Faustin, dit Gaston, JOUY – (45696 ?)
IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Faustin, André, Norbert - dit Gaston - Jouy naît le 30 octobre 1917 à Canet-de-Salars (Aveyron ). Au moment de son arrestation, il est domicilié au 7, rue des Bertaud à Rosny-sous-Bois [1] (Seine / Seine-Saint-Denis - 93). Il est peintre en bâtiment. Le 1er août 1940, “Gaston” Jouy est arrêté à la suite d’une distribution de tracts, avec René Beaulieu, Eugène Omphalius et Albert Rossé, tous de Rosny. Le 22 octobre, il est placé sous mandat de dépôt ou d’écrou. Palais de Justice de Paris, île de la Cité, Paris 1er. Tribunal correctionnel, un des porches du 1er étage. (montage photographique)Le 8 février 1941, lors d’une audience au cours de laquelle sont jugés 48 militants communistes (dit « procès des cinquante » ?), dont dix-sept futurs “45000”, la chambre des mineurs (15e) du tribunal correctionnel de la Seine condamne Gaston Jouy à huit mois d’emprisonnement pour infraction au décret du 26 septembre 1939 (propagande communiste). Comme les autres condamnés, il fait appel de la sentence le 28 février. Il est possible qu’il ne soit pas libéré : le 18 mars, le préfet de police de Paris signe l’arrêté ordonnant son internement administratif, car considéré comme un « meneur communiste actif ». Le 21 avril, “Gaston” Jouy est interné au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Val-d’Oise - 95), créé au début du mois d’octobre 1940 dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt. Il y retrouve Édouard Beaulieu - le père de René - arrêté le 5 octobre 1940. Aincourt. Le sanatorium de la Bucaille. Au premier plan, le pavillon qui fut transformé en camp d’internement. Carte postale oblitérée en 1958. Coll. Mémoire Vive.Le 6 septembre 1941, avec celui-ci, il fait partie d’un groupe