memoirevive

Joséphine HOUDART, née Hudelaine – (31630 ?)

Marguerite, Joséphine, Hudelaine naît le 3 avril 1904 à Verdun (Meuse), fille d’Auguste Édouard Hudelaine et de Marie-Louise Launette, dans une famille de trois enfants. Très jeune, elle est confiée à sa tante, épouse Michot, domiciliée au 132, chemin du Bas-du-Rôle à Draveil (Seine-et-Oise / Essonne) ; c’est là qu’elle va à l’école communale jusqu’au certificat d’études.

Elle apprend le métier de papetière.

À une date restant à préciser, elle épouse Georges Tupinier, mais le couple divorcera. Elle a une fille née vers 1927, qu’elle-même confie à son tour à ses oncle et tante de Draveil.

Le 20 décembre 1930, à la mairie du 11e arrondissement de Paris, Marguerite Hudelaine épouse Eugène, Robert, Houdart, né le 18 janvier 1905 à Paris 1er, imprimeur. Le couple habite déjà au 1, impasse Saint-Sébastien, à Paris 11e. Dans un local loué au n° 4 de la même impasse, Robert exploite une petite imprimerie où tous deux réalisent surtout des travaux publicitaires. En 1936, Eugène Houdart adhère au Parti social français du colonel de La Rocque, d’idéologie chrétienne, conservatrice et patriotique, mais il semble qu’il y soit peu actif.

L’Occupation venue, l’imprimerie marche au ralenti ; il n’y a guère besoin de publicité quand tout est rare et trouve aisément acquéreur.

Charlotte Delbo rapporte qu’en janvier 1942, Marguerite Houdart a l’occasion de vendre avantageusement – c’est l’époque du marché noir – un stock de papier dont ils n’ont pas l’emploi. Mise en goût par cette affaire, elle entraîne son mari à en réaliser de semblables, car, en tant qu’imprimeurs, ils ont droit à des attributions de papier.

En mai, Eugène Houdart en achète une grande quantité à la maison Claudel. Dans le lot se trouvent des ramettes de papier de couleurs dont il n’a pas immédiatement l’usage et qu’il envisage de [...]

Marguerite RICHIER, née Cardinet – 31 … ?

Marguerite, Jeanne, Richier, née Cardinet le 16 octobre 1879 à Paris 5e, domiciliée à Soissons (Aisne), morte à Auschwitz, au sous-camp de femmes de Birkenau, le 16 février 1943.

IDENTIFICATION INCERTAINE…C’est de manière hypothétique et déductive qu’est donné à voir le portrait de cette détenue, photographiée à Auschwitz-I le 3 février 1943, et que personne n’a identifiée. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
Marguerite, Jeanne, Cardinet naît le 16 octobre 1879 à Paris 5e, chez ses parents, Gabriel Cardinet, 45 ans, teinturier puis logeur, et Mélie Gaudron, son épouse, 39 ans, domiciliés au 1, rue du Fouarre, près du chevet de l’église Saint-Julien-le-Pauvre. Marguerite a – au moins – un frère plus âgé : Alfred, né le 9 avril 1878 à Paris 5e.
Paris 5e. La rue Lagrange, vers la Seine. La courte rue du Fouarre commence derrière le photographe, à gauche. Carte postale oblitérée en 1909. Coll. Mémoire Vive.Paris 5e. Chevet de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, vouée au culte orthodoxe grec. Carte postale des années 1900. Coll. Mémoire Vive.
Marguerite Cardinet passe ses premières années dans le quartier latin.
Lorsqu’elle a six ans, ses parents décident de regagner le pays de la famille du père, Lahaymeix, petit village situé à 40 km au sud de Verdun (Meuse – 55), où ils s’installent comme épiciers. Marguerite y va à l’école communale. Son père y décède en mars 1890, mais sa mère conserve le commerce.
Le 29 août 1900 à Lahaymeix, Marguerite Cardinet se marie avec Victor, Aimé, Richier, né le 1er 1863 à Lamorville (55), instituteur public, veuf de 37 ans. Ils auront sept enfants, dont Lucien, né en 1906, André, né le 10 août 1909, Odette, née le 18 août 1911, et Armande, [...]

Marcelle Bureau – 31 808

 

Marcelle Bureau, née le 7 avril 1923 à Étaules (Charente-Maritime), domiciliée à Étaules, morte au camp de femmes de Birkenau le 13 avril 1943.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz avant l’évacuation du camp en janvier 1945. Réalisé le 3 février 1943, le portrait d’immatriculation de cette détenue a disparu.
Marcelle Bureau naît le 7 avril 1923 à Étaules (Charente-Maritime), où ses parents, sont ostréiculteurs. Après ses études, elle travaille avec eux dans les parcs à huîtres.
Étaules-La Tremblade. Parcs à huitres. Carte postale non datée. Collection Mémoire Vive.
La résistance Sous l’occupation, à partir de 1941, le père de Marcelle est actif dans le groupe Germain, avec Roger Bolleau (voir Emma Bolleau).
Après l’arrestation de son père, Hélène Bolleau réorganise le groupe et forme, avec des jeunes du secteur de Royan, un noyau du Front national, C’est ainsi qu’Hélène engage Marcelle Bureau dans la résistance.
L’arrestation
Le 6 août 1942, Marcelle Bureau est arrêtée par la police qui avait saisi des documents insuffisamment codés sur un jeune résistant du groupe.
Le père, et une amie de Marcelle, sont également emmenés à la Kommandantur de Pontaillac, puis relâchés.
Confronté avec Marcelle, un membre de son groupe la reconnait après des heures de torture.
Le lendemain, Marcelle Bureau est écrouée à la prison Lafond à La Rochelle. À la fin octobre, elle est transférée à la prison d’Angoulême.
Le 18 novembre 1942, elle arrive au Fort de Romainville (matricule n° 1224) avec Emma et Hélène Bolleau.
L’unique entrée du Fort de Romainville (Haftlager 122), surplombée par un mirador. © Musée de la résistance nationale (MRN), Champigny-sur-Marne (94).Portail du secteur B-Ia du sous-camp de Birkenau (Auschwitz-II) par lequel sont passés les “31000” (accès depuis la rampe de la gare de marchandises et le “camp-souche” d’Auschwitz-I…). © Gilbert Lazaroo, février 2005.
Marcelle Bureau meurt au camp de femmes de [...]

Anne-Marie OSTROWKA, née Borsch – (31801 ?)

Anna Maria Borsch naît le 13 novembre 1900, à Mammolshain (Königstein im Taunus), en Hesse, dans une famille de cinq enfants. En 1903, la famille s’installe à Kronberg, où son père, Wilhelm Borsch, est entrepreneur de maçonnerie.

Elle a vingt ans quand elle rencontre Salomon Ostrowka, né le 7 septembre 1898 à Varsovie (Pologne), fils d’un maroquinier. Leur famille a quitté la Pologne (annexée par la Russie) après la révolution de 1905, pour fuir l’antisémitisme. Anna Maria aime Salomon d’un amour qui durera toute la vie. Ses parents, de bons Allemands, s’opposent au mariage : le jeune homme est juif et “réfugié russe”.

Anna Maria brave tout. La loi allemande ne lui permet pas de l’épouser, parce qu’il doit prouver qu’il n’est pas déjà marié dans son pays ; or, obtenir des papiers de Russie en 1920 est impossible. Bien que Salomon Ostrowka soit en Allemagne depuis son enfance, rien à faire : la loi est la loi. Anna Maria se convertit au judaïsme et ils se marient religieusement : c’est au moins cela. La famille d’Anna Maria envoie sa malédiction.

Anna Maria et Salomon s’installent d’abord à Soden, puis à Francfort-sur-le-Main. Couturière, elle se met à la maroquinerie pour travailler avec son mari.

En 1923, Hitler tente son coup d’État. Les premières cohortes nazies menacent les juifs.

Les Ostrowka décident d’aller vers la liberté : ils partent pour la France en 1924, avec leur premier-né, Alfred (Alfredo à la naissance ?), né le 1er mai 1922 à l’hôpital du Saint-Esprit de Francfort-sur-le-Main et âgé de deux ans. Toujours considéré comme réfugié russe, Salomon Ostrowka obtient un passeport Nansen, sa femme aussi. Elle ne fera plus jamais état de sa nationalité d’origine.

Le 31 mars 1925, ils se marient civilement à la mairie du [...]

Joséphine, dite  »Mado » UMIDO, née Bizarri – 31 848

Joséphine Umido, née Bizzarri le 21 septembre 1903 à Roquefort-la-Bédoule (Bouches-du-Rhône), domiciliée à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), morte à Auschwitz, sous-camp de femmes de Birkenau, le 23 mars 1943.

Joséphine Umido est probablement la “Mado” du Convoi du 24 janvier

À la fin de son livre, Charlotte Delbo a placé la seule déportée “31000” que ni elle ni aucune de ses camarades n’a su nommer :

« Elle venait directement du dépôt quand elle a rejoint le convoi à Compiègne le 23 janvier 1943, à la veille du départ. Marie-Élisa, qui distribuait le pain pour le voyage, en voyant cette nouvelle venue lui a demandé son nom : ”Mado”.

Sans doute était-elle dans le wagon avec un groupe dont pas une n’a réchappé.. Sans doute est-elle morte dans les tout premiers jours. Personne n’a eu le temps de la connaître. Aucune de celles qui restent ne se souvient d’elle. ».

”Mado”, Umido : une consonance très proche !

Collection Christiane Umido. D.R.Joséphine (Giuseppina) Bizzarri naît le 21 septembre 1903 à Roquefort-la-Bédoule (Bouches-du-Rhône), fille de Ruffino Bizzarri, 33 ans, journalier, et de Caroline Gatti, 27 ans, son épouse. Tous deux sont peut-être employés comme travailleurs agricoles saisonniers, car leurs autres enfants naissent en Italie.

Joséphine a deux sœurs : Aurelia, qui restera en Italie, habitant notamment à Gênes, et Hélène, qui viendra en 1920 habiter en France, à Colombes [1] (Hauts-de-Seine). Leur mère meurt en mettant au monde leur frère Charles. Leur père se remarie et abandonne les quatre enfants de son premier mariage. Joséphine est placée en pension dans un orphelinat religieux près de Rome. Parallèlement à la poursuite de ses études, elle apprend la broderie.

À l’âge de 21 ans, elle vient en France accueillie par sa sœur Hélène. Elle a la nationalité française par sa naissance, et parle et écrit parfaitement le français, étudié à [...]

Marcelle LEMASSON, née Béziau – 31670

Photo anthropométrique prise le 9 avril  1942 par le service de l’identité judiciaire. © Archives de la Préfecture de Police, Paris
Marcelle Béziau naît le 28 novembre 1909 à Saintes (Charente-Maritime – 17). À quinze ans, elle perd son père, chauffeur de locomotive.
En 1926, elle épouse, Alexandre Lemasson, né le 15 novembre 1904 à Asnières(sur-Oise, Val-d’Oise ?), un cheminot. Tous deux sont connus comme communistes à Saintes, où ils habitent depuis toujours, rue Pont-Amillon.
L’arrestation par les Brigades spéciales
Le 27 mars 1942, Marcelle Lemasson est arrêtée chez elle par les brigades spéciales de Bordeaux.
Octave Rabaté, en possession de papiers au nom de Jean-Louis Deschamps, venait tout juste d’arriver. II apportait des cartes d’identité pour les membres de l’organisation clandestine en Charente. Sans doute était-il filé depuis Paris. [1]
Alexandre Lemasson réussi à s’échapper en sortant par une fenêtre qui donne sur le jardin [2].
Pendant que les policiers fouillent la maison, Madeleine Normand, qui attend dans un square que Marcelle Lemasson lui apporte des cartes d’identité vient voir à cause du retard. Elle est arrêtée à son tour.
Marcelle Lemasson est emmenée à Paris le 1er avril 1942 et elle reste au dépôt jusqu’au 29 avril. De là elle passe à la Santé – au secret, division allemande – puis est transférée à Romainville le 24 août 1942.
Le 22 janvier 1943, cent premières femmes otages sont transférées en camions au camp de Royallieu à Compiègne (leurs fiches individuelles du Fort de Romainville indiquent « 22.1 Nach Compiègne uberstellt » : « transférée à Compiègne le 22.1 »).
Le lendemain, un deuxième groupe de cent-vingt-deux détenues du Fort les y rejoint, auquel s’ajoutent huit prisonnières extraites d’autres lieux de détention (sept de la maison d’arrêt de Fresnes et une du dépôt de la préfecture de police de Paris). [...]

Christ VANNIER – 46172

Christ, Eugène, Vannier, né le 26 janvier 1902 à Saint-Christophe-du-Jambet (Sarthe), domicilié à Almenêches (Orne), mort à Auschwitz à une date inconnue.

Collection de Patrick Dauty. Droits réservés.Christ, Eugène, Michel, Vannier naît le 26 janvier 1902 à Saint-Christophe-du-Jambet (Sarthe – 72), fils de Christophe Vannier, né en 1852 à Ségrie (72), cultivateur, et d’Eugénie Narbonne, son épouse, née en 1861 à Saint-Christophe-du-Jambet, domiciliés à la Mare à Feu lors du recensement de 1906. Christ a – au moins – une sœur aînée, Alice, née en 1894.

Christ Vannier commence à travailler comme « aide de culture », demeurant alors à Ségrie.

Il est de la classe 1922, mais le conseil de révision ajourne son service militaire d’un an pour adénite (inflammation des ganglions lymphatiques). Le 28 mai 1923, il est incorporé comme zouave de 2e classe au 1er régiment de zouaves, arrivant au corps le 5 juin, au Maroc, « en territoire civil ». Le 11 août suivant 1924, il passe au 64e régiment de tirailleurs marocains, en territoire militaire jusqu’au 17 février 1924. Le 5 mars suivant, il passe au 64e régiment de tirailleurs marocains. Une semaine plus tard, il participe à l’occupation des pays rhénans. Le 2 mai, il est envoyé dans la disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

En mars 1928 et jusqu’au moment de son arrestation, Christ Vannier est domicilié à Almenêches, près d’Argentan (Orne).

À une date restant à préciser, il se marie avec Yvonne Lefraut, née en 1907 dans cette commune, fille de journaliers domiciliés à La Cour-Pallière. Ils ont cinq enfants, dont Denise, née en 1923, Roger, né en 1927, tous deux à Almenêches, Marcel, né en 1930, et Yvette, née en 1934, tous deux sur la commune du Château-d’Almenêches.

Entre avril 1929 [...]

X. THOMAS – (46146 ?)

 

Sources :
Questionnement sur le patronyme.
MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 3-10-2023)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes) qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.

Léon MICHAUD – 45876

Léon Michaud, né le 25 février 1921 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), domicilié à Chalon-sur-Saône, mort à Auschwitz, probablement avant la mi-mars 1943.

Léon Michaud naît le 25 février 1921 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire – 71).

Au moment de son arrestation, il est domicilié à Chalon-sur-Saône ; son adresse reste à préciser.

Sa profession reste à préciser.

À des dates et pour un motif restant à préciser, Léon Michaud est arrêté. Avec un statut restant à préciser, il est écroué à la Maison d’arrêt de Beaune (Côte-d’Or), probablement en secteur allemand.

Le 25 mai 1942, avec Pierre Vendroux, il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, Léon Michaud est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet, Léon Michaud est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45876 (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au [...]

Alphonse MEROT – 45875

Alphonse Mérot, né le 1er mars 1905 au Grand Cerisier à Simard (Saône-et-Loire), domicilié à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), mort à Auschwitz le 19 septembre 1942.

Alphonse Mérot naît le 1er mars 1905 au Grand Cerisier à Simard (Saône-et-Loire – 71), dans une famille d’agriculteurs, fils de Marie Mérot, 42 ans, et de père inconnu.

Le 1er mai 1925, Alphonse Mérot est appelé pour accomplir son service militaire ; il habite alors encore à Simard et se déclare comme cultivateur. Incorporé le 15 mai comme soldat de 2e classe au 134e Régiment d’Infanterie à Mâcon, il est décrit comme mesurant 1 mètre 56, ayant les yeux gris, les cheveux blonds.

Rendu à la vie civile le 10 mai 1926, il retourne à Simard, puis s’installe presque aussitôt au hameau du Chapot à Verdun-sur-le-Doubs, peut-être avec sa future épouse. Fin 1926, il emménage au 3, rue du Blé à Chalon-sur-Saône (71), puis, à l’été 1929, rue du Sergent-Bobillot dans la même ville.

Le 25 mai 1929, à Chalon-sur-Saône, Alphonse Mérot épouse Jeanne (« Jeannette ») Thibert, sans profession, née le 21 septembre 1908 à Saint-Martin-en-Bresse (71). Ils ont deux filles (les « Chipettes ») : Geneviève (« Ginette »), née le 22 mars 1930, et Andrée (« Dédée »), née le 28 janvier 1932.

Au moment de son arrestation, la famille est domiciliée au 4, avenue Victor-Hugo à Chalon-sur-Saône (71).

Alphonse Mérot cultive un jardin potager et joue aux boules à la Boule d’Or et « aux Platanes ». À un certain moment, il étudie l’Anglais en autodidacte, utilisant un manuel.

Il est ouvrier maçon. Du 15 mars 1935 au 26 décembre 1936, il travaille chez Taillandier & Vallot, entrepreneurs de maçonnerie à Chalon. En juin 1937, il travaille chez J. Varenne, constructeur de four à Macon, et chez Moliné et Cie à Dijon.

À partir de [...]