Charles LELANDAIS – 45774
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Charles, Ernest, Yves, Lelandais naît le 15 mars 1909 à Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine), chez ses parents, Charles Jude Lelandais, 35 ans, et Eugénie Augustine Dufour, 34 ans, son épouse, tous deux commerçants. Sa mère décède prématurément, à une date restant à préciser. Le 8 août 1913 à Caen (Calvados - 14), son père - alors domicilié au 24, rue des Teinturiers - se remarie avec Marie Rosalie Lucie Chochon, née le 17 janvier 1885 à Saint-Pavace (Sarthe). Début 1935, Charles Lelandais habite chez son père - alors mécanicien -, à Saint-Pierre-sur-Dives (14) et travaille comme plombier-fumiste. Le 22 février 1935, à Caen (14), Charles Lelandais se marie avec Aimée Louise Henriette Lechartier, 22 ans, né le 4 août 1912 à Caen, modiste, qui habitait jusque-là chez ses parents - un employé de laboratoire et une commerçante -, domiciliés au 23, rue Saint-Sauveur. En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Charles Lelandais est domicilié au 122, rue de Geôle à Caen. Pendant un temps, il est plombier chez Comby (?), puis devient artisan, affilié au syndicat CGT du bâtiment. Militant communiste, il est secrétaire de la section de Caen. Le 2 mai 1942, Charles Lelandais est arrêté par la police française ; il figure comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du deuxième déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [1]. Il est détenu à la Maison centrale de la Maladrerie à Caen. Caen, la maison centrale de la Maladrerie dans les années 1900.Carte postale, collection Mémoire Vive. Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, il