Charlotte DECOCK, née Dauriat – 31756
Photographiée au fort de Romainville, en détention allemande.Droits réservés. Marie, Charlotte, Dauriat naît le 14 août 1911 à Oradour-sur-Vayres (Haute-Vienne), fille de François Dauriat, 33 ans, et d’Isabelle Thiphonnet, 32 ans, son épouse, native d’Oradour, alors cultivateurs au hameau de Fougeras ; une famille de cinq enfants, contant également Françoise, née le 10 janvier 1899 à Oradour, Fernand, né le 4 novembre 1901, Léon Fernand, né le 22 mars 1905, et Renée, née le 2 août 1916, tous trois à Nogent-sur-Oise (Oise) [1]. Lors de son conseil de révision, en 1899, leur père avait été ajourné de service militaire pour « défaut de taille » (il mesure 1 m 50), puis classé service auxiliaire (sans affectation). Le 1er septembre 1901, il est venu habiter à Nogent-sur-Oise, 68 rue de l’Aubier, pour y devenir ouvrier d’usine. Le 2 septembre 1914, une avant-garde de cavalerie allemande (Uhlans) atteint Nogent et l’occupe jusqu’au 10 septembre. Ce jour-là, François Dauriat est provisoirement déclaré à Oradour-sur-Vayres, chez Blancher (?), très probablement avec sa famille. Le 10 octobre suivant, il est domicilié au 53 rue de Bonvilliers [2] à Nogent-sur-Oise, un pavillon surplombant la voie ferrée (?). Le 3 décembre, la commission de réforme le classe bon pour le service armé, et il rejoint un régiment d’infanterie le 28 décembre. Le 18 janvier 1915, il est détaché à l’Usine d’éclairage électrique de Suresnes (Seine). Le 18 janvier 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire rue de Bonvillers. Sa fille Marie va à l’école communale de Nogent-sur-Oise (à proximité, rue Paul Bert ?) jusqu’à treize ans. Ensuite, elle travaille en usine : ouvrière métallurgiste chez Brissonneau [3], à Montataire, commune voisine. Le 23 août 1930, à