Yvonne PICARD – 31634

D.R. Yvonne Picard naît le 1er août 1920 à Athènes (Grèce), fille de Charles Picard, 37 ans, archéologue adepte de la fouille méthodique, spécialiste de la statuaire grecque, directeur de l’École française depuis 1919. En 1925, à la fin du mandat de celui-ci à la tête de l’institution, la famille revient en France et Charles Picard devient professeur à la Faculté de Lettres de Lyon, puis à la Sorbonne, à Paris. En 1937, il est nommé directeur de l’Institut d’art et d’archéologie de Paris. La famille habite au 16 avenue de l’Observatoire (Paris 6e). Paris. La Sorbonne. Le grand amphithéâtre.Carte postale non datée. Collection Mémoire Vive. Licenciée en philosophie, Yvonne Picard donne des cours à l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres (Val-d’Oise/Hauts-de-Seine). Sèvres. L’École Normale supérieure de jeunes filles.Carte postale des années 1900. Collection Mémoire Vive. L’étude de la pensée marxiste la conduit au communisme. Sous l’Occupation, elle intègre un temps le petit mouvement de résistance intellectuelle Socialisme et Liberté, fondé par le philosophe Jean-Paul Sartre en mars 1941, après son retour de captivité, mais dissous vers la fin de l’année après l’arrestation de deux de ses membres. Quittant ses parents pour s’engager dans l’action au sein de la résistance communiste, Yvonne Picard leur donne son adresse pour ne pas les intriguer. En novembre 1941, quand elle quitte ses parents pour s’engager dans l’action au sein de la résistance communiste, Yvonne Picard leur donne son adresse pour ne pas les intriguer, quelques rues plus loin, au 7 rue Joseph Bara (Paris 6e). Yvonne fréquente encore quelques amis universitaires qui se retrouvent dans la maison-atelier que le peintre non figuratif Alfred Manessier a confié à son beau-frère Claude Simonnet.

Yolande GILI, née Pica – 31743

Auschwitz, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Yolande Gili, née Pica naît le 7 mars 1922 à Fontoy (Moselle - 57), fille d’Attilio Pica, né le 24 mars 1886 à Nuccerra (peut-être Nocera Umbra), et de son épouse Celesta, née le 4 juin 1895 à Gualdo-Tadino, en Ombrie ; des émigrés italiens qui s’étaient fixés en Lorraine après la guerre de 1914-1918, comme de nombreux autres venus pour y travailler dans les mines de fer et les usines métallurgiques. Avant-guerre, Attilio Pica est ouvrier à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle - 55). Yolande a au moins deux sœurs dont une plus jeune, Aurore, née le 2 mai 1923. En 1939, quand la guerre éclate, la population de cette région frontière, appelée à devenir théâtre des opérations, est évacuée vers la Gironde et la Dordogne. Toute la famille Pica s’installe à Vayres, sur la Dordogne, près de Libourne (Gironde - 33). Yolande se marie avec un Lorrain, Armand Gili, né le 30 novembre 1909 à Stabio (Suisse), graveur sur verre (chef-comptable ?), secrétaire de l’Union locale CGT et de la section communiste de Lunéville et/ou de Longwy, animateur du comité d’aide à l’Espagne républicaine. Dans le Réveil Ouvrier, journal de la CGT, daté du 30 septembre 1939 - quelques jours avant son évacuation en Dordogne - Armand Gili, écrit : « Hitler, c’est la guerre !... L’ennemi n° 1, le régime nazi... sur ce point, pas une faille dans l’unité des pensées et des volontés. Qui en doute commet une grave injustice. Qui en doute commet un crime contre l’union du peuple français. » Considère-t-il que c’est l’action de la bourgeoisie qui est un crime contre l’union du peuple français par la répression anti-communiste qu’elle développe ? Condamne-t-il son parti

Aurore PICA – 31742

Auschwitz, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Aurore Pica naît le 2 mai 1923 à Fontoy (Moselle - 57), fille d’Attilio Pica, né le 24 mars 1886 à Nuccerra (peut-être Nocera Umbra), et de son épouse Celesta, née le 4 juin 1895 à Gualdo-Tadino, en Ombrie ; des émigrés italiens qui s’étaient fixés en Lorraine après la guerre de 1914-1918, comme de nombreux autres venus pour y travailler dans les mines de fer et les usines métallurgiques. Avant-guerre, Attilio Pica est ouvrier à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle - 55). Aurore a au moins deux sœurs plus âgées, dont Yolande, née le 7 mars 1922. En 1939, quand la guerre éclate, les populations de cette région frontière, appelée à devenir théâtre des opérations, sont évacuées vers la Gironde et la Dordogne. Toute la famille Pica s’installe à Vayres (Gironde - 33). La sœur d’Aurore, Yolande, se marie avec un Lorrain déplacé, Armand Gili, très actif dans l’organisation clandestine du Parti communiste. Le 22 novembre 1940, à Saint-Pardon-les-Verts, avec son beau-père, Attilio Pica, il tire un premier tract appelant au regroupement des communistes et des patriotes lorrains et girondins qui est distribué dans la région. Aurore, portant sur son visage l’innocence apparente de ses dix-neuf ans, se fait embaucher dans les cuisines des Allemands de Vayres sur ordre de la résistance. Tout en y subtilisant du ravitaillement pour les combattants, elle cherche à savoir où se trouve le dépôt d’armes de l’occupant. Après des mois d’observation, elle apprend que les armes sont en fait entreposées à Bordeaux. Elle demande sa mutation (« La ville serait plus gaie pour elle, si jeune ; dans cette campagne, elle s’ennuie »). À Bordeaux, elle est employée dans les

Germaine RENAUDIN, née Perraux – 31716

Germaine, Marie, Perraux naît le 22 mars 1906 au lieu-dit Godbrange sur la commune d’Hussigny-Godbrange (Meurthe-et-Moselle), limitrophe de la frontière Luxembourgeoise, au domicile de ses parents, Joseph François Perraux, 37 ans, né à Recogne, arrondissement de Neufchâteau, province de Luxembourg, en Belgique, artisan boulanger, et Virginie Elter, 25 ans, native de la commune, mariés à la mairie d’Hussigny le 16 septembre 1903. Par ce mariage, l’épouse et leurs futurs enfants - René, né en 1904, Germaine, Gaston, né en 1909, Joseph, né en 1910, et Maurice né en 1912 - prennent la nationalité belge (« étranger »). Joseph Perraux meurt prématurément (vers 1912 ?), puis (?) son épouse Virginie, laissant cinq orphelins. Leurs grands-parents maternels, Jacques Elter, forgeron, et son épouse Marie, les prennent en charge à Godbrange (fait attesté au recensement de 1921). La région est sous occupation allemande dès le début de la guerre de 1914. Germaine va à l’école communale d’Hussigny jusqu’à l’âge de douze ans, puis aide à la maison jusqu’à son mariage. Hussigny. Au premier plan, les hauts-fourneaux, la gare et une cité ouvrière. À l’arrière plan, le village.La frontière luxembourgeoise s’étend quelques mètres à gauche de la voie ferrée. Carte postale d’après-guerre, collection mémoire Vive. Le 14 février 1925, à la mairie d’Hussigny-Godbrange, âgée de 18 ans, Germaine Perraux se marie avec Marius Renaudin, né le 10 février 1900 à Villerupt (25 ans), monteur en fer (en 1931, il travaillera à Longwy). Ils ont trois enfants : Gaston, né le 1er mars 1926, Josette, née en 1927, et Mathilde, née en 1929, tous les trois à Hussigny. Au recensement de 1926, le couple et leur fils habitent chez la grand-mère de Germaine, Marie Elter, veuve depuis - au moins

Danielle CASANOVA, née Vincentella Perini – 31655

La dirigeante des Jeunesses Communistes Vincentella Perini naît le 9 janvier 1909 à Ajaccio, fille d’Olivier Perini et de Jacinthe Versini, son épouse, instituteurs. Elle vient au monde dans une famille “Républicaine” qui devint par la suite sympathisante du PCF. Elle poursuit ses études secondaires à Ajaccio, puis au collège du Luc (Var) où elle suit l’une de ses professeurs. Après un bref passage en classe préparatoire, elle s’inscrit à l’école dentaire de Paris. Elle y découvre l’Union fédérale des étudiants, organisation étudiante de gauche à laquelle elle adhère avant d’en devenir responsable. En octobre 1928, Victor Michaut reçoit son adhésion aux Jeunesses communistes (JC). Vincentella se fait alors appeler “Danielle” et devient très vite secrétaire du groupe de la faculté de médecine. Tout en poursuivant ses études, elle devient, en 1931, membre du bureau régional de la région parisienne de la JC, puis elle rejoint le Comité central du mouvement au VIIe congrès en juin 1932. Elle est élue au bureau du mouvement, lors du congrès extraordinaire d’Ivry-sur-Seine, en février 1934 : elle y est la seule femme. Elle fait la connaissance dans les cercles d’étudiants corses, d’un étudiant en droit, Laurent Casanova, né le 9 octobre 1906 à Souk-Ahras (Algérie), qu’elle entraîne au Parti Communiste. Ils se marient en décembre 1933. En octobre 1935, tout en restant rattachée au bureau de la Fédération des JC, Danielle Casanova est chargée du travail colonial à la section spécialisée du parti et elle participe à la rubrique coloniale de l’Avant-Garde. En septembre-octobre 1935, elle fait partie de la délégation française au VIe congrès de l’Internationale communiste des jeunes (ICJ) à Moscou et entre au Comité exécutif de l’ICJ. Face à la très rapide augmentation des effectifs de

Marie-Jeanne PENNEC – 31817

Marie-Jeanne PENNEC - Auschwitz 31817 (le triple portrait d’immatriculation à Auschwitz est un des plus détérioré, permettant seulement d’entrevoir un œil et une oreille…) Marie-Jeanne PENNEC est née le 9 juillet 1909, à Châteaugiron, aux environs de Rennes (Ille-et-Vilaine - 35) Peu de choses sont connues d’elle : elle avait un fils et après différents métiers, elle est gérante d’une laiterie-crémerie à Montreuil. Arrestation en lien avec une filière de passage de la ligne de démarcation ? Marie-Jeanne PENNEC est arrivée à Romainville en décembre 1942. Ces compagnes n’ont pas connu les raisons de son arrestation, elle devait faire le “passeur” (à la ligne de démarcation) ; elle disait à ces camarades que c’était très dur et qu’elle avait été “lâchée”. Auschwitz n° 31817 Ces camarades ne savent pas si n’a jamais été au Revier. Marie-Jeanne avait un instinct de paysanne, intéressée par tous ce qui pouvaient servir de nourritures. Charlotte Delbo témoigne : « C’est elle la première qui a cueilli des pissenlits pour les manger en les mélangeant à la soupe. Elle en cueillait toujours, tout en marchant, tout en travaillant et en donnait aux autres. » Marie-Jeanne reste à Raisko de juillet 1943 au 7 janvier 1944. Ravensbrück et la Tchécoslovaquie Marie-Jeanne est Envoyée à Ravensbrück le 8 janvier, puis expédiée dans une usine en Tchécoslovaquie. Le retour Ses camarades n’ont jamais su comment elle a été rapatriée. Suite à l’enfer concentrationnaire, le retour fut très difficile, en 1949 elle fut internée en hôpital psychiatrique. Sources :  Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), pages 226-227.

Héléna FOURNIER, née Pellault – 31793

Héléna Fournier en janvier 1943, âgée de 38 ans.Photo d’immatriculation au camp allemanddu fort de Romainville.© Collection Carole Toulousy-Michel Une famille de tradition socialiste et laïque Héléna Antoinette Louise Pellault naît le 23 décembre 1904 à Cussay (Indre-et-Loire - 37), fille de Constant François Perrault, 27 ans, maréchal-ferrant, d’Héléna Saivres, 23 ans, son épouse. Sur plusieurs documents d’état civil, son prénom est orthographié (comme celui de sa mère) « Héléna » ; Charlotte Delbo, dans l’écriture de son livre éponyme sur Le convoi du 24 janvier, et la presse locale d’après-guerre utiliseront « Hélène »… Héléna Pellault enfant,photographiée dans d’un studio de (La Haye-)Descartes.© Collection Carole Toulousy-Michel. La jeune fille va à l’école communale de Cussay. Héléna - surnommée « Léna » par ses proches - est l’aînée de deux frères, Constant (lui aussi), né en 1910, Maxime, né le 23 mai 1912, et de deux sœurs, Germaine, née le 14 janvier 1915, et Rolande, née le 26 août 1920. Leur père, socialiste, libre-penseur, a une grande influence sur Héléna : probe, intransigeant, pur, il est de toutes les batailles laïques ; il stipule par testament vouloir être enterré civilement avec son cercueil recouvert d’un drap rouge. En 1911, patron artisan, il héberge un ouvrier de 16 ans ; son épouse est alors devenue épicière. Le 27 octobre 1923, à Cussay, Héléna Pellault - âgée de 18 ans - se marie avec Raphaël Raymond Fournier, né le 5 octobre 1899 dans ce village, d’abord cultivateur, puis chauffeur. © Collection Carole Toulousy-Michel. Leur fille Liliane naît le 15 février 1926 à Tours.  Raphaël, Liliane et Héléna Fournier vers 1930.© Collection Carole Toulousy-Michel. En février 1926, ils habitent au 40, rue Jules Charpentier à Tours ; Raphaël est ouvrier boulanger

Geneviève PAKULA, épouse Pauquet – 31794

Après guerre…Droits réservés. Eugénie, Geneviève Pakula naît le 22 décembre 1922 à Trześń, dans les basses-Carpates, en Pologne, fille de Wladislas Pakula, 34 ans, et d’Agniela Kaldon, 26 ans, son épouse. SSes parents se sont mariés en 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale a éclaté. Son père a été mobilisé jusqu’en 1920, en dernier lieu contre l’expansion soviétique : leur couple a été séparé pendant six ans. Vers 1923, Wladislas Pakula vient travailler en France comme ouvrier agricole dans une ferme du petit village de Bouqueval (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), limitrophe de Goussainville, à 20 km au nord de Paris ; d’abord seul. Son épouse l’y rejoint en 1927, avec leurs enfants : Geneviève et son frère. Tous gardent la nationalité polonaise. Geneviève et son frère vont à l’école communale du village. À 12 ans et demi, Geneviève obtient le certificat d’études primaires. Ensuite, elle commence à s’occuper de sa petite sœur de quatre ans, pendant que sa mère travaille à la ferme. À quinze ans, Geneviève est placée pour un an comme bonne à tout faire dans une ferme des environs, auprès d’une mère de deux enfants (une fillette de 7 ans et un garçon de 3 ans), qui reste au foyer. Geneviève veut s’instruire, changer de métier, se faire une situation : elle suit une école du soir et se forme en sténo et secrétariat. À la déclaration de guerre, début septembre 1939, son frère, âgé de 18 ou 19 ans, s’engage dans un régiment polonais formé en France. Il fait ses classes à Coétquident. Ensuite, versé dans les chasseurs alpins, il est mobilisé pour l’expédition militaire de Narvik, en Norvège. Il revient quinze jours avant l’invasion allemande et,

Yvonne PATEAU – 31728

Photographiée à Auschwitz-I, le 3 février 1943. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés. Yvonne Pateau naît le 14 septembre 1901 à Angles (Vendée - 85), dans une famille paysanne de quatre enfants. Elle va à l’école jusqu’au certificat d’études, puis aide ses parents dans leur ferme. En 1919, elle se marie avec son cousin germain, Alexandre Pateau, né le 18 août 1895 à Marans (Charente-Maritime [1] - 17) ; elle ne change pas de nom… Les Pateau exploitent ensuite une petite ferme se composant de trois pièces d’habitation, une écurie avec deux vaches et un cheval, quelques hectares, dans un hameau de trois maisons - Chez Bajot - à un kilomètre du bourg de Saint-André-de-Cognac (Charente - 16), à la limite ouest du département. Vers le début 1938, à une date restant à préciser, ils ont un fils, Stéphane, Marx. Le deuxième prénom de leur enfant vient de ce que les Pateau sont militants du Parti communiste. Alexandre Pateau est un homme très réservé. Mais justement très estimé, ainsi que sa famille, pour cette réserve qui lui vaut la confiance des habitants de Saint-André. L’entrée de leur maison tournant le dos aux deux autres fermes, celle-ci est appropriée pour des activités secrètes dans la période de clandestinité du Parti communiste et sous l’occupation. L’exploitation agricole des Pateau appartient alors au réseau des fermes charentaises où les Francs-tireurs et partisans (FTP) cachent des armes, volées aux Allemands dans la carrière de Jonzac ou récupérées de différentes manières (v. Aminthe Guillon). À la veille d’un coup de main, des résistants viennent prendre les munitions dont ils ont besoin et couchent à la ferme. Le 27 juillet 1942, une note émanant des renseignements généraux indique : « M. Poinsot

Madeleine JÉGOUZO, née Passot, alias Lucienne Langlois, dite “Betty” – 31668

Madeleine Jégouzo, née Passot, vient au monde dans le 15ème arrondissement dans une famille de tradition socialiste. Elle adhère au Parti communiste en 1936. Elle rentre dès 1940 dans la Résistance dans le groupe "Politzer". De la naissance à l’adhésion au PCF Madeleine est née le 28 août 1914 à Paris XVème. Elle vient au monde dans une famille de tradition socialiste et engagée contre la guerre qui s’annonçait en ce mois d’août 1914. Le 28 août 1914, son père, Jean Baptiste, est alors en détention pour avoir manifesté contre la guerre, suite aux appels de Jean Jaurès. Charles, le frère cadet de mon grand-père, vient de participer avec sa petite sœur Marie Louise au dernier meeting de Jean Jaurès sur la Butte Rouge. Les frères Passot sont des sympathisants socialistes et des conseillés municipaux à Billancourt. Madeleine s’engage de manière très active dans le soutien à la république espagnole en 1936 ainsi que dans le syndicat de la mode « des fleurs et plumes » qui est en pointe dans ce soutien. C’est également en 1936 qu’elle adhère au Parti Communiste. Madeleine jeune militanteEn 1938, la Direction du Parti lui propose de devenir une « permanente », après un premier refus de sa part, elle accepte et rencontre le responsable aux cadres. Dès lors, compte tenu de la menace imminente de la guerre, Madeleine travaille dans un « service illégal » du Parti, avec le camarade Mourre. Elle prend le pseudonyme de « Gervaise ». Son activité consistait à préparer l’organisation afin de vivre dans une situation illégale en réponse à la future dissolution du Parti, à mettre au point des planques, des courriers, des boîtes aux lettres, notamment à vérifier et valider des adresses et à classer les archives stratégiques en

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