Portrait de studio. © collection Dominique Martin. Droits réservés.

Portrait de studio.
© collection Dominique Martin. Droits réservés.

Fernand, Raphaël, Vieuge naît le 8 mars 1897 à Blois (Loir-et-Cher), chez ses parents, Gaston Vieuge, 36 ans, charcutier, et Pauline Reide, son épouse, 29 ans, domiciliés rue du Puits-Neuf.

Plus tard, la famille est domiciliée au 89 rue Croix-Boissée, à Blois.

Pendant un temps, Fernand Vieuge travaille comme cultivateur.

La Première Guerre mondiale commence début août 1914. Le 11 janvier 1916, Fernand Vieuge est incorporé comme soldat de 2e classe au 146e régiment d’infanterie. Le 15 octobre suivant, il passe au 143e R.I. Le 24 mars 1917, il passe au 138e R.I., unité qui part au front. Le 18 novembre 1918, il est cité à l’ordre de son régiment : « Agent de liaison d’élite, au cours de la progression a maintenu constamment la liaison entre les sections et le capitaine et a contribué à la capture de nombreux prisonniers » ; il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze.

CroixDeGuerre-etoile

Le 26 septembre 1919, il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire au domicile de ses parents, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Le 16 décembre 1922 à Pont-Sainte-Maxence (Oise), Fernand Vieuge se marie avec Augustine, Marie, Thérèse (son patronyme), née le 7 janvier 1899 à Pont-Sainte-Maxence, ouvrière d’usine.

En janvier 1924, ils habitent au n° 4, cour Boufflet, dans cette ville. Lui est ouvrier charpentier.

Mais Augustine décède le 3 juillet 1926, âgée de 27 ans.

Le 5 mai 1928 à Blois, Fernand Vieuge épouse  en secondes noces Thérèse Renée Retiveau, née le 22 août 1898 à Menars ou Ménars (Loir-et-Cher), couturière, fille d’un employé de chemin de fer et d’une couturière. En juin suivant, ils demeurent au 23, rue des Ponts-Chartrains, dans cette ville. Ils n’auront pas d’enfant.

En juin suivant, ils habitent au 23, rue des Ponts-Chartrains, dans cette ville.

Fernand Vieuge, portant casquette… © collection Dominique Martin, droits réservés.

Fernand Vieuge, portant casquette…
© collection Dominique Martin, droits réservés.

Au moment de son arrestation, il est domicilié – probablement dans un pavillon – au 98, route (devenue rue) de Cabochon à Blois.

Le 17 juin 1941, Fernand Vieuge est arrêté par la police française après avoir été dénoncé comme appartenant à la CGT clandestine. Le 10 juillet suivant, le Tribunal (correctionnel ?) de Blois le condamne à huit mois de prison pour détention de tracts communistes. Il est écroué à la Maison d’arrêt d’Orléans.

Le 18 février 1942, après avoir purgé sa peine, il est remis aux “autorités d’occupation” à leur demande et transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), où il est enregistré sous le matricule n° 3620 et assigné au bâtiment A5.

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, alignés transversalement, les six grands bâtiments du quartier C. Isolés par une clôture de barbelés, ils ont constitué le “camp juif” du 13 décembre 1941 au 6 juillet 1942. Ensuite, ils ont servi au regroupement des détenus pour le prochain convoi en partance. L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, alignés transversalement, les six grands bâtiments du quartier C.
Isolés par une clôture de barbelés, ils ont constitué le “camp juif” du 13 décembre 1941 au 6 juillet 1942.
Ensuite, ils ont servi au regroupement des détenus pour le prochain convoi en partance.
L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, Fernand Vieuge est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 4 juillet, utilisant une carte-lettre de sept lignes fournie par l’administration du camp, il écrit à Thérèse : « J’ai bien reçu le colis de [pommes de terre ?] et ta lettre où tu me dis que Carter [?] est à la [?]. J’espère qu’il fera un peu pour moi, car, à Mont [-près-Chambord], ils réservent un colis du Comité gratuit par mois. Enfin, dis-lui bien le bonjour. Si tu étais sans nouvelles pendant un moment, ne t’inquiète pas : on va déménager. Bonjour à tous. Je t’embrasse bien fort. »

Le lendemain 5 juillet, probablement dans la soirée, il rédige un message à destination de son épouse : « Quand tu recevras ce mot, je serai parti pour une destination inconnue, probablement l’Allemagne où on doit aller travailler. Ne t’inquiète donc pas si tu es sans nouvelle un mois ou deux ; pour moi, il en sera de même. Écrit quand même à Compiègne, mon ancienne adresse. Je vais jeter cette lettre sur la voie, peut-être te parviendra-t-elle. Si tu vois André, tu lui diras.
Nous sommes en plein [brouhaha ?] et il y a rassemblement dans une heure et on n’a pas encore mangé. Enfin, ma chérie, ne t’en fais [pas] : j’ai l’espoir de te revoir quand même. Je t’embrasse bien, bien fort, ainsi que toute la famille.
Ton homme qui t’aime. Fernand. »

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. Cliché Mémoire Vive 2011.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,
installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation.
Cliché Mémoire Vive 2011.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 10 juillet, l’épouse de Serge Marteau écrira depuis l’écluse de Talufiau à Thésée (Loir-et-Cher), où elle habite : « Mon mari me prie de vous faire savoir que Monsieur Vieuge est parti pour l’Allemagne le 6 juillet. Ils sont partis travailler là-bas environ 1100 à 1200 du camp. En attendant d’avoir des nouvelles de nos pauvres malheureux, recevez mes sincères salutations. »

Le 8 juillet 1942, Fernand Vieuge est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46191 selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule n’a pas été retrouvée).

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.  Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des membres du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I). Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Fernand Vieuge.

Dans la période qui suit, Thérèse Vieuge reçoit la carte-formulaire imprimée en allemand datée du 15 juillet 1942 et postée à Compiègne par l’administration militaire du Frontstalag 122 deux jours plus tard à destination des familles, afin d’informer celles-ci que le détenu qui y est mentionné « a été transféré dans un autre camp pour travailler. Le lieu de destination ne nous est pas connu, de sorte que vous devez attendre des nouvelles ultérieures… » ; mais le nom du détenu ajouté au verso est celui d’Auguste Deshaies, d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) ; sans doute une confusion administrative…

© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Fernand Vieuge meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher), alors qu’a lieu une grande sélection des “inaptes au travail” à la suite de laquelle 146 des “45000” (11,7 % des effectifs du convoi) sont inscrits sur le registre des décès en deux jours (probablement tués d’une piqûre intracardiaque de phénol ou gazés [1]) ; la cause mensongère indiquée pour sa mort est « pleurésie ».

Presque un an plus tard, Thérèse Vieuge trouve le contact avec une responsable du Comité d’assistance au prisonniers de guerre du Loir-et-Cher dans l’espoir d’obtenir des nouvelles de son mari, « interné civil ». Celle-ci transmet sa demande au Chef du service des Prisonniers de guerre en zone occupée, au sein du Secrétariat général à la Défense terrestre à Paris. Quelques jours plus tard, celui-ci transmet la requête aux services de la Délégation générale du gouvernement français dans les Territoires occupés, place Beauvau à Paris.

Le 22 septembre 1943, Thérèse Vieuge reçoit personnellement un courrier dactylographié en allemand : « Le chargé de la Croix-Rouge allemande en France [46 avenue Kléber à Paris] regrette d’être obligé de vous informer qu’aucune constatation concernant Fernand Vieuge n’a pu être faite. S’il n’écrit pas lui-même, vous ne pouvez pas recevoir de nouvelles de lui. »

© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Le 17 décembre 1946, un acte officiel de décès est établi à Paris…

Le 7 mars 1948, Gaston Chartrain, secrétaire du syndicat du Bâtiment CGT de Blois et membre la Commission exécutive de l’Union locale avant-guerre, rédige et signe une attestation confirmant les dates d’arrestation et de condamnation de Fernand Vieuge.

Le 10 mars suivant, le Directeur départemental des fichiers et statistiques du ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, délivre un certificat certifiant que Fernand Vieuge « est actuellement déporté politique et n’a pas encore été rapatrié à ce jour ».

Le 23 juillet 1947, Thérèse Vieuge – qui habite toujours au 98 rue de Cabochon à Blois – se fait établir un passeport. En juillet de l’année suivante, elle participe à un voyage collectif traversant en train plusieurs frontières jusqu’à Cracovie et Auschwitz.

Thérèse Vieuge, photo de son passeport. © Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Thérèse Vieuge, photo de son passeport.
© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Birkenau. Probablement une vue du secteur BII-a pu de temps après la guerre. Beaucoup de baraques en bois ont encore leurs toits et leurs cloisons. © collection Dominique Martin, droits réservés.

Birkenau. Très probablement une vue du secteur BII-a peu de temps après la guerre ;
beaucoup de baraques en bois ont encore leurs toits et leurs cloisons.
© collection Dominique Martin, droits réservés.

Le groupe de “pélerins mémoriels” devant l’entrée de la mine de fer de Wieliczka, une étape du circuit proposé aux visiteurs à proximité d’Auschwitz. Thérèse Vieuge, en vêtements de deuil, est assise au premier rang tout à droite. © Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Le groupe de “pélerins mémoriels” devant l’entrée de la mine de fer de Wieliczka, une étape du circuit proposé aux visiteurs à proximité d’Auschwitz.
Thérèse Vieuge, en vêtements de deuil, est assise au premier rang tout à droite (sur le panneau posé au sol, l’année semble erronée…).
© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Le groupe  sur l’esplanade du château de Cracovie, une autre étape de visite. Thérèse Vieuge, est debout tout à gauche cette fois-ci. © Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Le groupe sur l’esplanade du château de Cracovie, une autre étape de la visite.
Thérèse Vieuge est debout tout à gauche cette fois-ci.
© Collection Dominique Martin. Droits réservés.

Le 27 juillet 1948, le secrétariat d´État aux Forces armées-guerre délivre à titre posthume un certificat d’homologation à la Résistance Intérieure Française (R.I.F.) comme “isolé” à Fernand Vieuge en lui attribuant le “grade fictif” d’adjudant, ce qui permet à sa veuve de toucher une “solde” forfaitaire”.

À une date restant à préciser, Thérèse Vieuge, remplit et signe un formulaire de demande d’attribution du titre de Déporté Résistant à son mari.

Le 24 juin 1953, le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre lui adresse un courrier de notification du rejet de sa demande et lui envoie une carte de déporté politique établie le 11 juin (n° 1110.06119). Le 3 août suivant, Thérèse Vieuge réagit en présentant un recours gracieux contre ce refus.

Le 11 septembre suivant, le ministère répond : « … j’ai l’honneur de vous faire connaître que la décision prise l’a été conformément à l’avis défavorable formulé tant par la Commission départementale du Loir-et-Cher que par la Commission nationale des déportés et internés résistants. L’article R.286 du Code des pension militaires d’invalidité et des victimes de la guerre exige, en effet, pour l’attribution du titre de Déporté Résistant, que la cause déterminante de la déportation soit un des actes qualifiés de résistance à l’ennemi limitativement énumérés à l’article R.287 du même Code. Or, les Commissions départementale et nationale ont constaté que l’examen du dossier faisait apparaitre que Monsieur Vieuge a été déporté pour des faits à caractère politique. Il n’est pas possible, en conséquence, de donner satisfaction à votre requête… ».

Un “conseil” assistant Thérèse Vieuge – peut-être Marcel Parent… – constate : « Il y a longtemps que nous nous attendions à ce mauvais coup. Pour ces Messieurs, la résistance du peuple n’est pas de la résistance, c’est de la politique. Mais, par contre, la résistance de ceux qui, aujourd’hui, sont des politiciens RPF ou MRP ou “Indépendants”, ça c’est de la vrai résistance, et pas du tout politique celle-là ! Elle a simplement permis à ses auteurs de devenir des professionnels de la politique et d’en retirer de substantiels profits. Mais les obscurs morts à Buchenwald, à Mauthausen, à Auschwitz, à Orianenburg ou ailleurs pour avoir distribué le tract préparant le soulèvement libérateur ou pour avoir combattu dans les rangs du Front National, ceux-là n’ont eu droit qu’au crématoire, et leurs veuves se voient disputer les quelques milliers de Francs par an auxquels la reconnaissance de leur action résistante leur donnerait droit ! C’est la justice actuelle. »

Le 6 novembre 1953, afin d’étoffer son dossier, trois anciens camarades – Léonce Legrand, militant communiste clandestin d’Issy-les-Moulineaux, Marcel Parent et Léon Sausse, deux agriculteurs de Mont-près-Chambord – rédigent et signent chacun une attestation certifiant que Fernand Vieuge appartenait au groupe du Front national de Blois constitué en mai 1941, au sein duquel il avait été chargé de distribuer des tracts “anti-allemands”.

Le 22 février 1957, l’Office national des Anciens combattants et victimes de guerre délivre à Fernand Vieuge une carte de Combattant volontaire de la Résistance à titre posthume.

Le nom de Fernand Vieuge est inscrit sur le Mémorial de la ville de Blois, 1939-45 : résistants, fusillés, tués aux combats, tués en mission, tués par faits de guerre et déportés.

Thérèse Vieuge décède le 21 février 1983 à Blois.

Notes :

[1] Les chambres à gaz du centre de mise à mort situé à Birkenau fonctionnent principalement pour l’extermination des Juifs dans le cadre de la “Solution finale”, mais, jusqu’en mai 1943, elles servent également à éliminer des détenus, juifs ou non, considérés comme “inaptes au travail” (opération commencée en avril 1941, dans d’autres camps, sous le nom de code 14 f 13). Les détenus d’Auschwitz-I sélectionnés pour la chambre à gaz sont amenés en camions à Birkenau. Quelquefois, ils attendent la mort au Block 7 de ce camp.

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 150 et 153, 364 et 422.
- Archives départementales du Loir-et-Cher (AD 41) : fiche d’arrestation de Fernand Vieugé, dossier 1215 (375 W 64) ; fichier alphabétique des déportés du CRSGM (56 J 5).
- Site internet du Conseil départemental, archives en ligne : registre des naissances de Blois 1895-1899 (1 MIEC 18 R11), année 1897, acte n° 117 (vue 296/653) ; registre des matricules militaires, bureau de recrutement de Blois, classe 1917 (MI 48/R148), matricule 2254 (vue 361/565).
- Dominique Martin, petite-nièce de Fernand Vieuge, compléments d’informations transmis par Denis Martin (message 4-2016).
- https://maitron.fr/spip.php?article17959, notice de BRINAS Émile, par Didier Lemaire.
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 1276 (31871/1942).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 8-03-2024)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous dispose (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.