tous deux à Quessy (Aisne - 02). Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 7 ou au 13, rue Pierre-Curie à Quessy-centre. Fernand Bouyssou est terrassier. En septembre 1940, au retour de l’exode, trois militants de Tergnier - Paul Caille, Marcel Gouillard et Anselme Arsa - réorganisent le PCF clandestin en créant un “triangle” de direction. Une grande part de l’activité déployée est dévolue à la diffusion de propagande communiste. En décembre, Anselme Arsa et Fernand Bouyssou recrutent Roger Debarre - qui n’est pas communiste - afin que celui-ci constitue des groupes de jeunes à Quessy-centre et, plus largement, dans le secteur de Tergnier. Tergnier se trouve alors à la nouvelle frontière créé entre la zone occupée et la “zone interdite”, rattachée - pour l’administration allemande - au commandement militaire de Bruxelles. Avec notamment

Raymond BOUTEILLER – 45293

Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Raymond Bouteiller naît le 4 juillet 1901 à Yerville (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] - 76), au domicile de ses parents, Octave Bouteiller, 28 ans, journalier, et Marie Rosalie Etancelin, son épouse, 22 ans. Raymond a pour frères Georges, René, né le 28 décembre 1903, et Bernard, né le 20 août 1911, tous deux à Yerville. Leur père est décédé à leur domicile le 6 avril 1911, âgé de 38 ans (les témoins pour la déclaration à l’état-civil étaient le garde-champêtre et un bourrelier). Raymond Bouteiller commence à travailler comme journalier. Le 5 avril 1921, il est incorporé au 97e régiment d’infanterie, arrivant au corps le 12 avril. Son unité participe à l’occupation des Pays Rhénans. Il est "renvoyé dans ses foyers” le 5 mai 1923, et se retire à Pavilly, au 4°8 de la cité Félicité, dans la Vallée Sainte-Austreberthe, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 15 avril 1930, le commissaire spécial de Rouen établit une notice individuelle aux noms de Georges et Raymond Bouteiller, tous deux “temporaires” aux Chemins de fer de l’État à Barentin, domiciliés route de Sainte-Austreberthe à Pavilly, militants et propagandistes communistes, et syndicalistes unitaires, assistant régulièrement aux réunions communistes et le la CGTU organisées à Pavilly et Barentin. Au moment de son arrestation, Raymond Bouteiller est domicilié avec ses frères au 20, cité Lang-Risser à Pavilly (76). Tous trois sont alors terrassiers. Rappelé à l’activité militaire le 9 septembre 1939, Raymond Bouteiller est affecté au dépôt d’infanterie n° 32, puis (peut-être) au 33e régiment de Travailleurs. Il est démobilisé le 31 août 1940 par le CD de Pavilly (?). Le 7 octobre 1939, le commissaire spécial de Rouen

Fernand BOUSSUGE – 45294

Fernand Boussuge © Droits Réservés.Fernand, Albert, Boussuge naît le 20 ou 21 novembre 1903 à Gentilly [1] (Seine / Val-de-Marne), chez ses parents, Pierre Justin Boussuge, 28 ans, employé de pharmacie (décédé lors de l’arrestation de son fils), et Joséphine Hossard, 27 ans, son épouse, couturière, alors domiciliés au 12 rue des Noyers (devenue rue du Président-Allende en 1973). Le 28 avril 1923, à Argenteuil (Seine et Oise / Val-d’Oise), Fernand Boussuge épouse Georgette S., alors qu’ils habitent déjà ensemble au 21, rue des Châtaigniers. Lui se déclare comme mécanographe, elle comme couturière. Le 27 septembre 1933, Fernand Boussuge est embauché comme ajusteur aux établissements Sanders, au 48-50 rue Benoît-Malon à Gentilly ; usine qui fabrique des « machines comptables » (caisses enregistreuses) sous licence américaine. Gentilly. La station de la « ligne de Sceaux » (R.E.R. ligne B)..L’usine Sanders occupait le bâtiment visible à droite et qui existe encore aujourd’hui (2023).La fille de Marceau Baudu se souvient que son père lui faisait parfois signe par une lucarnequand elle prenait le train pour Paris sur le quai situé à gauche en contrebas.Carte postale oblitérée en 1935. Collection Mémoire Vive Le 16 avril 1935, le couple divorce. Le 21 septembre suivant, à Gentilly, Fernand Boussuge épouse en secondes noces Liliane Bernard, née le 8 décembre 1908 à Gentilly, mécanicienne, alors qu’ils habitent déjà ensemble au 8, rue des Chasses à Gentilly (à la limite d’Arcueil). Plus tard, ils emménagent à proximité, au 1, rue Boulineau. Ils ont un garçon, Jacques, né le 16 juin 1936. Sous l’occupation, l’usine Sanders - filiale d’un groupe franco-allemand (La Nationale Groupe) - travaille en partie pour la production de guerre de l’occupant (fabrication de compteurs). Malgré les premières exécutions massives d’otages d’octobre 1941 - parmi lesquels nombre de militants

Jean BOUSCAND – 45292

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Né le 17 février 1893 à Bagnot (Côte-d’Or - 21), Jean Bouscand est fils naturel de Marie Bouscand, manouvrière âgée de 31 ans, qui le reconnaît officiellement lorsque lui-même (Jean) se marie. Pendant un temps, il travaille comme « domestique de culture ». Le 29 octobre 1912, il s’engage volontairement pour quatre ans au 12e régiment de hussards. La guerre est déclarée le 2 août 1914. Le 11 octobre 1914, Jean Bouscand est blessé par éclats d’obus à la nuque et au ventre à l’attaque du village de Foncquevillers. Le 3 avril 1915, il est nommé brigadier. Le 1er juin 1916, il passe au 2e régiment léger. Le 16 août suivant, il passe au 108e régiment d’artillerie lourde. Le 8 septembre 1918, il est cité à l’ordre de son régiment : « Excellent chef de pièce qui a maintes fois fait preuve d’énergie, de dévouement, notamment en juin 1917 où, blessé, il refusa d’être évacué et en août 1918 où, en des circonstances très pénibles, il fit preuve du plus grand courage ». Il reçoit la Croix de guerre. Le 10 janvier 1918, il est nommé maréchal des logis. Le 1er mars, il passe au 131e R.A.L. Le 13 janvier 1919, titulaire d’un certificat de bonne conduite, il est mis à la disposition des chemins de fer PLM (ligne Paris-Lyon-Méditerranée), “affecté spécial” en qualité d’homme d’équipe à Dijon. Le 9 février, il est embauché par la société du PLM. Le 8 septembre 1920, à Dijon (21), Jean Bouscand épouse Suzanne Simonet. Mais le couple se sépare (?). Le 28 décembre 1922, il épouse Jeanne Collin, qui décédera en 1925. En 1924, il

Émile BOURSET – 45291

© Collection Jeannine Chalié. Émile Bourset naît le 7 juin 1889 à Plou (Cher - 18), fils de Jean Bourset, 39 ans, journalier, et de Catherine Duverger, 34 ans, son épouse, demeurant au lieu-dit Le Gros-Bois. Les témoins pour la déclaration du nouveau-né à l’état civil sont un instituteur et un cabaretier. Émile est le septième de neuf enfants. Il a cinq sœurs, nées à Plou au lieu-dit Le Bouchet, Marie, née le 15 janvier 1877 et décédée onze jours plus tard, Louise, née le 25 juillet 1878 et décédée à quinze mois, Marie, née le 16 février 1881, Juliette, née le 10 mars 1883, Marie Louise, née le 26 août 1884, un frère plus âgé, Auguste, Alfred, Raoul, né le 6 avril 1887 au lieu-dit le Gros-Bois, puis - après Émile -, Ernestine, née le 17 octobre 1892, et enfin Albertine, née le 1er septembre 1895 . Le 4 octobre 1910, Émile Bourset est incorporé au 29e régiment d’infanterie comme soldat de 2e classe afin d’accomplir son service militaire. Le 13 février 1912, il passe au 86e R.I., en garnison au Puy (Haute-Loire). © Collection Jeannine Chalié. Le 25 septembre suivant, il est envoyé en congé de démobilisation, titulaire d’un certificat de bonne conduite, en attendant son passage dans l’armée de réserve. Pendant un temps, il habite à Choisy-le-Roi [1] (Seine / Val-de-Marne - 94) : en avril 1913, au 24, rue de Vitry, puis, en juillet suivant, au 18 bis, rue Rollin-Régnier (?). Entre avril 1912 et novembre 1913, son frère Raoul habite aux mêmes adresses à Choisy-le-Roi. Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, Émile Bourset rejoint le 95e R.I. deux jours plus tard

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