Stanislas CZAPLA – 45416
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Stanislas Czapla naît le 3 décembre 1899 à Celiny (Pologne) ; plusieurs localités portent ce nom. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 29, rue Victor-Hugo - cité ouvrière de la Grande Fin - à Homécourt (Meurthe-et-Moselle - 54). Il est marié avec Agniela Pieta, née en 1897 à Matysnice. Ils n’ont pas d’enfant. En 1936, Stanislas Czapla est manœuvre à l’usine sidérurgique de La Marine (à vérifier…). L’usine Sidelor d’Homécourt après-guerre. Carte postale colorisée sur papier photographique. Collection Mémoire Vive. Dans la nuit du 4 au 5 février 1942, un groupe de résistance communiste mène une action de sabotage contre le transformateur électrique de l’usine sidérurgique d’Auboué qui alimente également dix-sept mines de fer du Pays de Briey. Visant une des sources d’acier de l’industrie de guerre allemande (Hitler lui-même s’en préoccupe), l’opération déclenche dans le département plusieurs vagues d’arrestations pour enquête et représailles qui concerneront des dizaines de futurs “45000”. Stanislas Czapla est probablement désigné en tant que « nationaliste polonais » ; à vérifier… Le 2 mars 1942, il est arrêté par les « autorités allemandes » et peut-être conduit au centre de séjour surveillé d’Écrouves, près de Toul (54). À une date restant à préciser, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Le camp vu depuis le mirador central.Les “politiques français” étaient dans le secteur constituépar la ligne de bâtiments de gauche (“camp communiste”)Photo Hutin, Compiègne, carte postale. Droits réservés. Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs