Louis GALANT – 45566

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Louis Galant a bougé lors de la prise de vue…Louis (René) Galant [1] naît le 13 octobre 1893 à Paris 5e, fils de Marie Léonie Galant, 19 ans, journalière, domiciliée 132, boulevard de la Villette (Paris 19e), et de père « non dénommé ». Considérant son âge (classe 1913), Louis Galant devrait avoir été mobilisé au cours de la guerre 1914-1918 (à vérifier…). Il est possible qu’il ait une formation de tailleur ; c’est la profession qu’il déclarera à Auschwitz (Schneider). Le 30 juin 1932 à Saint-Quentin (Aisne - 02), Louis Galant se marie avec Virginie Langevin. Ils ont un enfant âgé de 13 ans au moment de l’arrestation du père. La famille est alors domiciliée au 54, rue Voltaire à Saint-Quentin. Louis Galant est agriculteur (« Erdarbeiter »), manouvrier. Militant, il distribue la propagande du Parti communiste. La police le connaît également comme orateur dans les meetings du PCF. Pendant un temps, il dirige la caisse d’assurance chômage de Saint-Quentin. Le 20 septembre 1941, le commissaire principal des Renseignements généraux de Laon transmet au préfet une liste des communistes notoires des plusieurs localités du secteur « qui semblent continuer leurs agissements anti-nationaux ». Avec Marcel Lenglet, Louis Galant est parmi les sept hommes désignés pour Saint-Quentin. Le 18 octobre, il est arrêté comme otage communiste par la Feldgendarmerie, sur ordre de la Feldkommandantur 602 de Laon, puis interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Le camp militaire de Royallieu en 1956.Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : le « camp des communistes ».En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive. Le 20 février

Robert GAILLARD – 45565

Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Robert Gaillard naît le 14 mai 1912 à Darnétal (Seine-Maritime [1] - 76), troisième fils de Gustave Théophile Gaillard, 39 ans, et de Coralie Louise Tuloup, 38 ans, dans une famille de dix enfants : Marthe, née en 1893, Gustave Eugène, né en 1894, Berthe, née en 1898, Émilienne, née en 1901, Raymond, né en 1905, Simone, née en 1907, Lucien, né en 1909, Robert, tous nés à Darnétal. Puis leur père les emmène à Petit-Quevilly (76), emménageant au 16 rue de l’Hospice, où René naît en 1914. Mobilisé le 13 septembre 1914 au 94e régiment d’infanterie, leur frère aîné Gustave - 21 ans - est tué « à l’ennemi » près du village de la Harazée, en forêt d’Argonne (Marne) le 18 avril 1915 ; Robert n’a que 3 ans. Au premier trimestre 1926, Robert, âgé de 14 ans, est “petit clerc” chez un notaire. Le 6 avril 1935, Robert Gaillard, âgé de 22 ans, se marie avec Solange Moutier. Ils auront une fille, Claudine. Au moment de son arrestation, Robert Gaillard est domicilié au 4, place des Chartreux, au Petit-Quevilly, à l’ouest de Rouen, dans la boucle de la Seine (76). Jusqu’à la déclaration de guerre, il travaille comme employé de bureau à la Compagnie Industrielle des Pétroles (CIP). En 1935, Robert Gaillard adhère au Parti Communiste. Il est trésorier de cellule et de section de 1935 à 1939, et trésorier régional de 1937 à 1939. Ultérieurement, la police le désigne comme « un des dirigeants du parti à Petit-Quevilly, avec Vallée et Castelli ». Elle note qu’ « il a suivi les cours de l’école du parti, pour perfectionner son instruction. ». Le 2 septembre 1939, il est mobilisé à l’état-major des troupes coloniales, 2e bureau, rue

Raoul GAILLANNE – 45564

Droits réservés.Raoul, Victor, Louis, Gaillanne naît le 21 novembre 1909 à Saint-Ouen [1] (Seine / Seine-Saint-Denis), fils de Gustave, Marie, Gaillanne, employé au Chemin de Fer, et de Marie-Amélie Debiais. Il a un frère, Lucien. Raoul Gaillanne est marié à Marguerite Sergant (ou Sergent ?). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 1, rue Rabelais à Saint-Ouen. En décembre 1937, Raoul Gaillanne est embauché comme ajusteur aux établissements Sanders, rue Benoît-Malon à Gentilly [1] (Seine / Val-de-Marne - 94) ; usine qui fabrique des caisses enregistreuses sous licence américaine. Gentilly. La station de la « ligne de Sceaux » (R.E.R. ligne B)..L’usine Sanders occupait le bâtiment visible à droite et qui existe encore aujourd’hui (2023).La fille de Marceau Baudu se souvient que son père lui faisait parfois signe par une lucarnequand elle prenait le train pour Paris sur le quai situé à gauche en contrebas.Carte postale oblitérée en 1935. Collection Mémoire Vive La section syndicale CGT Sanders réunie à Paris, fin des années 1930. Parmi eux, plusieurs futurs déportés : G. Abramovici, J. Daniel, M. Baudu, R. Salé, F. Joly. Collection Jacqueline Lefebvre. Droits réservés.Pendant l’occupation, cette entreprise - filiale d’un groupe franco-allemand (La Nationale Groupe) - travaille en partie pour la production de guerre de l’occupant (fabrication de compteurs). Malgré les premières exécutions massives d’otages d’octobre 1941 - parmi lesquels nombre de militants ouvriers - le noyau syndical clandestin de l’usine poursuit la résistance sous sa forme revendicative. Le 9 février 1942, plusieurs militants déclenchent un arrêt de travail pour protester contre le rejet du cahier de revendications qu’ils ont fait déposer par le délégué officiel du personnel quelques jours plus tôt. Ce mouvement ne dure qu’un quart d’heure. Mais le directeur et son adjoint décident de prévenir le commissariat de police

Henri GAGET – 45563

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Henri Gaget naît le 21 janvier 1912 dans le hameau de Bourgneuf sur la commune de Dadonville, village d’une centaine d’habitants près de Pithiviers (Loiret - 45), fils de Paul, Georges, Euphémie, Gaget, 38 ans, et Clémence Marie Thérèse Giry, 30 ans, son épouse, tous deux agriculteurs. Une entrée de leur ferme se trouve au bout de la rue de la Croix-rouge, sur la gauche en allant vers Denainvilliers. Ils ont déjà eu quatre filles : Henriette et Françoise, jumelles nées le 24 janvier 1907, Cécile, née le 13 octobre 1908, Lucienne, née le 3 avril 1910 ; puis naitront Georgette, le 13 novembre 1915, Georges, le 1er octobre 1917, François, le 8 octobre 1919, Yvette, le 7 juin 1921 et Suzanne, le 24 mars 1923. En août 1914, Augustin Giry (1836-?), père de Thérèse, cultivateur, maire et conseiller d’arrondissement - qui a probablement marié sa fille et inscrit ses premiers petits-enfants à l’état civil - refuse d’afficher l’ordre de mobilisation générale, estimant qu’il existe des solutions plus pacifiques. Son mandat s’achève en 1917… Paul Gaget, le père de famille, âgé de 58 ans, décède le 22 juillet 1931. Henri, âgé de 19 ans mais aîné des trois frères, reprend la ferme familiale sous l’autorité de sa mère, Thérèse Gaget-Giry. Pour l’y aider, son frère Georges interrompt ses études à l’école supérieure de la rue Beaurieux à Pithiviers. Henri Gaget est de la classe 1932, mais l’appel à accomplir son service militaire est ajourné pour cause de bronchite. Puis le Conseil de révision le déclare inapte à la cavalerie et aux armes motorisées. Mais, en 1933, il est déclaré bon pour le service. Le 26 avril 1934,

Saül (Paul) FRUCHT – 46275

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Saül (Paul) Frucht naît le 4 mai 1901 à Vilno (Lituanie), fils de Morka Frücht et de Soulia Simherovitch. Saül Frucht arrive en France en 1925, âgé de 24 ans. Après avoir exercé différents métiers, il est embauché par une entreprise fabriquant des vêtements en caoutchouc (imperméables), peut-être Engels et Compagnie. En 1935, il se marie avec Hode Kagas, née le 25 janvier (ou le 21 juillet) 1907 à Ukmergé en Lituanie, où a existé une forte communauté juive, mécanicienne en fourrure. Ils ont deux filles : Denise, née le 24 avril 1936, et Mireille, née le 7 août 1937, toutes deux à Paris 18e. De Paris, l’entreprise où travaille Paul Frucht l’envoie à Saint-Cyr-du-Vaudreuil [1] (Eure - 27) diriger l’usine locale. Il y emménage avec sa famille. En 1937, ils y sont rejoint par la mère de son épouse, Chaja (Chaya) Kaciene, âgée de 60 ans et probablement veuve, arrivant de Lituanie et qui semble avoir un domicile personnel dans la commune. Leur fils Michel naît le 15 août 1939 à Louviers (27). Les trois enfants sont français de naissance, alors que leurs parents n’ont pas la nationalité française, celle-ci ayant notamment été refusée à leur père (il est possible qu’au cours de cette démarche il propose de franciser son prénom en “Paul”). En juin 1940, au moment de l’offensive allemande, la famille Frucht prend la route de l’exode, qui la conduit jusqu’à Périgueux (Dordogne). Après la signature de l’armistice, considérant le danger passé, les parents décident d’un retour à la maison. La loi pétainiste du 2 octobre 1940 établissant un statut des Juifs les conduit à se faire recenser comme tel auprès des autorités françaises.

Émile FROMENTIN – (45562 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Émile, Jean, Fromentin naît le 5 décembre 1887 à Brest-Recouvrance (Finistère), fils de Jean Fromentin, 33 ans, deuxième maître magasinier de la Flotte, et d’Ambroisine Paul, son épouse, 20 ans. Son père décède le 26 février 1904. Entre temps, le 11 décembre 1903, à la mairie de Brest, Émile Fromentin, âgé de seize ans,  s’est engagé volontairement aux équipages de la Flotte comme apprenti-marin. Le 15 juillet 1904, il est « destiné » à l’école des mécaniciens. Le 5 décembre 1905, il passe matelot de 3e classe. Du 15 février au 11 mars 1908, il est au Maroc en guerre. Le 12 juin 1908, un conseil de discipline le réduit au grade d’apprenti-marin, puis, le 26 août suivant, le conseil de discipline réuni à bord du cuirassier Du Chayla prononce un avis pour son envoi à la 2e compagnie de discipline. Le 27 septembre, il est conduit au dépôt du corps disciplinaire colonial à Oléron. Le 14 novembre, Émile Fromentin est dirigé sur la « portion centrale » à Biskra (Algérie), entre le massif de l’Aurès et le Sahara, où il arrive dix jours plus tard. Le 11 mars 1909, le conseil de guerre de la division de Constantine le condamne à deux ans de prison pour « outrage publique à la pudeur ». Le 9 novembre, il passe à la 3e compagnie de fusiliers de discipline. Fin décembre, il est gracié de sa peine par décret et passe alors au 4e bataillon d’infanterie Légère d’Afrique (BILA - « Bat d’Af ’»), à Gabès en Tunisi.. Le 26 janvier 1910, il passe chasseur de 2e classe. Il quitte la Tunisie

Maurice FROMENT – 46237

Photographié en militaire(accomplissant son service national en 1929 ?). Revue Pagus Orniensis, bulletin périodique de l'association Mémoire du Pays de l'Orne, n° 11, mars 1993, page 21. Maurice Froment naît le 4 janvier 1909 à Auboué (Meurthe-et-Moselle - 54), fils d’Albert Froment, employé des mines (mineur ?), et de Marie Gény. Adulte, Maurice Froment est un homme plutôt grand (1m75).  Pendant un temps, il demeure à Moutiers (54). Le 7 novembre 1936 à Auboué, Maurice Froment épouse Marcelle Piacenti. Ils ont une fille, née vers 1939. Au moment de son arrestation, Maurice Froment est domicilié au 66 bis, cité du Tunnel ou au 50 cité de Géranaux à Auboué (54). Auboué. Les Cités du Tunnel. Carte postale non datée. Collection Mémoire Vive. Maurice Froment est manœuvre de mine (de fer) à Auboué. Pendant, un temps, il est employé à la briqueterie de l’usine sidérurgique. Auboué. Vue sur l’usine. Carte postale oblitérée en 1950. Coll. Mémoire Vive. C’est un adhérent du Parti communiste. Sportif, il est adhérent à la section d’Auboué de la Fédération sportive et gymnique de Travail (FSGT), photographié dans un groupe lors d’une fête sportive en 1936. Le 30 novembre 1938, Maurice Froment participe au mouvement national de grève pour la défense des acquis du Front populaire. Il est licencié par la direction de la mine, mais continue à habiter dans la cité ouvrière. Après l’armistice, il sollicite une nouvelle embauche. Comme elle manque d’ouvriers et qu’elle pense que les événements de juin 1940 l’ont “assagi”, la direction accepte de le reprendre. On ne signale ensuite de sa part « qu’un ralentissement dans son travail, qu’il a attribué - comme d’autres du reste - aux restrictions de la nourriture ».

Eugène FRIOT – 45561

© Archives de l’Institut d’histoire sociale CGT de Seine-Maritime. Eugène, René, Friot naît le 4 octobre 1889 à la maternité de l’hôpital Lariboisière à Paris 10e, fils d’Amélie Friot, 25 ans, domestique, domiciliée au 64, rue des entrepôts, à Saint-Ouen (Seine / Seine-Saint-Denis), et de « père non dénommé ». Le 1er juin 1918 (alors que la guerre n’est pas finie…), à Graville-Sainte-Honorine, commune limitrophe du Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1]), Eugène Friot, alors ouvrier d’usine, se marie avec Jeanne Boudehen, née au Havre le 29 mai 1898. Le couple s’installe avec Louis Boudehen, métallurgiste de 58 ans, au 71, rue des Chantiers, à Graville-Sainte-Honorine, qui restera l’adresse d’Eugène Friot jusqu’à son arrestation. En 1919, cette commune est rattachée au Havre. Eugène et Jeanne Friot auront deux filles, Renée Germaine, née chez ses parents le 9 juin 1919, et Louise Delphine, née en 1921. Le 11 novembre 1925, ils ont un fils, Eugène, Maurice, ; mais celui-ci décède le 30 juin 1926.Plus tard, Eugène Friot tient un commerce comme « épicier, débitant, cordonnier ?, patron » ; en 1931, la famille est assistée par une bonne. Pendant un temps, Eugène Friot est adhérent au Parti radical-socialiste. En mai 1935, il est élu Conseiller départemental du Havre. Lors d’un autre scrutin, il est élu Conseiller municipal de Graville-Sainte-Honorine. En novembre 1938, selon la police, il donne son adhésion au Parti communiste. Dès lors, il en devient un propagandiste, prenant la parole dans les réunions pour défendre son programme politique. Dès 1937, il fait l’objet de poursuites pour avoir arboré un drapeau rouge à sa fenêtre. Le 18 juillet 1938, il est condamné à 16 francs d’amende avec sursis pour organisation d’une loterie clandestine (certainement afin de recueillir des fonds). Il reçoit

Lucien FRICHOT – (45560 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINEAuschwitz-I, le 8 juillet 1942.Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,Oswiecim, Pologne.Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Lucien, Albert, Frichot naît le 27 mars 1904 à Brosville, au nord d’Evreux (Eure), au domicile de Frédéric Blanchard, 30 ans, employé de la Compagnie de l’Ouest, étant le fils d’Émile Frichot, 41 ans, maçon, domicilié à Saint-Cyr-l’École (Seine-et-Oise), et de Marie Anna Schwap, 29 ans, ménagère, domiciliée (servante) chez le sieur Blanchard. Le 4 juillet 1925, à Maisons-Alfort [1] (Seine / Val-de-Marne - 94), Lucien Frichot se marie avec Simone, Gabrielle, Martin. En 1935, il est domicilié au 31, rue des Ormes (devenue rue Arthur-Dallidet le 19-11-1944) à Maisons-Alfort. Le 12 mai 1935, il est élu conseiller municipal communiste de Maisons-Alfort sur la liste d’Albert Vassart [2]. Maisons-Alfort, la mairie. Carte postale oblitérée en février 1940. Coll. Mémoire Vive. Au moment de son arrestation, il est toujours domicilié au 31, rue des Ormes à Maisons-Alfort d’après les listes électorales de février 1945, sur lesquelles il est déclaré comme aide d’usine (il n’a pas de famille à cette adresse à Maisons-Alfort lors du recensement de 1946). Le 4 octobre 1939, le Président de la République - Albert Lebrun -, par décret et « sur la proposition du ministre de l’intérieur, suspend jusqu’à cessation des hostilités les Conseils municipaux » de 27 communes de la banlieue parisienne à majorité communiste, dont celui de Maisons-Alfort, et les remplace par des Délégations spéciales composées de notables désignés. Le 4 ou 5 octobre 1940 au soir, Lucien Frichot est arrêté à son domicile par deux policiers français et emmené au commissariat de la circonscription de Charenton, en même temps que Georges Niquet, un ami du voisinage. Son épouse découvre dans la nuit qu’il s’agit d’une véritable arrestation et va prévenir l’épouse de Georges Niquet. Le 16 mars 1940,

Robert FRETEL – 45559

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Robert Morizot naît le 9 novembre 1903 à la maternité de Dijon (Côte-d’Or - 21), fils d’Antoinette Morizot, 17 ans, ouvrière domiciliée Maison Troumois, aux Poussots. Le 16 novembre 1907, par acte de mariage, Henri Frétel, 23 ans, maçon, ayant effectué son service militaire d’octobre 1905 au 28 septembre 1907, légitime la paternité de Robert, ainsi que celle de ses sœurs, Suzanne, née le 3 novembre 1904, et Marie, née le 17 janvier 1907. La famille déménage souvent. En décembre 1907, ils habitent au 8 rue de la Goutte-d’Or à Dijon. En mai 1909, ils demeurent à Lamarche-sur-Saône, où naît Albert, Paul, le 30 septembre. En juillet 1911, ils ont déménagé à Pontailler-sur-Saône (21). En juin 1912, ils sont revenus à Dijon et logent au 29, rue Magenta. En juin 1913, ils demeurent rue des Bégonias. L’année suivante, ils habitent ruelle des Poussots. Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 2 août 1914, Henri Frétel, le père, rejoint le lendemain le 57e régiment territorial d’infanterie comme brigadier clairon. Le 4 décembre 1915, il passe au 68e bataillon de chasseurs alpins. Sa fille, Georgette Yvonne, naît le 22 juin 1915 à Dijon. Le 28 septembre 1917, Henri Frétel passe au 11e régiment d’artillerie à pied. En octobre suivant, il passe au 65e régiment d’artillerie de campagne, le 24 décembre 1918, au 54e R.A.C. Il aura été « en campagne » du 11 août 1914 au 4 février 1919. Lors de cette mobilisation, à une date et dans des circonstances à préciser, il a été blessé au coude droit (fracture, contusion) par « éclatement d’obus ». Le 5 février, il se

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