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Lucien BONHOMME – (45269 ?)

Lucien Bonhomme, né le 9 décembre 1906 à Bar-le-Duc (Meuse), domicilié à Bar-le-Duc, mort à Auschwitz le 19 septembre 1942 (sélectionné, gazé ?) IDENTIFICATION INCERTAINEAuschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oswiecim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Lucien Bonhomme naît le 9 décembre 1906 à Bar-le-Duc (Meuse - 55). Le 2 février 1930, il est embauché par une compagnie de chemin de fer qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1]. En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Lucien Bonhomme est domicilié au 17, rue de l’Horloge à Bar-le-Duc. Marié avec Berthe Dombal, née en 1908, il a six enfants, dont Odette, née en 1924, Yvette, née en 1925, Geneviève, née en 1926, René, né en 1930, Claudine, née en 1934. Il est alors cantonnier auxiliaire SNCF à Bar-le-Duc. Bar-le-Duc. Intérieur de la gare dans les années 1900.Carte postale. Collection Mémoire Vive. Le 23 juin 1941, Lucien Bonhomme est arrêté, probablement dans le cadre de l’Aktion Theoderich [2], et interné dans les jours suivants au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager).   Le quartier “A” de la caserne de Royallieu à Compiègne, futur “camp des communistes” du Frontstalag 122 ;à droite, sont visibles les bâtiments A4, A5, A6, A7 et A8.Carte postale des années 1930. Collection Mémoire Vive. Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation.Cliché

Émile BILLOQUET – 46218

Émile, Charles, Billoquet, né le 13 novembre 1908 à Oissel (Seine-Maritime), domicilié à Oissel, mort à Auschwitz le 15 septembre 1942. Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Émile, Charles, Billoquet naît le 13 novembre 1908 à Oissel (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1]), fils de Georges Billoquet, 33 ans, frappeur à la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest, et de Louise Augustine Lebourg, 30 ans, son épouse, parents d’une nombreuse famille, dont Génius, né en 1902, Louise Eugénie, née en 1906, Georgette, née en 1911. Le 29 mars 1916, leur père décède prématurément, âgé de 41 ans, et ses enfants deviennent pupilles de la Nation. En 1921, âgé de 14 ans et demi, Émile Billoquet est apprenti ajusteur chez un serrurier. De la classe 1928, il devrait commencer son service militaire à la fin de cette année, et la terminer l’année suivante (à vérifier…). Le 17 novembre 1930, il est embauché comme ajusteur par la Compagnie de chemin de fer de l’État qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [2]. Il a un cousin également cheminot : Maurice Billoquet, né en 1893 à Orléans. En 1931, Émile Billoquet vit encore chez sa mère au 5, grande rue de l’Église, à Oissel, avec sa sœur Georgette, chapelière, leur grand-mère maternelle Augustine, 77 ans, et une petite « pensionnaire » de 3 ans. Au moment de son arrestation, Émile Billoquet habite toujours à cette adresse. Il est alors marié avec Noélie, Clémence, Brémond, et ils ont un enfant. Oissel. L’église. Carte postale. Collection Mémoire Vive. Émile Billoquet est serrurier-ajusteur aux ateliers

Georges Léon BIGOT – (46220 ?)

Georges Léon Bigot, né 16 juillet 1904 à Flers (Orne), domicilié à à Bayeux (Calvados), mort à Auschwitz le 18 septembre 1942. Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Georges, Léon, Victor, Bigot, naît 16 juillet 1904 à Flers (Orne). Le 6 avril 1925, il entre aux Chemins de fer de l’État comme ajusteur à l’essai au dépôt des Batignolles (Paris 17e). Le 27 juin suivant, à Bayeux (Calvados), il se marie avec Yvonne Vassal, née dans cette ville le 7 décembre 1901. Le couple s’installe rue de la Gare à Sainte-Marguerite-d’Elle (14), où Georges est employé au dépôt ferroviaire (gare de Lison, sur la ligne Paris-Cherbourg), et où leur premier enfant, Jacqueline, naît le 8 février 1926. Sainte-Marguerite-d’Elle, Lison-gare.Carte postale éditée après guerre, collection Mémoire Vive. En juin 1929, Georges Bigot, toujours cheminot, devient ajusteur-monteur, puis, en août 1930, ouvrier ajusteur de 1re classe à Bayeux. En 1931 et jusqu’au moment de son arrestation, Georges Bigot et sa famille sont domiciliés au 19, cité Bellevue, ouvrant sur la rue Cremel, à Bayeux. Bernard naît le 23 janvier 1931 et Nicole le 22 mars 1934. En 1935, Georges Bigot est secrétaire du Syndicat des cheminots bayeusains formé après la réunification des deux sections syndicales, et secrétaire de l’Union locale de 1935 à 1937 (au moins). Il fait partie de la délégation de quatre cheminots qui remet au Préfet une protestation contre les décrets-lois de novembre 1938 et demande le respect des conventions collectives des chemins de fer. Il est membre du Parti communiste.Son dernier enfant, Gérard, naît en 1939.« Il travaillait pour la Résistance » selon Yvonne Lerouge, de

Paul BAHEU – 45189

Paul, Gustave, Baheu, né le 12 septembre 1899 à Beaurainville (Pas-de-Calais), domicilié à Amiens (Somme), mort à Birkenau le 18 septembre 1942. Entre 1940 et 1942.Droits réservés. Paul, Gustave, Baheu naît le 12 septembre 1899 à Beaurainville (Pas-de-Calais - 62), chez ses parents, Gustave Baheu, 28 ans, ébéniste, et Célinie Magniez, 29 ans, son épouse, habitants au hameau du Petit Beaurain. Sa mère décède deux semaines après sa naissance, le 4 octobre, âgée de 29 ans.Par la suite, Paul Baheu loge à Hesmond, où habitent deux familles Baheu en 1911 (des charpentiers). Il commence à travailler comme ouvrier agricole. Le 23 avril 1918, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 1er régiment d’infanterie ; considéré comme étant « en campagne contre l’Allemagne ». Le 28 août suivant, il passe au 63e RI, avec lequel il part « aux armées ». Le 24 avril 1919, il passe au 171e RI. Il est aux armées jusqu’au 23 octobre suivant. Le lendemain, il participe à l’occupation de la rive gauche du Rhin, jusqu’à sa démobilisation. Le 21 mars 1921, il est « renvoyé dans ses foyers », titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 5 novembre 1921 à la mairie du petit village de Boubers-lès-Hesmond (62), Paul Baheu épouse Maria, Philomène, Léonie, Coquet, née 19 décembre 1898 à Hesmond, fille de “journaliers” agricoles. Leur premier fils, Noël, naît à Boubers le 26 décembre suivant. Le 20 février 1922, Paul Baheu est embauché par la Compagnie des chemins de fer du Nord qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1]. À la même date, l’armée le classe en tant que réserviste dans l’« affectation spéciale », comme cantonnier dans les « chemins de fer de campagne »

Félix ASSIÉ – (45180 ?)

Félix Assié, né le 11 août 1909 à Rohan (Morbihan), domicilié à Bayeux (Calvados), mort à Auschwitz le 20 octobre 1942. IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Félix Assié naît le 11 août 1909 à Rohan (Morbihan - 56), fils de Marius René Assié, voyageur/employé de commerce, 41 ans, et de Louise Anne Marie Audrain, 38 ans, son épouse, native de cette ville. À sa naissance, il a - au moins - trois frères et une sœur plus âgés, nés à Rohan. En 1936, Félix Assié habite - seul - au 24, rue des Chanoines, à Bayeux (Calvados - 14). Célibataire, il est employé comme agent de ligne aux Postes, télégraphes et téléphones (PTT). Lors des élections cantonales d’octobre 1937, le Parti communiste le présente comme candidat dans le canton rural de Trévières, dans le Bessin, 16 km à l’ouest de Bayeux. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 63, rue Saint-Patrice à Bayeux. Dès le 28 août 1941, son nom figure sur une liste d’otages juifs et communistes établie par la Feldkommandantur 723 de Caen. Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, Félix Assié est arrêté à son domicile par la police française. Figurant comme communiste sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur de Caen, à la suite du déraillement de Moult-Argences (Airan) [1], il est conduit à la gendarmerie de Bayeux avec 17 autres habitants de la ville (selon le Comité local de Libération). Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, il est conduit au “petit lycée” de Caen où sont rassemblés les otages du Calvados. Le 4 mai au soir, il fait partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandise de Caen pour

Victor ZIEMKIEWICZ – (46212 ?)

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Wiktor (Victor) Ziemkiewicz naît le 27 mai 1902 à Aexil Bei Posen ou Kczica (lieu-dit près de Poznan ? - Pologne). Le 8 janvier 1938, à la mairie d’Homécourt (Meurthe-et-Moselle - 54), Victor Ziemkiewicz, âgé de 35 ans, épouse Marianne Kaczmarek, veuve de 44 ans, née le 31 janvier 1893 à Projawy ou Wroniawy ou Wronawy ou Silz (Pologne). Ils n’auront pas d’enfant. Tous deux conservent leur nationalité polonaise. Au moment de son arrestation, Victor Ziemkiewicz est domicilié au 190, rue Émile-Heurteau (aujourd’hui rue des Pommiers), « troisième rangée » de la cité ouvrière de la Petit-Fin, à Homécourt, où il est voisin de Wladyslaw Bigos, Borislaw Ferenc, Jean Krecioch et Jean Trzeciak, qui seront déportés avec lui. Homécourt. Cité ouvrière de la Petite Fin et l’usine sidérurgique en arrière plan. Carte postale. Collection particulière. D.R. À partir de 1926 environ, Victor Ziemkiewicz est machiniste au puits du Fond de la Noue, une mine de fer, à Homécourt. Homécourt. Puit de mine du Fond de la Noue. Carte postale. Collection Mémoire Vive. Le 2 mars 1942, à 5 heures du matin, Victor Ziemkiewicz est arrêté à son domicile par un Feldgendarme accompagné d’un gendarme de la brigade d’Homécourt. Il est pris comme otage à la suite du sabotage du transformateur électrique de l’usine d’Auboué dans la nuit du 4 au 5 février ; action de résistance qui déclenche une vague d’arrestations dans le département (70, dont plusieurs dizaines de futurs “45000”). Victor Ziemkiewicz est probablement désigné en tant que « nationaliste polonais » ; à vérifier… Avec plusieurs camarades, il est conduit à la prison de Briey, où il reste

Joseph ZERLIA – 46211

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Guiseppe (Joseph) Zerlia naît le 30 mai 1900 à Borgomanero (Italie). Il a deux frères dont l’un, Barthélémy, né le 1er janvier 1898, venu en France en 1921 sera mineur à Jarny, et cinq sœurs, toutes domicilées à Borgomanero en 1930.Au moment de son arrestation, Joseph Zerlia est domicilié à Droitaumont-Jarny, bassin de Briey (Meurthe-et-Moselle - 54) ; probablement dans la cité des mines (à vérifier…). Jarny, la mine de Droitaumont. Carte postale oblitérée en 1936. Collection Mémoire Vive. Il est mineur de fer. Mais, au moment de son arrestation, il est désigné comme « poseur de lignes électriques ». C’est un militant syndical. Selon une liste manuscrite de quarante-quatre internés établie ultérieurement par le chef du centre de séjour surveillé d’Écrouves, Joseph Zerlia “démissionne” de son syndicat, probablement lors de l’interdiction du Parti communiste à l’automne 1939, accompagnée de scissions au sein de la CGT. En juillet 1941, Joseph Zerlia subit plusieurs jours d’internement administratif (à vérifier…). Dans la nuit du 4 au 5 février 1942, un groupe de résistance communiste mène une action de sabotage contre le transformateur électrique de l’usine sidérurgique d’Auboué qui alimente également dix-sept mines de fer du Pays de Briey. Visant une des sources d’acier de l’industrie de guerre allemande (Hitler lui-même s’en préoccupe), l’opération déclenche dans le département plusieurs vagues d’arrestations pour enquête et représailles qui concerneront des dizaines de futurs “45000”. Le nom de Guiseppe Zerlia figure - n°44 - sur une « liste communiquée le 19 (février ?) au soir à la KK (Kreiskommandantur) de Briey par le sous-préfet » pour préciser la nationalité de cinquante-trois hommes : il est désigné comme français.

Marius ZANZI – 46266

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitzlors de l’évacuation du camp en janvier 1945.Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu. Paul, Marius, Zanzi naît le 5 avril 1906 à Anould (Vosges - 88), fils de Jean Zanzi et de Lucie Combeau. En 1926, il s’engage ou accomplit son service militaire dans la Marine nationale à Toulon, jusqu’à être nommé quartier-maître. Le 9 septembre 1929, à Longeville-sur-la-Laines (Haute-Marne - 52), Paul, Marius, Zanzi se marie avec Irène Marie Boucher, née le 22 novembre 1902 à Ville-en-Blaisois (52), fille d’un instituteur public. Au printemps 1931 et jusqu’au moment de son arrestation, Marius Zanzi est domicilié au 7, rue Dauphine à Saint-Dié (88), où il gère un petit hôtel dont le rez-de-chaussée est aménagé en café-restaurant : le Zanzi-bar. Lui et son épouse y sont aidés par une bonne. Sous l’occupation, Saint-Dié se trouve à proximité de la nouvelle frontière avec le Reich (l’Alsace étant annexée) ; parallèlement, l’ensemble de la Lorraine est une zone planifiée en recolonisation allemande à terme. À l’automne 1940, Marius Zanzi est contacté par André Sester, de Sainte-Marguerite, commune limitrophe, responsable des groupes de jeunes du PC interdit, et par Marcel Rogé, ancien conseiller municipal communiste de Saint-Dié, afin de mettre son établissement à la disposition la résistance. Ainsi des prisonniers de guerre français évadés peuvent y faire étape quand ils passent par Saint-Dié. Son hôtel-restaurant abrite également des réunions clandestines de responsables locaux et départementaux du Parti communiste, et sert d’entrepôt de matériel d’impression (machines à polycopier, tracts…) ; sous le pseudonyme de « Paul », lui-même participe à la diffusion de propagande imprimée. En février 1941, un inspecteur de police venu d’Épinal (Mitxler, Mistler ou Mischler

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