Arduino NICOLAZZO – 45924
Droits réservés.Arduino, Valentino, Nicolazzo naît le 22 juin 1900 à Schio, en Italie, fils de Francesco (François) Nicolazzo, 31 ans, maçon, et de Silvia (Sylvie) Ghilesie, 31, ans, son épouse. Il a une sœur plus âgée, Elvire (?), et un frère plus jeune, Amaro (Armand), né le 5 ou 6 avril 1904 à Bruggero (Suisse). En juin 1918, il est mobilisé en Italie. Le 8 octobre 1923, Arduino Nicolazzo arrive en France (avec ses parents ?). Le 3 novembre suivant, il est domicilié au 26 rue Serpente à Argenteuil [1] (Seine-et-Oise / Val-d’Oise - 95). À une date restant à préciser, il emménage au 8, avenue des Genêts. Le 14 novembre 1925 à Argenteuil, il se marie avec Olimpia Vittoria Lupano, née le 6 avril 1905 à Occimiano (Italie), ouvrière d’usine. De 1925 à 1927, le couple loge chez une certaine Madame Girard, rue du Midi à Sannois (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), ville voisine. Le 5 février 1927, leur fille Elvire (recevant le même prénom que sa tante) naît à Sannois. Le 17 octobre 1927, Arduino Nicolazzo entre comme magasinier à l’usine de la Société française Gardy, appareillage électrique haute et basse tension, 23 rue de La Voie-des-Bancs, à Argenteuil. La famille habite alors au 28 route de Sannois. Le 15 juin 1931, Arduino Nicolazzo naturalisé français, ainsi que son épouse et sa fille. Il suit les cours de formation politique du Parti communiste et l’école de section des cadres. Il est également adhérent du Secours populaire de France (ex-Secours Rouge). Son épouse partage ses convictions. À l’été 1936, lors des mouvements de grève suivants l’élection du gouvernement de Front populaire, la police française le désigne comme « militant acharné » du PC, « très bon instigateur et un des principaux