Eugène THÉDÉ – (46135 ?)
Eugène, Aimable, Thédé naît le 7 décembre 1901 à Argenteuil (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), fils de Charles Thédé et Louise Launay.
Plus tard, la famille emménage au Mans (Sarthe). Pendant un temps, ils habitent au Vieux Chemin d’Ar [?].
De la classe 1921, Eugène Thédé est du bureau de recrutement du Mans. Mais son appel au service militaire est ajourné pour « faiblesse » en 1921 et 1922. En 1923, l’armée le classe dans la 2e partie de la liste, au service auxiliaire, pour tachycardie. Le 12 mai 1923, il est incorporé à l’école d’artillerie de Fontainebleau. Le 1er octobre suivant, il passe au petit état-major de l’École militaire d’artillerie de Poitiers. Il est renvoyé dans ses foyers le 7 mai 1924, titulaire d’un certificat de bonne conduite.
À une date restant à préciser, Eugène Thédé se marie avec Léa Noir ou Nois. Ils ont un fils, né vers 1926. Mais son épouse décède prématurément. Par la suite, il vivra maritalement avec Juliette Boissonnade, née le 12 juillet 1904 à Condom-d’Aubrac (Aveyron), “fille de salle” (agent d’entretien/aide-soignante dans un hôpital).
En janvier 1928, Eugène Thédé habite au 7 avenue d’Hill, à Joinville-le-Pont (Seine / Val-de-Marne). En mai 1931, on le trouve au 29 rue Duris, à Paris 20e. En mars 1936, il demeure au 27 avenue de la Plage, à Joinville-Le-Pont.
Eugène Thédé est cuisinier, souvent inscrit au fonds de chômage à partir de 1931.
Adhérant du Parti communiste à partir de 1936. Il est connu de la police pour vendre L’Humanité dans son quartier. Il reçoit L’Éveil du XXe, organe mensuel d’informations locales édité par la section communiste.
Le 2 avril 1939, il est interpellé avec sa compagne pour quête sur la voie publique au profit des blessés de l’Espagne républicaine. [...]